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Cherbourg - Ancien château


NDLR : Texte de 1824 : Voir source en fin d’article


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es conjectures qui ne sont pas dénuées de probabilité donnent au château de Cherbourg une origine romaine. En le faisant démolir, vers 1688, M. de Vauban crut y reconnaître des restes de maçonnerie romaine. [1] L’opinion d’un pareil homme est d’un grand poids ; et, ce qui semble la confirmer, c’est que Cherbourg est bâti sur l’emplacement d’une station romaine. Je crois l’avoir démontré dans un mémoire particulier. [2]

Orderic Vital et Guillaume de Jumiège [3] parlent du séjour d’Aigrold, roi de Danemarck, à Cherbourg, vers 945. Ce séjour donne encore un nouveau degré de probabilité à l’opinion qu’il y avait alors un château.

Un acte de l’an 1026 parle clairement de ce château ; il y est nommément désigné dans la liste des donations que fit alors le duc Richard III à la princesse Adèle, fille du roi Robert, en l’épousant. Dans cet acte, il nomme le château de Cherbourg, castellum Carusburc. [4]

Le duc Guillaume (le Conquérant) fonda un hôpital à Cherbourg ; [5] il fit bâtir l’église du château sous l’invocation de la Ste Vierge, et y établit des chanoines réguliers, [6] en conséquence d’un vœu qu’il avait fait à Cherbourg même, durant une très-grave maladie, plusieurs années avant de conquérir l’Angleterre.

Le château de Cherbourg est cité parmi ceux du Cotentin dont Henri, avant d’être roi, fit réparer ou augmenter les fortifications. [7]

En 1112, le même prince y fit enfermer le comte de Bellesme,un de ses plus grands ennemis, avant de le faire transférer au château de Warcham. [8]

Après la mort de Henri Ier, Geoffroy, comte d’Anjou et le comte Etienne-de-Blois se disputèrent avec acharnement sa succession. Cherbourg, long-temps au pouvoir du comte de Blois, fut pris en 1142 par son concurrent. On trouve, dans l’historien de Geoffroy, des détails curieux sur le château de Cherbourg et sur sa force à cette époque. [9]

Le parti du comte de Blois prévalut encore long-temps en Angleterre. Mathilde, femme du comte d’Anjou et mère du roi Henri II, résida fréquemment au château de Cherbourg durant ce temps, quand elle ne fut pas occupée en Angleterre à faire la guerre à Etienne-de-Blois. [10]

Le règne de Henri II fut pour le château de Cherbourg un temps de paix et de splendeur. Ce prince y séjourna fréquemment ; il y passa souvent les grandes solennités de l’année avec la reine Eléonore, et une cour nombreuse et brillante : tous les historiens contemporains en font foi. Je vais citer quelques exemples de ce séjour :

La fondation et surtout la construction de l’abbaye de Cherbourg appartiennent autant à Henri II qu’à l’impératrice Mathilde, sa mère. Le soin des travaux de ce monastère y attira très-souvent ce prince ; si j’entreprenais de vous indiquer minutieusement toutes les époques de son arrivée ou de son séjour à Cherbourg ; si je voulais surtout vous citer les historiens modernes, qui donnent rarement leurs garants, cet article serait hors de proportion avec ceux des autres châteaux ; forcé d’abréger, je me restreindrai aux solennités que Henri passa dans celui de Cherbourg. On sait quelle importance les ducs de Normandie, rois d’Angleterre, attachaient à ces grands jours de fête. On sait qu’ils les passaient dans les principaux châteaux de leurs domaines avec toute la splendeur possible. [11] Les auteurs contemporains nous ont laissé les noms de plusieurs de ces châteaux, soit en Normandie, soit en Angleterre. J’ai remarqué, parmi ceux de Normandie, les noms de Bayeux, Caen, Bures et Cherbourg.

Robert, abbé du Mont-Saint-Michel, contemporain de Henri II, qui le traitait avec beaucoup de distinction, nous apprend que ce prince passa les fêtes de Noël à Cherbourg, en 1158, avec la reine Éléonore, qui venait d’arriver d’Angleterre en Normandie. Le même auteur rapporte qu’il y tint encore la solennité de Noël, en 1160, après avoir pendant quelque temps attendu à Barfleur un vent favorable pour passer en Angleterre.

On pourrait élever quelques doutes sur les années précises de ces deux séjours au château de Cherbourg, qui sont un peu avancés ou reculés par les différents auteurs qui les rapportent. Il serait facile d’éclaircir ces petits embarras de chronologie ; mais les faits sont constants, et ce n’est pas ici le lieu de discuter des dates.

Parmi plusieurs autres séjours du même roi à Cherbourg, je ne citerai plus que celui de 1181 ; ce fut l’année de la dédicace de l’église. Henri avait eu trop de part à sa construction pour négliger une aussi grande fête. On consacrait rarement les églises des abbayes en Normandie sans que le duc se trouvât à la cérémonie. Cette fois Henri avait un motif tout particulier pour ne pas y manquer. Fondée par sa mère, l’église de l’abbaye avait été en grande partie construite et achevée aux frais de Henri. L’histoire nous apprend en outre qu’il s’embarqua à Cherbourg, la même année, pour passer en Angleterre. [12] Voilà un des premiers exemples que je trouve d’un pareil embarquement : c’était presque toujours à Barfleur que les rois d’Angleterre s’embarquaient alors pour passer dans leur royaume, et même cette fois Henri y était venu comme à l’ordinaire, lorsqu’il fut rappelé à Gisors par des affaires pressantes. [13]

Le château de Cherbourg ne paraît pas avoir été habité par Richard Cœur de Lion ; il vint deux fois particulièrement dans le Cotentin, et ce fut à Barfleur qu’il descendit. Un historien seul lui fait passer la nuit dans un château du Cotentin, en 1194, et Buris nocte quievit. [14]

Les contemporains ne parlent pas non plus d’un séjour du roi Jean-Sans-terre à Cherbourg. Repno rapporte des actes qu’il signa à Carentan. On voit qu’il signa aussi à Barfleur, le 10 février 1199 ( 1200), une chartre en faveur de l’abbaye de Cherbourg, pour lui confirmer le patronage des églises de Gatteville et de Barfleur. [15] Mais je n’ai rien trouvé qui me prouve que ce roi ait résidé à Cherbourg.

Le château de Cherbourg fut une des places fortes de Normandie, qui repassèrent tranquillement, sponte suâ, sous la domination de Philippe-Auguste, au commencement du XIIIe siècle. Est-ce à cette soumission volontaire qu’il faut attribuer la prédilection de ce roi en faveur du port et du commerce de cette ville. Je ne rapporterai pas les privilèges et les avantages dont elle fut l’objet ; ceci serait étranger au château, dont l’article a plutôt besoin de réduction que d’être allongé.

Pendant près d’un siècle, il n’en est plus parlé. Walsingham rapporte que, vers 1295, la flotte d’Yarmouth [16] fit une descente à Cherbourg, et que les Anglais pilleront l’abbaye et la ville ; le château échappa aux ravages d’une troupe qui n’avait ni le temps ni les moyens de l’assiéger.

Cependant le gouvernement, convaincu que, si les fortifications du château de Cherbourg avaient pu le garantir cette fois d’un coup de main, elles ne résisteraient pas à une attaque sérieuse, y fit faire des réparations et ajouter beaucoup d’ouvrages, qui, en 1346, arrêtèrent une armée considérable. [17] On voit, par le récit d’un contemporain, que la ville ne put résister aux Anglais, mais que le château était trop fort pour qu’ils osassent l’attaquer ; « et vindrent les Anglais en une bonne grosse et riche ville qui s’appellait Chierebourg, mais dans le Chastel ne purent y entrer pour le grant nombre de gens d’armes ; sy passèrent outre. » (Froissart).

Par la cession définitive du Cotentin, faite, en 1355, à Charles-le-Mauvais, roi de Navarre, [18] Cherbourg devint la principale forteresse de la domination de ce prince, qui fit tant de mal à la France. Son alliance avec l’Angleterre lui apprit bientôt à connaître toute l’importance de cette place durant le reste du XIVe siècle ; ce fut là que débarquèrent presque toujours les troupes Anglaises et Navarroises qui ravageoient la Normandie, quand elles étaient les plus fortes, et qui s’y retiraient en sûreté, dès qu’elles ne pouvaient plus tenir la campagne.

Peu après la cession du Cotentin, le roi de Navarre trouvant que les fortifications faites au château de Cherbourg, soixante ans auparavant, ne répondaient plus à l’importance de la place, y en fit faire de nouvelles bien plus considérables. Elles ont subsisté avec peu de changements jusqu’à la fin du XVIIe siècle, que Louis XIV les fit démolir, parce qu’elles n’étaient plus tenables. Mais, avant cette époque, ce château soutint trois sièges mémorables, l’un en 1378, l’autre en 1418, le troisième en 1450.

Ce fut le fameux du Guesclin qui assiégea cette place en 1378. Il venait de réduire toutes les autres forteresses du Cotentin. Elle fit à ses troupes victorieuses une résistance telle qu’après un siège long et meurtrier, il fut forcé de se retirer. Voici comment Froissart raconte la levée du siège de Cherbourg, « à grant mise démourèrent les Français devant Chierebourg, jusque bien avant dans l’yver et à petit de conquert. S’y advisirent que ils gastaient leur temps et que Chierebourg était imprenable et que tout rafraichissement, tant de gents d’armes comme de vivres, leur pouvait venir par mer : parquoy les Français se deslogèrent et misrent bonne garnison à l’encontre de Chierebourg, chest à savoir : à Montbourg, aux ponts d’Oue, à Carentan, à Saint-Lô et à Saint-Sauveur-le-Viconte. Puys donna le Connestable congié à tous ceulx de sa route, et se retrahit chacun en son lieu, et fut en l’an MCCCLXXVIII. »

Froissart raconte peu après les promesses de la garnison de Cherbourg, sous les ordres de Jean Harleston, et la défaite de Guillaume des Bordes, qui commandait les troupes françaises du Cotentin ; ce récit très-intéressant allongerait trop ma lettre. Je l’omets à regret, pour me borner à ce qui regarde plus particulièrement la château de Cherbourg.

Le roi de Navarre l’avait cédé aux Anglais pour une somme d’argent et pour un temps qui finissait en 1393. [19]. Au mois d’octobre de cette année, Jean Golafre, qui en était gouverneur pour le roi d’Angleterre, en fit la remise au fils de Charles-le-Mauvais, qui rendit le prix de l’engagement avec celui de l’artillerie et des provisions. Les commissaires navarrois en prirent possession au nom de leur prince ; cette remise excita en Angleterre de violentes réclamations.

En 1404, le roi de Navarre vendit à la France la ville et le château de Cherbourg, pour une somme de 200,000 livres (l’argent était à 5 francs le marc), dont une moitié fut payée comptant ; pour l’autre, on lui engagea les revenus du domaine de Provins. [20]

La France, qui avait fait tant de frais pour recouvrer cette forteresse, ne la posséda pas longtemps. Les troupes victorieuses de Henri V commandées par le duc de Glocester, vinrent quelques années après « assiéger la ville et le chastel de Cherbourg. C’était la plus forte place de la duché et mieux pourveue de vivres et habillements de guerre, et y fut le siége environ dix mois que oncques ne furent secourus, et enfin Messire Jehan d’Angennes, [21], qui en était gouverneur, capitula. » Les Anglais en furent paisibles possesseurs durant trente deux ans, et en firent leur boulevard et la principale forteresse de Normandie ; ils la mirent dans un tel état de défense que les Français n’osèrent l’attaquer, jusqu’à l’entière réduction de la province. Ce fut encore là que vint descendre,au commencement de 1450 (on comptait alors 1449 ), le sire Thomas Kiriel, qui commandait l’armée Anglaise à Formigny, où les Français remportèrent une victoire décisive.

Quelques mois après cette victoire, le connétable de Richemont vint assiéger Cherbourg. Après une belle défense, Thomas Gouel, qui en était gouverneur, se rendit le 12 août 1450 ; le roi Charles VII en donna le commandement au sire du Bueil, qui venait d’être nommé amiral de France à la place de Prégent-de-Coctivy, tué à ce siège peu de temps auparavant. [22] La garnison Anglaise était de deux mille hommes.

Depuis la réduction de Cherbourg, tous les ans, le 12 du mois d’août, dans le diocèse de Coutances, on fait mémoire de la délivrance de la Normandie. L’antienne qui se trouve dans le bréviaire du diocèse pour cette commémoration faisait une allusion si frappante à la position de la France durant le temps de la république, qu’on jugea à propos de la supprimer dans l’Ordo constitutionnel. Voici le texte de cette antienne : « Omnis populus certabat in cunctis tribubus dicens ; Rex liberavit nos de manu inimicorum nostrorum, et ipse salvavit nos. Usquequo siletis et non reducitis Regem. » L’héritier du trône était alors dans une terre étrangère ; on conçoit que cette antienne ne devait pas être à l’ordre du jour.

L’artillerie française, dirigée par Jean Bureau, avait accéléré la reddition du château ; [23] on s’aperçut que ses fortifications ne pouvaient plus tenir toutes les fois qu’on les attaquerait avec du canon. Cependant on fut long-temps sans songer à leur insuffisance. Entre le règne de Charles VII et les guerres de religion, la Normandie jouit d’une paix profonde, et les fortifications du château de Cherbourg conservèrent leur ancienne réputation. On continua de les regarder comme très importantes ; mais le comte de Matignon, qui, en 1563, fit de cette forteresse sa place d’armes en Normandie, était loin de partager à cet égard la sécurité du public : il est certain que, si le comte de Montgommery eût pu l’y attaquer avec des forces supérieures et une artillerie nombreuse, la place n’était pas tenable. [24]

Dans un mémoire présenté au gouvernement par le comte de Matignon, peu après la prise de Montgommery, chef des protestants en Normandie, on voit que Cherbourg était susceptible de peu de défense.

Après les pertes que les protestants avaient essuyées dans le Cotentin,en 1574, leur parti ne put jamais s’y relever. La Ligue ne fut pas assez inquiétante dans ce pays pour engager le gouvernement à s’occuper des fortifications de Cherbourg : durant les guerres de la Fronde, cette place suivit le parti opposé au gouvernement. Ce fut de là que Le comte de Matignon, fils de celui dont je viens de parler, fit venir du canon, en 1649, pour attaquer le château de Valognes, qui tenait pour le roi. [25]

Vers 1687, Louis XIV entreprit de faire faire à Cherbourg un port considérable, et de le fortifier, d’après un projet très-étendu et approprié aux progrès qu’avait faits la défense des places. Le fameux Vauban y fut envoyé : il reste des copies du plan qu’il donna ; on y remarque tous les détails topographiques de l’ancien château. Quelques travaux furent commencés en 1688 ; bientôt ils furent suspendus, et enfin totalement abandonnés, [26] en 1689, par ordre de la Cour : on détruisit et ces nouveaux ouvrages et les anciennes fortifications.

On ne tarda pas à sentir la faute qu’on avait faite : on voulut la réparer. Au commencement du XVIIIe siècle, quelques travaux furent entrepris et faits à la hâte ; mais l’épuisement des finances les fit laisser dans un état insuffisant pour garantir la ville d’un coup de main.

En 1758, quoique la garnison de Cherbourg fût considérable, et la presqu’île pleine de troupes, les Anglais prirent la ville sans opposition. Ils en restèrent tranquilles possesseurs durant huit jours, démolirent les fortifications, emportèrent l’artillerie et même les cloches, et ne se retirèrent qu’après avoir fait payer une forte rançon aux habitants.

Le détail des travaux entrepris à Cherbourg depuis 1780 est étranger à mon sujet : quant ils furent commencés, le château n’existait plus depuis près d’un siècle ; le terrain en avait été aplani ; des habitations en couvraient l’emplacement ; rien n’indiquait plus la place d’une forteresse jadis importante, sinon peut-être le nom de Rue du château, dont on soupçonne à peine l’origine.

La rivière passait sous les remparts de cette forteresse et pouvait facilement en remplir les fossés.

Un mémoire de M. de Vauban se trouve au dépôt du génie militaire. On y voit des détails curieux sur l’état du château avant sa démolition.

Les tours étaient de hauteur inégale et de structure différente ; toutes avaient des mâchicoulis et un petit parapet au-dessus. Les courtines du donjon avaient des mâchicoulis, des parapets et un chemin de ronde tout autour.

La plus haute tour du donjon avait seize toises (96 pieds) de hauteur, depuis le fond du fossé, sur cinq toises de diamètre. La hauteur des autres tours était depuis quatorze toises jusqu’à dix.

Les courtines, entre les tours du donjon, avaient chacune dix toises d’élévation et il y avait un puits dans le donjon.

La chapelle était très-grande, mais très-basse. Elle avait autrefois servi d’église paroissiale : on y voyait encore les fonts baptismaux.

Le château portait encore les marques des sièges qu’ils avait essuyés, et notamment du dernier. Dans son mémoire, M. de Vauban recommande de boucher les trous des boulets qui sont dans les courtines. Il était d’avis qu’on fit réparer le donjon et les murs de la ville.

Je suis entré dans beaucoup de détails sur ce château, parce qu’il n’existe plus, parce qu’il était le plus considérable du pays, et parce que ces détails peuvent jeter quelques lumières sur la construction des forteresses du moyen âge. Beaucoup des grands châteaux de ce temps furent construits sur un plan analogue à celui de Cherbourg.

L’abondance des renseignements que j’ai trouvés sur ce château est telle qu’en supprimant une grande partie des détails, cet article sera hors de proportion avec la plupart des autres ; c’est la seule fois dans cet arrondissement que j’aurai éprouvé une sorte d’embarras de richesses. Vous allez apercevoir un embarras contraire pour le reste de l’arrondissement. Je serai forcé de vous rappeler que je ne vous ai annoncé que des recherches. Dans quelques lieux, comme à Gréville, je serai réduit à vous dire qu’il a dû exister ici un château dans le moyen âge. Quoiqu’il en soit, j’ai prévu cet embarras, et mes doutes, même dans ce cas, ne seront pas sans utilité, s’ils peuvent mettre d’autres personnes, et particulièrement celles qui sont sur les lieux, dans le cas de chercher avec plus d’apparence de succès ce que j’ai désigné d’une manière incertaine.

Source :

Notes

[1] Extrait d’un mémoire du Maréchal de Vauban, au dépôt du génie militaire, à Cherbourg.

[2] Mém. de la société des Antiquaires de France, tome 4 p. 274 et 275.

[3] Orderic Vit. apd. Normann. script. collect., p. 619.

[4] Apud Acherii spicileg. tome 7, in-4°, page 203 ; tome 3. édition in-folio.

[5] Wace, Roman de Rou.

[6] Gall. Christ, tome XI, col. 940 et ibid, inter instrument, dioc. Constant, col. 229

[7] Orderic Vital apd. Normann. Scrip., p. 689.

[8] Hutchins Dorset. Florent. Wigorn. Orderic Vital.

[9] Joann. Maj. Monast. Monach. Hist. Gaufrid. Andeg. Comit., p 113 et seqq., éd. de Bochel.

[10] V. les Gesta Stephani. Reg. apd. Duchesne passim, et les historiens contemp. dans les collect. anglaises.

[11] Cet usage aboli par Guillaume-le-Roux et Henri Ier, fut rétabli par Henri II. V. Rob. de Monte passim.

[12] Roger de Houcden apd. Savile, Collect. Angl. Scriptornm, p. 350.

[13] V. mon article de Barfleur.

[14] Matth. Paris, ad ann. 1194.

[15] Cette chartre est citée par l’abbé de Billy, hist. mss. du Cotentin, article Barfleur.

[16] Walsingham in Edwardo, apd. Camden, Scrip. Anglo. Norm., p. 64. Tous les historiens de Cherbourg sont embarrassés de traduire Nauta geamuthensis.

[17] Hist. de Madame Retau, pag. 52.

[18] Traité de Valognes, apd. Martenne, miscellan. epistolar., page 132.

[19] V. Rymer... Villaret, Hist. de France, tome 9, p. 151.

[20] Trésor des Chartres. Layette de Navarre.

[21] V. Lefèvre de St. Rémy, apd. le Laboureur, hist. de Charl. VI.

[22] Hist. du connét. de Richemont. Chartier. Monstrelet. Hist. des grands officiers de la couronne, v. amiraux.

[23] Voir Villaret.

[24] Hist. du maréchal de Matignon, p. 54.

[25] Masseville, Hist. de Normandie, tome 4, p. Regist. de l’état civil de Valognes, an 1649.

[26] Trigan, vie de M. Paté, p. 14 et 15. Les travaux furent continués jusqu’au mois d’octobre 1688 ; le reste de cette année et la suivante, ils furent démolis.