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Le Plessis - Notes historiques et archéologiques


Le Plessis, Plessys, Plaiseiz, Plaisiacum, Plaissitium, Plaisseium, Plesseyum.

Le mot plessis signifie, dit-on, un bois taillis.

La paroisse du Plessis a deux églises, une église ancienne et une église construite récemment.

L’ancienne église a été réparée et a reçu des additions. La nef a été allongée de quinze pieds, et une chapelle ajoutée vers le sud.

Le mur septentrional de la nef est du XIe ou XIIe siècle ; il offre encore des pans d’opus spicatum, et est percé de deux fenêtres du XVe siècle, qui en ont remplacé d’autres petites, cintrées et étroites. Le mur, vers le midi, ne présente que des fenêtres insignifiantes.

Le chœur est du XVe ou XVIe siècle. Les contreforts sont butés sur les angles, ainsi que cela se pratiquait à cette époque.

La voûte du chœur et celle de la nef sont en bois.

Un oculus a été ouvert dans le mur occidental nouvellement construit.

Une tour quadrilatère et terminée par un petit toit à double égout est placée au nord, en dehors de l’église. [1]

La nouvelle église se compose du chœur, d’une nef et de deux chapelles ; toutes ses fenêtres sont rondes ; elle est, dans toutes ses parties, voûtée en plâtre. Sa couverture est en ardoise. Le mur absidal et ceux des chapelles sont à pans coupés.

Une tour devait être placée à l’occident, à l’extrémité de la nef ; elle n’était pas encore élevée, lorsque je visitai l’église.

La cloche actuelle du Plessis appartenait, avant 1789, à l’église d’Appeville ; elle porte l’inscription qui suit :

L’AN 1771 J’AI ÉTÉ BÉNITE ET NOMMÉE FÉLICITÉ
PAR DISCRÈTE PERSONNE M. JACQUES LEFEBURE,
CURÉ DE LA PREMIERE ET GRANDE PORTION D’APPEVILLE.

Le tableau qu’on voit dans l’église, derrière l’autel, représente sainte Barbe, la patronne des mineurs ; elle tient une palme à la main. On distingue d’un côté l’établissement de sondage des mines, et de l’autre, les ruines du vieux château. Les armes qu’on voit au bas de ce tableau sont, sans doute, celles du donateur, M. de Castellane.

L’église est sous le vocable de saint Quirin, ou Quérin. Elle payait une décime de 18 livres, et dépendait de l’archidiaconé du Bauptois et du doyenné du même nom. Le patronage appartenait à l’abbaye de Lessay, à laquelle l’église avait été donnée par Robert de la Haye. L’abbé de Lessay percevait deux gerbes et le curé la troisième avec le casuel, ce qui, dans le XIIIe siècle, lui valait 3Û livres. On trouve que le curé avait en plus, dans le XIVe siècle, un manoir presbytéral et 10 acres de terre aumônée.

Prieuré

Le Livre blanc nous apprend qu’il existait, dans la paroisse du Plessis, un prieuré nommé prieuré de saint Ermeland : in dicta parrochia est prioratus de sancto Ermelando, et que, dans le prieuré, il y avait deux chapelles : in dicto prioratu sunt due capelle. Ce prieuré payait une décime de 60 livres. Peut-être avait-il été anciennement une paroisse ou une section de paroisse ; car on le trouve désigné par ces mots : ecclesiam sancti Ermelandi [2] de Plesseyo, et sancti Ermelandi juxta Plesseyum ; il était desservi par des religieux bénédictins. [3] On cite comme prieur de Saint-Ermeland, en 1757, discrète personne Bon-Michel de Langevin, curé de Gerville ; en 1762, Messire Jean Pommerée, prêtre, doyen de l’église royale et collégiale de Saint-Georges de Vendôme.

Richard Turstin Haldup et Eudes Capel, son fils, donnèrent à l’abbaye de Lessay l’église de Saint-Erbland ou Herbland et la dîme de leur part du manoir du Plessis : et de ecclesia beati Herblandi illam partem quam ibi habebant....et rectas decimaciones de sua parte de manere que appellatur Pleisseiz et de omnibus exitibus illius manere. [4]

Une des chapelles dont parle le Livre blanc est sans doute la chapelle Sainte-Anne-des-Bois qui existe sur la paroisse du Plessis.

Faits historiques - Camp Romain

On voit encore, entre les limites des cantons de la Haye-du-Puits et de Périers, et notamment sur les communes de Laulne, de Lithaire et du Plessis, quelques mouvements de terrein qui sont indiqués comme ayant été l’emplacement de camps militaires qu’occupaient les Gaulois et les troupes commandées par Publius Crassus que César avait envoyé, comme son lieutenant, pour soumettre à la domination romaine tous les peuples celtiques qui habitaient notre pays.

La voie romaine d’Alleaume à Coutances passait par le Piessis. Une de ces colonnes ou pierres milliaires que les Romains plaçaient sur leurs grands chemins pour marquer les distances, se trouvait sans doute au Plessis : un domaine nommé la Millerie, et dont le nom figure sur la carte de Cassini, semble du moins attester ce fait et en conserver le souvenir.

Château du Plessis

Le château du Plessis remonte à une date antérieure à la conquête de l’Angleterre. Il est placé sur une éminence d’où le visiteur domine un vaste horizon, la route de Périers à Prétot, ainsi que plusieurs églises et les immenses marais de Gorges et du Plessis : son emplacement est très-étendu et très-pittoresque, mais son état de dégradation empêche d’en bien indiquer la circonscription primitive.

Il existe, au centre de la place, une motte ou butte haute d’environ quinze mètres, au-dessus de laquelle s’élevait une tour ronde, dont on voit encore quelques pans d’une maçonnerie en pierres inégales jetées et noyées dans un bain de mortier. Cette tour dont les ruines sont aujourd’hui couvertes de lierre, avait près de cent pieds de circonférence ; l’épaisseur des murs est d’environ sept pieds.

A l’ouest, où la forteresse était le plus facilement accessible, où elle était même presque sans défense, se trouvait, pour la protéger, une double enceinte encore très-visible.

Le château, à l’est, était défendu par la coupe rapide du terrein.

Au sud, le Mauloir, qui prend sa source dans la paroisse de Gerville, près de Montcastre, baignait le pied de la colline du château. C’était de ce côté que se trouvait l’entrée de la forteresse ; on y arrivait par un chemin creux que dominait le plateau, et qui conduisait directement au pied du donjon ; les logements existaient dans la tour centrale. Pour entrer dans la place, il fallait faire un détour et prêter le flanc à ceux qui défendaient le château.

Le moulin qu’on remarque au pied de la forteresse et que le Mauloir met en mouvement, se nomme depuis des siècles le Moulin du Plessis ; il appartient aux héritiers du maréchal Sébastiani.

Le château-fort du Plessis appartenait à Grimoult, banneret du Val-de-Vire, l’un des barons normands qui se révoltèrent, en l’année 1047, contre le jeune Guillaume, duc de Normandie, et lui firent courir les plus grands périls.

Guillaume se trouvait à Valognes, lorsqu’il apprit que les barons du Cotentin et du Bessin, Néel de Saint-Sauveur, Grimoult du Plessis, Renaut, comte du Bessin, soulevés par Guy de Bourgogne, avaient secrètement formé le projet de se saisir de lui et de le faire périr ; mais laissons parler la Chronique de Normandie :

« Et estans lesdits seigneurs appoinctez et alliez avec ledit Guy, ils conspirèrent ensemble prendre par aguet et mettre à mort Guillaume le bastard. Cestuy Grimoult estoit capitaine du chasteau du Plessis, entre Coustances et Carantan. Et, comme ceste entreprise eust esté délibérée à Bayeux, entr’eux y eust un fol de la ville nommé Gallet, avec lequel le duc Guillaume s’esbatoit volontiers, et luy donnoit de ses vestements. Lequel Gallet ouit dire et vid que Neel le Vicomte, Regnauld, Grimoult du Plessis et leurs gens s’armoyent, et entendist que c’estoit pour aller prendre et meurdrir le duc Guillaume à Vallongnes. Et pour la folie d’iceluy Gallet, ils ne se cachoient de luy : neantmoins il print un baston sur son col et ne cessa de cheminer nuiot et iour, tant qu’il vint à Vallongnes deuant minuict. Il heurta lourdement de son baston à la porte du logis où estoit le duc Guillaume disant qu’il vouloit parler à luy. Et pour chose qu’on luy sceust demander, ne voulut dire ce qui le menoit qu’il ne parlast au duc Guillaume auquel il dit qu’il estoit en danger d’être prins et tué, s’il n’y donnoit promptement ordre. Car tels et tels qu’il lui nomma, sont en armes près d’icy, pour vous appréhender. Ledit duc Guillaume fut tant effrayé qu’il ne scavoit quel conseil prendre. Et voyant que ledit Gallet ne cessoit de crier, fuyez, fuyez ou vous estes mort, il saillit promptement de son lict, et print ses chausses, sa chemise, et s’affluba d’un manteau seulement, descendit à l’estoble, print un cheval et monta dessus, et s’en partit chevauchant grand trainvers les Veez de St Clément, et tost après qu’il les eust passées, il ouyt un bruit de cheuaux, pour lequel il se cacha derrière une haye pensant que fussent ses ennemis, lesquels chevauchoyent roidement par troupes vers les Veez. Et quand ils furent tous passez, il pensa qu’il y avoit danger pour luy d’aller à Bayeux, pour ce il tira son chemin entre Bayeux et la mer, et tant chevaucha qu’au poinct du iour il arriva en un village nommé Ry. [5] Et comme Dieu le voulut, le seigneur dudit village estoit levé séant à sa porte, prest à s’en aller hors à ses affaires. Quand il veid venir le duc Guillaume chassant son cheval lassé deuant luy d’une houssine, qui ne pouuoit plus aller auant et que ledit Guillaume fut approché dudit seigneur, et eurent salué l’un l’autre, en demandant le chemin de Falaise, ledit seigneur de Ry va recognoistre le duc Guillaume, et luy dit Saincte Marie mon Seigneur, qui vous meine ainsi, et en si pauure équipage. Qui estes vous, dit Guillaume, qui me cognoissez. Par ma foy, dit le gentilhomme, on m’appelle Robert de Ry, et tient de vous ce village, sous le comte de Bessin. Découvrez moi votre affaire hardîment, et ne me celez rien, car en vérité ie vous sauueray comme moy mesmes. Le duc Guillaume luy récita tout le fait, et comme il estoit menacé et conlrainct fuyr. Cela entendu, le gentilhomme le fit entrer en sa maison, et le fit repaistre, luy bailla un cheval frais et appela ses trois fils, beaux escuyers, leur disant, voicy vostre droict seigneur, montez à cheval, et sur toute l’obéissance que vous devez à luy et à moy, ie vous commande que vous le conduisiez à Falaise, et vous gardez d’entrer en ville, en bourg, ou village, ni en grand chemin. Et après le congé prins, cheuaucherent grande erre, et passèrent la rivière de Souspendant [6] à gay, et vindcent arriuer à Falaise où ils furent receus à grand’ioye. Quand Robert seigneur de Ry eust acheminé le duc Guillaume, il demeura en sa maison sans parfaire le voyage qu’il auoit entreprins et si bien que le bruit seroit tost répandu de la fuitte et poursuitte du duc Guillaume. Et comme il estoit séant en sa porte, voicy venir une grande troupe de cheuaucheurs qui venoyent la bride auallée, de la part de Constantin, et le vont assermenter s’il auoit veu Guillaume le bastard. Par ma foy, dit-il, voye-le-cy aller, il ne pourroit pas eslre loing : car son cheval est moult travaillé. S’il vous plaist i’ray auec vous, nous le rateindrons. Tantost ledit Robert monte à cheval, les mena au contraire du chemin que tenoit le duc Guillaume. Et quand ils vinrent qu’ils ne le pouuoient recouurer, ils donnerent congé audit Robert qui s’en retourna en sa maison. »

On est heureux, en lisant ce récit, de voir les sentiments de fidélité qui animaient le seigneur de Ryes pour son prince malheureux : cette fidélité fait un contraste parfait avec la trahison de Grimoult du Plessis.

« Le commun bruit estoit au pays que le duc Guillaume estoit mors ou prins, dont le peuple estoit tout effrayé, et plaignoit fort sa fortune, en maudissant Grimoult du Plessis et tous ses complices. »

Néel de Saint-Sauveur et Grimoult du Plessis, apprenant que Guillaume s’était réfugié dans Falaise, n’osèrent pas entreprendre le siège de cette place qui était fortifiée et à l’abri d’une attaque imprévue ; mais bientôt Guillaume les attaqua, et leur livra, le 10 août 1047, cette fameuse bataille du Val-ès-Dunes, où les principaux chefs de la conjuration furent les uns tués et les autres faits prisonniers.

Grimoult du Plessis avait d’abord échappé ; mais le duc Guillaume fit tant par ses practiques que Grimoult du Plessis fut prins. Ce seigneur était un des chefs les plus redoutables de la conjuration formée contre le duc de Normandie ; aussi Robert Wace fait-il dire à Guillaume, lorsqu’il rapporte les plaintes de ce prince contre les seigneurs révoltés, qu’il ne doit haïr personne autant que Grimoult. [7]

Ce traître fut conduit à Rouen [8] où il mourut vers 1048. [9]

« Et comme un chevalier [10] de Lusignen nommé Selle, eut appelé Grimoult traistre, luy imposant que par sa menée la trahison auoit esté conspirée à rencontre du duc Guillaume, dont ledit Grimoult se voulut deffendre en champ de bataille, au iour du duel assigné entre eux, Grimoult fut trouué mort en son lit, en la prison de Rouen où il estoit gardé, et fut inhumé les fers aux pieds, à la chappelle sainct Marc, et furent ses biens et héritages donnez moictié à nostre dame de Bayeux, et l’autre moitié à l’abbaye de Caen. » [11] Dans la charte de donation en faveur de l’église cathédrale de Bayeux, Grimoult du Plessis est qualifié de traître et de parjure. [12]

Guillaume fit démolir les forteresses de ses ennemis, et notamment le château du Plessis. Rien ne porte à penser que depuis lors ses fortifications aient jamais été relevées. Si, dans les anciennes chartes en faveur des abbayes, et surtout de celle de Lessay, on trouve désignés Turstin Haldup, Eudes, son fils, les Robert, les Richard et les Raoul de la Haye, comme seigneurs da Plessis, nulle part il n’est fait mention de leur château. Sous le règne de Henri II, duc de Normandie, la seigneurie du Plessis appartenait à un seigneur de la Haye : Radus de Haia duo milites et dimidium de honore de Plesseio.

Lors de la rédaction du registre des fiefs, la châtellenie du Plessis appartenait au roi, et elle devait le service de quatre chevaliers : Honor du Pleisseiz quem rex tenet in manu sua débet servicium quatuor militum. Philippe-Auguste la donna avec d’autres terres à Richard de Vernon, en échange du château de Vernon. Depuis lors, cette châtellenie, devenue fiefferme, perdit son importance. Louis XIV la concéda aux ancêtres du duc de Coigny qui, déjà, possédaient d’autres biens dans la paroisse du Plessis.

La fiefferme et les marais du Plessis relevaient du roi en son domaine de St Sauveur Lendelain : une enquête du 23 octobre 1590 fait preuve de cette relevance. Le marais du Plessis se nommait aussi le marais le Roy, parce qu’il appartenait au roi.

On voit qu’Etienne Adam, de la paroisse du Plessis, sergenterie de Lessay, élection de Carentan, prouva, en l’année 1666, que sa famille était d’ancienne noblesse.

Mine du Plessis

« Beaucoup d’indices, dit M. de Caumont, semblent annoncer la présence de la houille ou charbon de terre dans le département de la Manche ; mais le terrein houillier le mieux caractérisé se montre dans la commune du Plessis. Il se compose de couches de grès feldspathique, de poudingues quartzeux, et surtout de schistes argileux, noirâtres, qui contiennent des empreintes de fougère. [13] A 86 mètres de profondeur commence le terrein houillier.

Plusieurs puits ont été creusés ; mais le puits de Sainte-Barbe est celui qui jusqu’à présent paraît avoir donné la plus grande quantité de charbon.

La concession et la propriété des mines du Plessis remontent à 1787 ; elles appartiennent aujourd’hui à M. le comte de Castellane qui a, pendant plusieurs années, employé pour leur exploitation un système de sondage connu sous le nom de système Kind, et qui promettait de beaux résultats. De nouvelles études faites récemment par un habile ingénieur ont fait espérer, à l’aide de quelques travaux, des succès, pareils à ceux obtenus à la mine de Littry.

Source :

Notes

[1] Cette église, que les habitants opposés à la construction de la nouvelle espéraient conserver, lorsque je la visitai, devait être prochainement démolie. La nouvelle église présente cet avantage qu’elle est plus au centre de la paroisse que l’ancienne.

[2] On trouve écrit Ermeland, Ermelandus, Hermeland, Hermenlandus.

[3] Ce prieuré est aussi nommé prieuré de Saint-Erbland, du nom de son saint patron, Erbland, en latin Ermen-Landui et Hermelandus, qui naquit vers l’an 639, fut abbé d’Aindre, en Bretagne, et mourut vers 718. — Moreri, V° Erbland.

[4] Gall. christ., tome XI, Instr. Eccl., col 225 et 226.

[5] Ryes, commune de l’arrondissement de Bayeux.

[6] Il n’y a pas de rivière de Souspendant ou de Foupendant : la chronique s’est trompée sur ce point. Guillaume passa l’Orne au bas du Coudray, et traversa peut-être la forêt de Cinglais à Foupendant ; mais dans ce lieu qui est élevé, il ne coule point de rivière.

[7] E se plenist des deus Hamon (seigneur de Thorigny)
E de Guion le Burgenion (Guy de Bourgogne)
E de Grimout ki l’vont traïr ;
Ne deit nul homme tanl haïr.
(Roman de Rou, vers 8934 et suivants.)

[8] Grimout del Pleisseiz a pris
Et à Roem en prisun mis ;
Se il le prist il out raisun,
Kar il l’eust par traisun,
Ce dist, à Valuignes murdri, Quant un fol, Golet l’en garni.
(Roman de Rou, vers 9344.).

[9] Fu trouvé mors en la gaole (geôle) ;
Mult par en fut fet grant parole :
Si cum il ert enchaenez,
Od li buies fut enterrez. (buies : fers, ferrements)
(Roman de Rou, vers 9338 et suivants.)

[10] Le lecteur remarquera que dans la chronique l’u remplace le v.

[11] Chronique de Normandie, page 75, édit. de 1589.

[12] Gall. christ., tome XI, Instr., Eccl. Bajoc., col 65.

[13] Annuaire du département de la Manche, 1830-1831, page 113.