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Montcarville - Notes historiques et archéologiques


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Montcarville est une ancienne commune de la Manche. Elle fusionne avec Linverville et Gouville-sur-Mer en l’an III de la République.


Montcarville, Monscarvilla.

La paroisse de Montcarville est réunie celle de Gouville ; mais elle a conservé son église, dans laquelle l’office divin est célébré. Cette église, dont la tour se termine par un toit en bâtière, n’offre aucun intérêt.

Lors de la rédaction du Livre noir, le patronage de Montcarville appartenait à Guerard de Gratot. Le curé, Richard de Gratot, percevait toutes les dîmes, et la cure valait 40 livres.

En l’année 1330, Radulphe du Saussey, seigneur de Gratot, avait le patronage de Montcarville. Alors il était dû pour la chape de l’évêque quinze sols, et le presbytère, appartenant à l’église, contenait une acre de terre. Item capa domini episcopi valet quinque solidos. Presbiteratus pertinens dicte ecclesie continet unam acram terre.

D’après le registre des fiefs en Normandie de l’année 1257, le roi possédait alors le fief de Montcarville par suite de confiscation. Ce fief devait le service d’un demi-chevalier. Hoc quod tenet rex apud Nicorp. et Torvillam et Montcarvillam et Girarcot (Gratot) debet servicium dimidii feodi militis.

Dans le cours du XVIIe siècle, on comptait à Montcarville deux fiefs nobles qui relevaient de celui de Gratot ; l’un, le fief de Montcarville, et l’autre le fief de Grucy ou de Grouchy, appartenaient au seigneur de Gratot.

Il y avait aussi à la même époque deux moulins qui rapportaient 200 livres de revenu au marquis de Gratot. L’un se nommait le Moulin Gruchy, et l’autre le Moulin Tichard.

On trouve qu’en l’année 1778 Montcarville avait pour seigneur et patron Luc-Marie du Homméel de Gratot, et après lui, Guillaume-François Douessey.

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