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La lune


généralités

La Lune est l’unique satellite naturel de la Terre. Elle est le cinquième plus grand satellite du Système solaire, avec un diamètre de 3 474 km. La distance moyenne séparant la Terre de la Lune est de 384 467 km.

La Lune est le premier et le seul objet non terrestre visité par l’Homme. Le premier à y avoir marché est l’astronaute américain Neil Armstrong le 21 juillet 1969. Après lui, onze autres hommes ont foulé le sol de la Lune, tous membres du programme Apollo.

Calcul de la phase lunaire

La lune tourne autour de la Terre en un peu plus de 27 jours (27 j 7 h 43 mn 11,5 s), mais pendant cette révolution, la Terre avance d’environ 1/12 sur son orbite autour du soleil. Or comme la révolution de la Terre et de la Lune sont dans le même sens, cela se traduit par le fait que pour revenir à une même phase, la lune doit faire sa révolution (27j, et donc même position relativement à la Terre) plus 2 jours. Ce qui en fait 29 (29 j 12 h 44 mn 2,8 s, et donc même position relativement à l’axe Terre-Soleil).

- Année tropique : elle correspond au retour du soleil à la même hauteur lors du passage du méridian. Sa durée et (365,242199 jours) soit 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 46 secondes

- Lunaison : C’est la durée moyenne du retour des phases de la lune. Sa durée et de (29.530588 jours). La lunaison est la base de calcul dans la calendrier lunaire (calendrier hégire) et le calendrier lunaire-solaire comme le calendrier juif.

- 1 jour d’année bisextile est oté tous les cent ans sauf en 2000.


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Lune rousse

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lune rousse

La Lune rousse, en astronomie, est un phénomène optique de diffusion de la lumière qui se produit durant les éclipses de Lune.

La Lune prend une apparence rousse à chaque fois qu’elle est basse sur l’horizon, car la lumière du Soleil qui l’éclaire est filtrée en passant au travers de l’atmosphère terrestre. C’est pour la même raison qu’elle prend aussi une couleur rougeâtre lors des éclipses de Lune, car si la lumière solaire est pour l’essentiel bloquée par l’ombre de la Terre, la Lune reçoit quand même de la lumière diffusée lors de la traversée de l’atmosphère terrestre.

En français, la « lune rousse » est parfois qualifiée abusivement de « lune de sang » ou « lune sanglante », à cause d’une mauvaise traduction littérale de l’expression anglaise blood moon.

Lune bleue

blue moon

photo Corinne Banse le 31 janvier 2018

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Lune bleue sur Lom’ner

Une lune bleue est une pleine lune « supplémentaire » qui se produit lorsqu’une année comporte 13 pleines lunes, au lieu de 12 lors d’une année habituelle. L’adjectif « bleu » ne signifie pas pour autant que la lune prenne une teinte particulière lors du phénomène.

Février ne comportant que 28 jours lors d’une année non bissextile, il peut arriver qu’il ne se produise aucune pleine lune pendant ce mois. Il est donc possible de rencontrer une année avec 13 pleines lunes sans aucune en février, c’est-à-dire que deux mois de l’année possèdent deux pleines lunes. Une telle « double lune bleue » se produit en janvier et mars, en janvier et avril, ou en janvier et mai4, environ quatre fois par siècle. Le phénomène s’est produit en 1961 et en 1999 (pleines lunes des 2 et 31 janvier, et des 2 et 31 mars) ; il se reproduira en 2018. Il est également possible qu’un mois de février ne possède aucune pleine lune, mais que la lune bleue précédente ne se produise pas en janvier, mais en décembre de l’année précédente.

librations

La Lune présentant toujours le même hémisphère à la Terre (sa rotation étant synchrone, c’est-à-dire sa période de révolution étant égale à sa période de rotation), on appelle librations les phénomènes permettant à un observateur à la surface de la Terre de voir plus de 50 % de la surface de la Lune.

Ces phénomènes peuvent prendre quatre formes : les librations en longitude, les librations en latitude, les librations parallactiques et les librations physiques.

L’ensemble de ces phénomènes de libration au cours de lunaisons successives permet d’observer environ 59 % de la surface lunaire depuis la surface terrestre. Toutefois, les zones supplémentaires ainsi offertes à l’observation sont très déformées par l’effet de perspective, et rendent difficile l’observation de ces régions depuis le sol. Seules les sondes automatiques, par un survol régulier, en permettent l’étude topologique précise.