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Le Mesnil-Bonant - Notes historiques et archéologiques


Le 20 novembre 1972, les communes de Gavray, Le Mesnil-Hue et Le Mesnil-Bonant signent un arrêté de fusion-association qui prend effet le 1er janvier 1973. Le Mesnil-Bonant fusionne complètement avec Gavray le 1er août 1988, date d’effet de l’arrêté de fusion simple du 19 juillet 1988.


Le Mesnil-Bonant, Mesnillum Bornenc, Mesnillum Bournenc.

L’église est sans intérêt architectonique. Les fenêtres n’ont aucun caractère. Le chœur et la nef sont voûtés en forme de tonneau. A droite, entre chœur et nef, il existe une petite chapelle.

La tour, placée à l’extrémité de la nef, est carrée et se termine en bâtière. A chacun des angles, à la naissance du toit, on remarque un animal paraissant avoir la forme d’un chien ou d’un lion. Cette partie de l’église est du XVIIe siècle, ainsi que l’indique la date de 1656 qu’on lit sur un des murs.

La croix du cimetière date de l’année 1666.

On lit sur une pierre tumulaire :

CI GIT LE CORPS DE M. MARIN ANTOINE LE FEBVRE
NÉ EN CETTE PAROISSE LE 28 AVRIL 1755
ET Y DÉCÉDÉ LE 19 MAI 1828
BON FILS BON MARI BON PÈRE ET BON AMI.
PRIEZ DIEU POUR LUI.

L’église est sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Elle payait 18 livres pour décime, dépendait de l’archidiaconé du Val-de-Vire et du doyenné de Gavray. Le patronage appartenait à l’abbaye de Hambye : il lui avait été donné en l’année 1210 par Raoul de Grosfarto, alors seigneur du Mesnil-Bonant. Le curé avait toutes les dîmes que les religieux lui avaient abandonnées à condition qu’il leur fournirait, à la Chandeleur, douze marcs de cire. Il avait droit dans la forêt de Gavray au bois nécessaire à son chauffage ; il y pouvait aussi faire pâturer ses bestiaux : dictus rector habet calfagium et pastum bestiarum suarum in foresta Gavreii. En l’année 1210, Hugues de Morville confirma cette donation faite à l’abbaye de Hambye de l’église et du patronage du Mesnil-Bonant. [1]

On trouve qu’en 1201, Rodolphe, alors curé du Mesnil-Bonant, donna au chapitre une rente, payable au synode de Pâques, afin qu’on lui chantât un obit dans l’église cathédrale.

La paroisse du Mesnil-Bonant relevait entièrement du roi, à cause de la châtellenie de Gavray.

Source :

Notes

[1] Mss. de Toustain de Billy