Il n’y a pas de vieux messieurs, il n’y a que des femmes maladroites.
Ce qui m’intéresse, c’est la vie des hommes qui ont échoué car c’est le signe qu’ils ont essayé de se surpasser.
Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française.
En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.
Il suffit d’ajouter militaire à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique.
La vie m’a appris qu’il y a deux choses dont on peut très bien se passer : la présidence de la République et la prostate.
Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout quand elles sont veuves.
Les fonctionnaires sont les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal.
Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c’est déjà trop.
Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique.
Un escalier de ministère est un endroit où des gens qui arrivent en retard croisent des gens qui partent en avance.
Une dictature est un pays dans lequel on n’a pas besoin de passer toute une nuit devant son poste pour apprendre le résultat des élections.
Notes
[1] Georges Benjamin Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d’État français, radical-socialiste, président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920