Le50enligneBIS
> Paroisses (autres) > Autres départements de Normandie > Haute-Normandie > Eure - 27 > Beaumont-le-Roger (27) > Histoire > Une commune normande sous l’Ancien régime (Vieilles / Beaumont-le-Roger)

Une commune normande sous l’Ancien régime (Vieilles / Beaumont-le-Roger)

Par Pierre-Nicolas HERVIEU (1820-1898)


NDLR : Vieilles, voir : Les noms de lieux de l’Eure attestés de 911 à 1006 (Lieux : NEA … WAM)


Table des matières

Table des matières

AVANT-PROPOS

I : NOTICES SOMMAIRES. : P. 1
Sur Beaumont et sur Vieilles - La Comté de Beaumont en 1313 ; tenanciers du roi (400 environ) ; noms disparus, autres qui ont survécu ; noms modernes

II : SUR L’ORIGINE DE VIEILLES, ETYMOLOGIE. : P. 11
Epoque gallo-romaine. - La villa, le domaine tirent leur nom du propriétaire ; plus tard, c’est l’inverse

III : ORIGINES DU RÉGIME FÉODAL. : P. 23
Considérations générales ; Laboulaye, Fustel de Coulanges, Troplong. - Pratiques dolosives usitées du VIe au Xe siècle pour dépouiller le petit propriétaire, et renouvelées à Vieilles, par le seigneur Blanfuné, en 1736-1737. - Bénéfice, patronat, clients, vassalité. Différents types de féodalité, d’après Louis de Neuville

IV : APOGÉE ET DÉCADENCE DE LA FÉODALITÉ. : P. 41
Etat des personnes et des biens. - Aînesses à Vieilles, tènements, nûments, hôtes, paysans, bordiers - Distinctions dans les fiefs. - Droits des seigneurs .- Devoirs des vassaux, rentes, redevances, prières, regards de mariage ; origine et déviation du mot ; polémique entre Veuillot (droit du seigneur) et Dupin ; un vestige de cet usage existe encore à Jersey, et se retrouve dans les maisons souveraines.- On répéta longtemps l’obligation des regards de mariage dans les aveux. - Devoir de guet et garde au château de Beaumesnil. - Le retrait féodal, les treizièmes ; la saisie féodale ; un spécimen à Vieilles. - Passage de saint Augustin, inséré dans la Coutume de Normandie. - Pratiques bouffonnes, bizarres, à Beaumont. - L’histoire fait son œuvre logique par des voies mystérieuses - Droits des vassaux.

V : INVASION DES NORMANDS. - LES DUCS DE NORMANDIE. : P. 83
Partage des terres.- Les Grandes lignes de l’organisation hiérarchique de la propriété foncière à la suite de la conquête normande. - Vieilles et Beaumont aux mains de Richard II vers l’an 1007. Les grands fiefs à la fin du Xe siècle en Normandie. Les populations se soulèvent contre la féodalité. Sanglante répression

VI : LES SEIGNEURS DE VIEILLES, APRÈS LES DUCS. : P. 93
Judith. - Abbaye de Bernay. - Onfroi de Vieilles. - Roger de Beaumont. - Ses descendants. - Beaumont confisqué sur Robert II, par Philippe-Auguste, en 1204.

VII : TERRE DE VIEILLES AUX MAINS DES D’HARCOURT, MAISON DE BEAUMESNIL ET DE LEURS ACQUÉREURS. : P. 117
Les deux fiefs, celui de Vieilles et celui du Hom, portent l’empreinte féodale des d’Harcourt : Haute Justice, tabellionage : distinction à suivre. - Plan.

VIII : FIEF DE VIEILLES. : P. 121
Suite des d’Harcourt et de Jeanne de Meulan jusqu’à l’invasion anglaise.

IX : DOMINATION ANGLAISE. : P. 127
Envahissement. - Emigration. - L’héroïque Perrette de la Rivière, dame de la Roche-Guyon. - La châtelaine du Hom expulsée par les Anglais. - La justice de Beaumont transférée à la Rivière-Thibouville. - Brochure de Louis de Neuville sur la conduite des Anglais à l’égard des Français coupables de résistance ; quelques noms se retrouvent. - Excès des conquérants avoués par eux. - Etat de désolation du pays.- Enfin ils partent ; actions de grâces existant encore dans le diocèse de Bayeux ; légende rectifiée sur le clocher de Beaumontel.

X : RETOUR AUX TOURNEBU. : P. 155
Les Tournebu reprennent leurs fiefs de Beaumesnil et de Vieilles.

XI : FAMILLE DE LORRAINE : P. 157
Jean de Lorraine. - Ses successeurs. - Charles de Lorraine. - Présentations à la cure de Vieilles. - Claude Eléonore de Lorraine, baronne de Beaumesnil mariée à Louis Gouffïer.

XII : MAISON DE NONANT ET DE CHAMILLY. : P. 165
Château de Beaumesnil. - Pierre Lefranc, curé de Vieilles, tente d’établir une verrerie ; empêché. - Etat du fief de Vieilles de 1615 à 1633. - Inventaire des titres. - 123 tenures à Vieilles ; même nombre au Hom ; morcellement. - Bail de la recette de la prévosté de Vieilles. - Misère agricole. - Terres à Bray « non cultivées et inutiles » comme aujourd’hui. Amères réflexions. - Les de Chamilly vendent à Blanfuné le fief de Vieilles ; la suzeraineté reste aux barons de Beaumesnil jusqu’en 1789 ; les ducs de Béthune-Charost ; le duc de Montmorency ; comtes de Maistre.

XIII : NICOLAS BLANFUNÉ, SEIGNEUR DE VIEILLES. : P. 181
Son auteur, eslu, marchand de toiles. L’homme sensible du XVIIIe siècle apparaît à Vieilles.- Le subdélégué ; douceurs et fadeurs (Taine). - Nicolas Blanfuné fils, seigneur de Vieilles ; ses titres et qualités ; commensal, écuyer d’emprunt, noblesse viagère. - Sa maison ; ses augmentations. - Etude sur le personnage, sur sa manière et ses trucs. - Représentation qu’il donne (1736, 1737), des pratiques dolosives usitées à l’enfance de la féodalité, selon Fustel de Coulanges. - Epilogue - Aveux féodaux - Mort de Blanfuné.

XIV : DE CHAMBOR, SEIGNEUR DE VIEILLE (1744 à 1778). : P. 207
Seigneur de Vieilles, lieutenant général ; doyen du Conseil supérieur ; son greffier Chambellan. - Picard ; la taille, la fiscalité ; mariage de Mlle de Chambor, dont la petite fille a été Mlle d’Anneville ; souvenir de la famille d’Osmoy - Lutte des parlements. Parlement Maupeou. - Péripéties, cadastre, amertume du Conseil supérieur. - De Chambor rentre à Vieilles - Un petit-fils de Blanfuné intente clameur lignagère en 1775 pour retirer le fief de Vieilles des mains de de Chambor. - Instance ; appel au parlement. - Débouté de la demande. - Mort de de Chambor. - Sa postérité. - Son petit-fils aîné. - Alphonse Michel de Vieilles. - Mme de Sacy.

XV : SEIGNEURIE DU HOM. : P. 251
Les d’Aché. - Aveu à Charles de Lorraine (1582). - Redevances. - Bouton de rose.- La rose sous la féodalité ; chapel de roses. - Les filles n’héritaient qu’à défaut de frère ; réserve à partage ; néanmoins tendresse des anciens pour leurs filles. - Mot de Juvénal : filia dulcior - Vente du Hom à Guy D’Aché (1607). - Aveu aux Guy d’Aché, nûment des Aulnays relevant de deux seigneuries. - Féodalité nouvelle - Guy Chambellan, seigneur du Hom. - Hervieu, avocat, sieur du Hom. - Hervieu de Beauficel ; sa mort au Hom. - Dupont de l’Eure devient propriétaire du Hom par suite d’une souscription des libéraux. - Toutes les formes dithyrambiques épuisées. - Critique de Thureau-Dangin. - Ancien manoir du Hom. - Théophile Doucet. - M. Lottin de Laval.

XVI : VIEILLES A L’ETAT DE COMMUN, DE COMMUNE. : P. 281
Les voisins et voisines au vieux temps, dans l’Ecriture, dans le Bigorre - Les syndics, les collecteurs, création des communes en 1789. - Depuis l’an VIII (Taine) les premiers administrateurs - La commune de Vieilles réunie pour le spirituel à Beaumont (1794).- Projet pour le civil. - La commune proteste, et demande à rester à l’état de commune - La question revient. - Dupont de l’Eure. - Vains efforts.- La réunion est prononcée le 28 décembre 1825. - Nicolas Adam nommé adjoint d’une commune qui n’existe plus. - Réflexions mélancoliques. - En 1837, retour offensif. - On s’agite, on pétitionne, on épluche les signatures. - Charmantray. - L’erreur en commun, la folie du nombre. - Petite flèche décochée à nos envahisseurs par le bambin, le combattant de 1825.- Le fétiche ; l’image à Beaumont.

XVII : PAROISSES, ÉGLISES ET CHAPELLES. : P. 307
Saint-Martin. - Saint-Laurent (léproserie Notre-Dame de Vieilles). - Fabrique de l’église. - Fondations religieuses ; revenus et charges de la fabrique en 1786 ; - Le Prévost de Beaumont. - Mobilier de l’église transporté à Bernay avec en plus « deux cordes ». Il resta une cloche, plus tard transférée à Beaumont. - Mot de Joseph de Maistre. - Clergé. - Coquerel, dernier curé - L’église de Vieilles et le cimetière vendus à Mme Picard et revendus à M. de Sacy.

XVIII : INSTITUTIONS JUDICIAIRES. : P. 329
Vicomté et bailliage de Beaumont - Haute Justice et tabellionage de Vieilles - Où sont les registres de la haute justice et les minutes du tabellionage ? - Officiers du bailliage (du XIXe au XVIIIe siècle) - Avocats, parmi lesquels l’illustre Ferey, le plus savant d’entre eux. - L’échiquier. - L’audience, la cohue, le prétoire, à Jersey, Pont-Audemer, Beaumont, Vieilles. - Un gibet neuf. - Mangerie ; dicton populaire. - Quelques procès remarquables. - Neubourg incendié deux fois. - Procès Cauchin et Chambellan.

POSTFACE