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Saint-Jean-des-Champs - histoire de la commune


Histoire de la commune

La formation de la commune

Pendant la période révolutionnaire, la commune prit le nom de Jean-des-Champs et était rattachée au canton de Granville.

En 1972, Saint-Léger et Saint-Ursin fusionnent avec Saint-Jean-des-Champs. Sous l’Ancien Régime

En 1789, les trois paroisses dépendaient de la sergenterie du Saint-Pair, de l’élection de Coutances, de la généralité de Caen.

La paroisse dépendait du bailliage de Coutances, du grand bailliage de Cotentin. La seigneurie de Saint-Jean-des-Champs

La seigneurie de Saint-Jean appartenait aux Du Bois mais au XVe siècle elle était passée aux DE BREQVILLE (Briqueville ?). La seigneurie passa ensuite, dans la famille des LOUVEL DE LÉZEAUX qui résidaient à Bouillon.

Au cours du XVIIe siècle la seigneurie passa dans une autre famille, celle des DE LA MOTTE, qui étaient seigneurs de Saint-Planchers et dont dont un membre participa à la défense du Mont-Saint-Michel en 1434.

En 1661, Claude-François, sieur de Saint-Jean-des-Champs, de la Cour du Bois, de Pont-Roger et de Gastigny (fief de Saint-Pair) est trésorier de la Fabrique. Son fils Pancrace, sieur de Pont-Roger, fut probablement le constructeur du château actuel. En 1696, il négocia avec l’abbé de la Paluelle les emplacements du banc et de la sépulture des seigneurs dans le chœur de l’église. Ce Pancrace de la Motte exerçait la fonction de lieutenant criminel au bailliage-présidial de Coutances par suite de mariage ou d’héritage, il possédait les fiefs de Grimouville et Saint-Etienne dans la paroisse de Grimouville près Coutances. Son fils Claude-Pancrace, sieur de Grimouville et seigneur-patron honoraire de Saint-Jean-des-Champs, fit bénir en 1732 la nouvelle chapelle du château de Pont-Roger ; il avait épousé Françoise Escoulant, d’Hudimesnil (?).

La seigneurie passa aux DE BRICQUEVILLE, seigneurs de Bretteville près Cherbourg. Claude-Marie, comte de Bricqueville, seigneur de Bretteville, Saint-Jean-des-Champs, Pont-Roger, la Cour du Bois, Beauchamps, Hotot, la Poissonnière, était maître de camp de cavalerie et chevalier de Saint-Louis. Esprit très ouvert aux idées des philosophes et des physiocrates il acheta la majeure partie des landes de Lessay pour essayer de les rendre productives et se fit admettre dans la loge maçonnique aristocratique de Valognes « l’Union Militaire ». Il avait épousé Catherine de Thiboutot.

Leur fils François-Claude, né à Fécamp en 1761, épousa en 1783 Françoise-Renée de Carbonnel de Canisy, petite nièce de l’abbé de la Paluelle et, à ce titre, devint comte de La Lucerne. Lorsque éclata la Révolution cet officier de cavalerie émigra et rejoignit l’armée de Condé, mais en 1796 il rentra en France pour offrir ses services à de Frotté. Il fut arrêté presque aussitôt et fusillé, le 30 mai à Coutances.

Le fils de François, Armand François Bon Claude comte de Bricqueville (1785-1844) fut colonel de cavalerie de l’armée napoléonienne et député de la Manche.

Source : Saint-Jean du XVIe siècle à la révolution, Émile VIVIER

En la seconde moitié du XVIIIe siècle et durant tout le XIXe siècle, les armateurs granvillais LA FORTERIE avaient une résidence de campagne à Saint-Jean-des-Champs.

Source : « Revue du département de la Manche » 1976 La Haute-Ville de Granville par Maurice COLLIGNON. Les cahiers de doléances

Députés :

  • Saint-Jean-des-Champs : Jean-François HEREMBOURG-MAISONNEUVE, laboureur ; Jean-François LEBACHELIER-LESNOYERS, laboureur.
  • Saint-Léger : Nicolas-Jean LE COUPE, laboureur ; François-Hyacinthe COUARDE, laboureur.
  • Saint-Ursin : François MALENFANT, laboureur ; Jean HEREMBOURG, laboureur

source : geneawiki