Le50enligneBIS

Dragon (Hér.)


DRAGON simplement dit, s’entend du terrestre qui doit avoir deux pieds, et la queue en pointe comme le serpent.

  • d’après La Vraye et parfaite science des armoiries ou Indice armorial
    Pierre Palliot — Dijon, 1660

DRAGON, subst. masc.Animal qui paraît de profil dans l’écu, avec une tête, une poitrine et deux pattes de devant assez semblables à celles du griffon, à l’exception de la langue qui se termine en pointe de dard ; ses ailes imitent celles des chauves-souris et sont étendues ; le reste de son corps est terminé en queue de poisson, tournée en volute, le bout élevé. Voyez Amphistère.

On dit langué de la langue du Dragon, lorsqu’elle est d’émail différent.

Les poètes attribuent aux Dragons la garde des choses précieuses et des trésors ; ils nous apprennent que c’était un Dragon qui gardait le jardin des Hespérides ; qu’un autre Dragon gardait la Toison d’Or ; ce qui signifiait métaphoriquement que ce Jardin et cette Toison étaient confiés à des hommes courageux et vigilants.

  • d’après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
    Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816

DRAGON. Animal fabuleux, ou chimérique, représenté en armoiries, avec une tête et deux pattes de devant, semblables à celles du griffon, le corps et la queue tiennent du serpent, les ailes sont celles de la chauve-souris. Les extrémités de la langue et de la queue, sont en forme de dard.

  • d’après l’Alphabet et figures de tous les termes du blason
    L.-A. Duhoux d’Argicourt — Paris, 1899

PNG - 50.9 ko