1932
Équipage | 1 officier, 5 officiers-mariniers, 10 quartiers maîtres et matelots |
Gréement | Goélette paimpolaise à huniers |
Débuts | 8 février 1932 |
Longueur hors-tout | 37,50 m |
Longueur de coque | 25,30 m |
Maître-bau | 7,20 m |
Tirant d’eau | 3,60 m |
Voilure | 424 m² (9+3 voiles) |
Déplacement | 227-275 tonnes |
Capacité | 15 à 25 élèves stagiaires |
Motorisation | diesel Baudouin (285 ch) |
Chantier | Chantier naval de Normandie Fécamp |
Armateur | École navale Lanvéoc-Poulmic |
Port d’attache | Brest France |
La Belle Poule est, avec sa jumelle l’Étoile, une goélette à hunier, appelée aussi goélette paimpolaise. Elle a été construite en 1932 à Fécamp , dans la Seine-Maritime. C’est une réplique de goélette morutière de Paimpol.
Avec l’Étoile, elle participa à la Seconde Guerre mondiale dans les Forces navales françaises libres et les 2 goélettes arborent légitimement le pavillon de beaupré à la croix de Lorraine, (d’autres bâtiments de la marine nationale arborent aussi ce pavillon de beaupré mais seulement parce qu’ils reprennent le nom d’un bâtiment ayant appartenu aux FNFL).
Toujours active, elle sert actuellement à l’entraînement des futurs chefs du quart passerelle de la Marine nationale et participe souvent aux rassemblements de gréements traditionnels, notamment à l’Armada de Rouen en 1989, 1994, 1999,2003 et 2013.
De plus, elle est l’héritière d’une tradition de frégates de la Marine royale puis Nationale dont le nom serait issu d’un bateau corsaire célèbre sous François Ier, la Belle Paule.
La première fut une frégate de 26 canons, armée en 1765 à Bordeaux, et qui participa au premier combat de la guerre d’indépendance des États-Unis,
La seconde portait 40 canons et fut construite à Nantes entre 1801 et 1802. Capturée en 1806 par les Anglais, elle fut débaptisée pour servir dans la Home Fleet.
La troisième a été lancée en 1834. Ce fut elle qui ramena les cendres de l’Empereur de Sainte-Hélène en 1840.