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Le Loreur - Notes historiques et archéologiques


Le Loreur, Loreour, Loreor.

L’église n’offre rien d’intéressant. Elle a été refaite pendant la période moderne. Ses fenêtres sont de forme carrée ; le chœur et la nef sont voûtés en bois. La tour est carrée, et terminée par un toit en bâtière.

Le mur absidal est droit, et la sacristie, qu’on y a adossée, est à pans coupés

On remarque dans le cimetière un bel if.

L’église est sous le vocable de Notre-Dame. Elle était taxée à 35 livres de décime, et dépendait de l’archidiaconé de la chrétienté et du doyenné de Saint-Pair. Le seigneur du lieu présentait à la cure.

Dans le XIIIe siècle, Roger Murdac avait le patronage. Le curé avait tout le casuel, et toutes les dîmes sur le fief de Geoffroy Murdac ; mais, sur celui de G. de Brenville, il n’avait qu’une gerbe. Les deux autres appartenaient à l’abbé du Mont-Saint-Michel : abbas de Monte duas garbas in isto feodo.

On lit dans un aveu de l’an 1327 : «  Fouques de Beauchamps escuyer tient en la paroisse du Loreour une vavassorie qui est tenue de M. Ricart de Courcy et aussi en tient une acre en la paroisse de la Meurdraquère qui est tenue de M. Guillaume de Braé et vallent les deux de revenus 4 liv. »

Un Jean Le Loreur donne au trésor de l’église de Saint-Etienne-le-Vieil, à Caen, en 1390, une rente à prendre sur une maison et un jardin, situés dans cette ville, rue à l’Escrivain, pour avoir sa sépulture, ainsi que celle de sa femme, dans la chapelle Sainte-Catherine de cette église.

Sous le règne de Louis XIV, on comptait au Loreur quatre fiefs nobles. Une extension du fief et de la baronnie de Bréhal appartenait au duc de Longueville.

Le fief de Gastiqny ou Glatigny, dont jouissait noble dame Néel, dame de la Morandière.

Le fief de la Beslière.

Et le fief du Poirier. Ce dernier appartenait aux religieux du Mont-Saint Michel, et était une extension de leur baronnie de Saint-Pair. François Brohon de Boisval, contrôleur du roi, et lieutenant en la vicomté de Granville, en était le sénéchal.

On trouve comme seigneurs et patrons du Loreur, dans le XVIIIe siècle, Denis du Breuil, écuyer. Il était fils de Pierre du Breuil, sieur de la Réauté.

Jean-André Le Boucher de Glatigny, vicomte de Granville.

Et Luc-François Le Boucher de Vallefleur, seigneur du fief de la Beslière.

Jean-Baptiste Asselin, chevalier de Saint-Louis, était aussi seigneur en partie du Loreur.

Après lui, ce fut son fils, qui était capitaine de cavalerie, gendarme de la garde du roi et chevalier de Saint-Louis.

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