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Hauteville-la-Guichard - Notes historiques et archéologiques


Hauteville, Autevilla, Alta Villa.

Cette paroisse tire son affixe du surmom de l’un des fils de Tancrède, Robert Guiscard ou Guichard, qui signifie fin, rusé : Cognomen Guiscardus erat, quia callidatis non Cicero tantae fuit, aut versutus Ulysses. [1]

L’église n’est pas sans intérêt. Elle a dû remplacer une très-ancienne chapelle, dédiée à la vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame-des-Bois : [2] cette chapelle appartenait à la famille Tancrède, et elle était bâtie sur son domaine.

La nef est du XIee siècle, et quoique les murs aient été repris en sous-œuvre dans plusieurs parties, ils offrent cependant encore un exemple bien marqué de cette maçonnerie appelée opus spicatum ; ils ont été depuis butés par des contreforts carrés. Dans le mur méridional, il existe une porte dont on a rempli le cintre pour en faire une porte carrée. Dans l’origine, elle devait être l’entrée principale de l’église. La nef n’est pas voûtée ; aussi, la charpente et les poutres sont-elles à nu. Les fenêtres qui l’éclairent sont, pour la plupart, du XVIe siècle.

Quand je visitai l’église, le chœur venait d’être prolongé. On a, pour la partie nouvellement construite, adopté le style à ogive. L’ancienne construction est du XVe siècle. Les seigneurs de Hauteville, dans le cours du XIVe siècle, ayant attiré dans la paroisse beaucoup d’ouvriers pour l’augmentation et l’embellissement de leur château, ainsi que pour la construction de plusieurs manoirs seigneuriaux et le défrichement de terreins couverts de bois, on sentit plus tard la nécessité d’agrandir l’église. Ce fut alors qu’on construisit le chœur. L’arc triomphal, qui date aussi de cette époque, est à ogive, et garni de moulures, de figures et d’ornements empruntés au règne végétal. Sur ses deux arêtes, on remarque des anges qui portent les instruments de la passion de Jésus-Christ. Un artiste de village a bariolé ces sculptures : M. le Curé me promit de faire enlever ce bariolage qui déshonore cette partie de l’église.

Le mur occidental est droit, percé d’une fenêtre du XVIe siècle, et se termine par un pignon triangulaire. Le nouveau mur absidal est droit aussi ; on y a ouvert une grande fenêtre à ogive, à plusieurs meneaux.

La tour, placée au nord, en dehors de l’église, entre chœur et nef, est quadrilatère, et couverte par un toit en bâtière. Elle était anciennement couronnée par une balustrade, et garnie de créneaux et de gargouilles qu’on a détruits. A chaque angle on avait placé un ange embouchant une trompette. Cette tour a dû être bâtie sur l’emplacement servant à la sépulture des seigneurs du lieu. Aussi, dans la suite, y déposait-on, dans un caveau souterrein, les seigneurs et sieurs ecuyers de Cave, de Drouet, des Mesnils, et du Bouillon. Il existe dans son étage inférieur une chapelle dont la voûte en pierres est soutenue par des arceaux prismatiques qui s’appuient sur des figures grimaçantes, placées en encorbellement, et formant consoles. Cette chapelle est mise en communication avec l’église par une arcade à ogive dont la retombée se fait sur de gros piliers carrés en granit à leur base et en pierres blanches pour le surplus. On y remarque une crédence dont l’arcade se relève en accolade. Tout révèle dans cette chapelle la fin du XVe siècle ou la première moitié du XVIe. La clef de voûte offre un écusson fleuronné dans le champ duquel on lit : (Lettres gothiques.)

Jehan Duchemin et Gilles son fils.

Ce sont sans doute les noms de quelques bienfaiteurs de la chapelle, ou de ceux qui en firent élever la voûte.

Sur le mur oriental de cette chapelle, on lit l’inscription suivante :

CY DEVANT GISENT LES CORPS DE HONORABLES HOMME
GILLES DUCHEMIN S. DES MESNILS LEQUEL DECEDA
LE XXIIIIe JOUR DE FEBURIER LAN M. D. IIIIXXX ET DE HONORABLE
FEMME GUIILL. DU DOUICT SON ESPOUSE QUI DECEDA
LE JOUR DE FETE DE TOUSSAINCTS LAN M. D. IIIIXXXII. ET DE GUILL.
DUCHEMIN FEMME ET ESPOUSE DHONORABLE HOMME GILLES
MORAIN QUI DECEDA LE JOUR DES ROYS LAN M. D. IIIIXXXVII.
PARDON AMEN

Cette chapelle était primitivement sous le vocable de sainte Barbe, et fut dotée d’abord par les seigneurs de Hauteville, et ensuite par ceux du Bouillon et des Mesnils.

Sur l’ancien mur méridional du chœur, près d’une fenêtre à ogive évasée, d’une assez grande dimension, se trouve cette autre inscription, qui sans doute indique l’époque de l’établissement de la fenêtre : (Lettres gothiques.)

Lan m. vc. xxxij le
xxe ive de juillet vénérable
personne mc jehan eude
presbtre de ceste parroiesse
a donne le fer de ceste vitre
.

La cloche que renferme la tour porte l’inscription suivante :

MON NOM EST CHARLES FRANÇOIS ET MARIE JEANNE
NOMMÉE PAR M. CHARLES FRANÇOIS DUTOT [3]
CHEF DE BATAILLON D’ARTILLERIE, ASSISTE DE DAME
MARIE JEANNE LE COURTOIS D’HEROUDEVILLE,
SON ÉPOUSE ; ET BÉNITE PAR MAITRE
ADRIEN LEPLANQUAIS DESERVANT DE CE LIEU.
LOUIS BEAUFILS ET PIERRE FRANÇOIS LENORRY PRÊTRES
EN 1804, L’AN XII DE LA REPUBLIQUE.
LOUIS DUBOS ME FECIT.

L’église est sous le vocable de Notre-Dame. Elle dépendait de l’archidiaconé de la chrétienté et du doyenné de Périers. Le patronage était laïque, et le seigneur du lieu présentait à la cure.

Lors de la rédaction du Livre noir, Guichard de Montfort avait le patronage de cette église. Le curé percevait deux gerbes et l’aumône qui valait environ cent sous ; le chapitre de Coutances percevait la troisième gerbe et cent sous que lui donnait le curé, nomine pensionis ; ce qui pour le tout valait au chapitre 24 livres. C’était Hugues de Morville qui avait donné cette portion de dîme au chapitre, en l’année 1236. [4]

Dans le XIVe siècle, le curé avait encore deux parts des blés, les novales, et toutes les autres dîmes, ainsi que les revenus appartenant à l’église. Il avait aussi un manoir curial ; environ six acres de terre aumônée ; 19 boisseaux de froment ; 11 sous 9 deniers ; 13 poules, tridecim gallinas ; deux chapons, duos capones ; et 60 œufs, et sexaginta oua. Il payait 10 sous pour la chape de l’évêque ; 3 sous pour droit de visite, et 18 deniers pour le saint chrême. Le chapitre de Coutances avait la tierce partie de la dîme du blé, les novales exceptées, et cent sous sur les revenus de l’autel.

Suivant une ancienne tradition, il doit y avoir eu à Hauteville-la-Guichard une maison religieuse : je n’ai trouvé aucun acte à l’appui de cette tradition. Ce qui a pu donner lieu à cette croyance, c’est qu’il y a eu dans la paroisse deux fiefs nommés, l’un la Moinerie, nom qui rappelle un fief d’abbaye, et l’autre le Fief de derrière le Moustier. Une pièce de terre s’appelait aussi le Clos du Moustier, et une autre se nomme encore le Pré du Chapitre. Ces diverses dénominations rappellent sans doute les droits que le chapitre de Coutances avait dans la paroisse.

Faits Historiques

Hauteville-la-Guichard revendique l’honneur d’avoir été le berceau de la famille la plus historique du Cotentin. Dans le XIe siècte, vivait à Hauteville un vieux guerrier normand qui avait servi sous Richard, duc de Normandie, comme capitaine de dix chevaliers, et qui, cependant, était sans fortune. Aussi, un auteur a-t-il dit qu’il était d’une humble condition, humilis conditionis, et qu’il appartenait à l’une de ces familles militaires que les Normands appelaient Vavasseurs. [5] Ce qui a pu donner à penser que la famille Tancrède n’était pas opulente, c’est que plusieurs de ses membres allèrent chercher fortune dans les combats : Per diversa loca lucrum militariter quœrentes. Robert Guiscard, à son lit de mort, dit lui même : " Issus de parents pauvres et obscurs, nous avons abandonné les stériles campagnes du Cotentin et nos pénates, dépourvus des objets les plus nécessaires. Partis pour Rome, ce n’a pas été sans de grandes frayeurs et de grandes difficultés que nous avons pu dépasser cette ville. " [6]

Quoi qu’il en soit, les Tancrède, ces héros, nés plus encore pour commander que pour combattre, [7] et dont les exploits semblent appartenir au roman plus qu’à l’histoire, partirent pour l’Italie, s’emparèrent de Salerne, de Naples, fondèrent le royaume de Sicile, et parvinrent à régner sur une partie de la Grèce, et jusques surles côtes d’Afrique, aux lieux où aujourd’hui, après plus de huit siècles, flotte le drapeau français, grâce à maints combats dans les quels nos armées, si dignement et si vaillamment commandées, se sont couvertes de gloire.

L’emplacement qu’occupait le vieux manoir qu’a dû posséder la famille Tancrède est au nord et à peu de distance de l’église. Je n’y ai remarqué aucunes traces de retranchements ou de fossés. Cependant, d’après la tradition, il était entouré d’eau. On devait y arriver par deux ponts-levis, l’un à l’est et l’autre à l’ouest, tous les deux flanqués de deux tourelles. Ce qui paraît confirmer cette opinion, c’est qu’on a trouvé les fondements d’une tourelle là où devait être l’un des ponts-levis servant d’entrée au château. Dans un autre endroit, on a découvert aussi les restes d’une grosse maçonnerie.

La maison d’école est construite sur une pièce de terre, nommée le Colombier, et une pièce voisine s’appelle le Parc.

Le château ou manoir de la famille Tancrède était connu dans le pays sous le nom de château de Cave. Si l’on en juge par les fondations des murs, dont, il y a quelques années, on voyait encore des restes, le château de Cave et ses dépendances étaient considérables. Sa façade principale était au midi, et il avait environ 45 mètres de longueur sur 30 de largeur.

On regrette de ne pas trouver d’autres souvenirs du manoir féodal d’où sortirent ces héros qui sont l’honneur du Cotentin, et qui ont jeté tant d’éclat sur le nom normand.

M. le curé d’Hauteville qui voulut bien me guider lors de mon excursion dans sa paroisse et me procurer des renseignements avec une obligeance dont je lui suis reconnaissant, m’exprima le désir de voir élever à Hauteville un monument qui rappelât le nom des Tancrède. [8] C’est une pensée patriotique à la quelle on ne peut qu’applaudir. Il ne s’agirait pas d’élever, à grands frais, un de ces monuments somptueux comme on en voit qui décorent les places publiques de nos grandes villes. Ne suffirait-il point de placer, sur le bord du chemin, à l’endroit même où était un des ponts-levis, une colonne d’une noble simplicité, destinée à venir en aide à la tradition : et cette colonne, ne pourrait-on point la prendre dans un bloc de ce beau granit qu’on trouve à quelques pas de l’emplacement où existait le château, et y graver cette inscription : Ici fut le berceau des Tancrède ? Tout normand qui tient à la gloire de son pays, et qui garde la religion des souvenirs, s’empresserait d’apporter son offrande, et de contribuer à cette œuvre patriotique.

A peu de distance de l’église et de l’endroit où était le manoir des Tancrède, on remarque les ruines d’un bâtiment d’une très ancienne construction. Les contreforts qui butent les murs sont à un seul retrait, et leur parement est oblique à la muraille qu’ils soutiennent, afin sans doute de présenter plus de résistance. Les fenêtres, percées dans les murs, sont, les unes très-allongées, terminées par des arcs en plein cintre ; et les autres fort ébrasées, offrent un cintre très-surbaissé. Suivant une ancienne tradition, ce bâtiment aurait dépendu du domaine et du château de Hauteville. Une salle du rez-dechaussée servait de prison, et, dans une autre, les vassaux payaient les redevances féodales, et rendaient les aveux, dus au seigneur. Dans la salle au-dessus, on tenait la justice. Un gibet était planté à l’extrémité de l’une des avenues du château.

Hauteville-la-Guichard dépendait de la baronnie de Say, à Quettreville, dont Marigny avait été démembré. Dans le mois de mars 1431, Jean Bareton, écuyer, devenu seigneur de Hauteville-la-Guichard, rendit aveu au seigneur baron de Marigny, pour son fief de Hauteville, qui comprenait le patronage de l’église, un parc enclos de murs et de fossés, un manoir avec colombier, étang, pêcherie, etc. [9]

Dans le cours du XVIIe siècle, on comptait à Hauteville trois fiefs nobles.

Le fief de Hauteville appartenait à Charles II de Rohan, duc de Montbazon, comte de Montauban et prince de Guémené. Il se trouvait dans la famille de Rohan, parce que Louis Ier de Rohan avait épousé Marie de Montauban, fille et unique héritière de Jean, sire de Montauban, décédé au mois de mai 1466, seigneur de Marigny, Remilly, Landal et Crépon, conseiller et chambellan du roi, maréchal de Bretagne, bailli du Cotentin, grand maître des eaux et forêts, et maréchal de France. [10]

Jean de Montauban avait acheté, en 1461, les fief, terre et seigneurie de Hauteville-la-Guichard, et les avait réunis à sa baronnie de Marigny : Guyon d’Espinay, seigneur du Bois-du-Lys, les lui avait vendus pour 1800 écus d’or. En 1575, au mois de juin, le prince et la princesse de Guémené échangèrent cette terre et seigneurie contre celle de Rochefort, appartenant à Henri de Silly, chevalier, comte de la Roche-guyon : ils la rachetèrent plus tard, en 1582.

On voyait, avant la révolution de 1789, sur un des murs de l’église, près d’une fenêtre, l’écusson des Rohan-Guémené, marquis de Marigny, et seigneurs de Hauteville.

Le seigneur de Marigny possédait dans la paroisse de Hauteville une futaie de 80 arpents, en partie close de murs, et un château que M. de Guer, marquis de Marigny et seigneur de Hauteville-la-Guichard, remplaça par une belle habitation moderne, qui fut vendue pendant la révolution, et détruite avant d’avoir été terminée. Le marquis de Guer a été, en 1789, le dernier seigneur de Hauteville.

Le fief Louvel appartenait au marquis de Dampierre, seigneur du Lorey.

Le fief Vanlous [11] était à François Le Jolly, sieur de Villiers et de Vanlous, capitaine de dragons. Il était possédé, en 1645, par Arthur de Clamorgan, écuyer, sieur de Carmesnil, conseiller du roi, lieutenant-général civil et criminel au bailliage de Saint-Sauveur-Lendelin. Il parait que primitivement ce fief avait appartenu à la famille du Bouillon ; car, on trouve que Julien du Bouillon, seigneur de Gouey, du Bouillon et de Vanlous, et Melchior Bellin, écuyer, seigneur de la Rivière, de la paroisse de Hauteville-la-Guichard, sergenterie de Gascoing, prouvèrent, le premier que Jean du Bouillon, son bisaïeul, seigneur de Gouey et de Vanlous, et procureur du roi au bailliage du Cotentin, avait été annobli au mois de janvier 1581 ; et l’autre que la noblesse de sa famille remontait à 1610. [12] La famille du Bouillon portait d’argent à trois aigles de sable. Melchior Bellin épousa Charlotte Le Trésor, fille de Jacques Le Trésor, écuyer, sieur de l’Arthurye, à Montreuil, qui lui-même avait pour père Jean Le Trésor, écuyer, sieur de la Delairye.

Sur le domaine du Bouillon, il existait autrefois un château composé d’un corps principal et de deux pavillons, entouré d’eau et précédé d’un pont-levis entre deux tourelles. Il appartenait, eu 1560, à Jean du Bouillon qui le transmit à son fils, Julien du Bouillon.

D’après un rôle de la taille, dressé en 1591, les habitants de Hauteville-la-Guichard furent imposés à 370 écus d’or.

La religion réformée parait avoir eu de nombreux partisans dans la paroisse de Hauteville ; car, on voit qu’en l’année 1616 on acheta vingt-six perches de terre, afin d’établir un cimetière destiné à ceux qui professaient cette religion. Ces vingt six perches coûtèrent six livres tournois. [13]

Hauteville-la-Guichard a vu naître, en 1551, Jean Heroard, qui acquit, comme médecin, une telle réputation qu’en l’année 1601 Henri IV le nomma premier médecin du dauphin, depuis Louis XIII, et le chargea d’écrire, jour par jour, tout ce qui concernait la santé, le tempérament et les inclinations du jeune prince. Lorsque le dauphin monta sur le trône, Heroard lui resta attaché, et continua son journal. Possesseur d’une grande fortune, il devint seigneur de Vaulgrigneuse. Il mourut à Paris, le 8 février 1628, laissant plusieurs ouvrages, et entre autres le journal que lui avait demandé Henri IV, et qu’il intitula Ludovicotrophie.

Source :

Portfolio

Jean Heroard 1551-1628

Notes

[1] Dumoulin. Histoire de Normandie, livre VI.—Th. Licquet, Histoire de Normandie, tome II, page 59.

[2] Plusieurs pièces de terre qui dépendaient de ce domaine portent encore le nom de Pièces des Bois.

[3] Il était fils de messire Thomas-François Dancel du Tot, écuyer, et de Suzanne Mauviel. On trouve aussi Jean-Auguste Danviel, écuyer, sieur du Tot, chevalier de Saint Louis, ancien capitaine de grenadiers du régiment de Guienne. Henri du Tot était lieutenant des armées du roi, en 1652, et le chevalier du Tot fut brigadier des armées de France, en 1696. Voir supra, page 103, v° Annoville.

[4] Mss. de M. Toustain de Billy.

[5] Recueil des historiens de France, tome XI. pages 260 et suivantes.

[6] Ecce nos de pauperibus infimisque parentibus processimus, et stérile rus Constantini, vacuosque necessariis rébus pénates reliquimus, et profecti Romam cura magno timoré vix pertransivimus. Orderic. Vital, libr. VII.

[7] Non ad pugnandum, sed ad regnandum genitos. Fazel ou Fazelli, de Rebus Siculis, decades duae.

[8] La Société d’Archéologie, d’Histoire naturelle et d’Agriculture du département de la Manche avait, le 19 décembre 1849, dans la séance de sa section d’Archéologie, adopté la proposition de l’un de ses membres, et dont l’initiative appartenait à M. le curé d’Hauteville, d’élever un monument sur l’emplacement de l’ancien domaine des Tancrède. Cette proposition jusqu’à ce jour est restée sans effet.

[9] Inventaire de la terre de Marigny, un volume in-f°.

[10] Inventaire de la terre de Marigny.

[11] Le nom de Vanlous ou Vanloue figure sur la carte de Cassini. C’est le nom d’une rivière qui traverse plusieurs paroisses des cantons de Saint-Sauveur et de Périers.

[12] Recherches sur la Noblesse dans la Généralité de Caen, en 1666. par Guy Chamillard.

[13] Inventaire de la terre de Marigny