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Bassas da India


L’atoll est composé d’une barrière de corail circulaire de douze kilomètres de diamètre6 et de 35,2 kilomètres de circonférence ceinturant intégralement un lagon peu profond et reposant sur un mont sous-marin volcanique.

Les terres émergées de Bassas da India représentent 0,2 km2 de superficie et sont quasiment totalement submergées à marée haute car ne culminant qu’à 2,4 mètres d’altitude5. Par conséquent, la faune et la flore aérienne sont totalement absentes et l’île est inhabitable.

En revanche, d’après le magazine Géo, cela fait de Bassas da India « une traîtresse » : « cette sirène attire les Ulysse des temps modernes dans ses filets de corail, grâce à un piège diabolique » qui explique que l’on trouve sur place « une épave par-ci, une frégate échouée par-là, plus loin une vieille ancre rouillée... ». Le piège en question tient au fait que dès que la mer monte, l’îlot disparaît peu à peu, et seuls quelques rochers affleurent encore de l’eau.

Sur cet atoll sont notamment répertoriées les épaves suivantes7 :

le navire amiral de la flotte portugaise, le Santiago, échoué en 15858, le navire de la compagnie anglaise des Indes, le Sussex, échoué en 17389

Faune

La présence de requins des Galápagos a été signalée en 2003, ce qui est une première dans le canal du Mozambique.

Histoire

Bassas da India aurait été découverte par un marin portugais, Gaspar Gonçalves, et fut positionnée pour la première fois par l’Italien Coronelli. Les marins lui donnèrent les noms de Baixo da India (Gonsuales), Bayos da Indya (Pilestrina, 1511), Baxos de la India (Diogo Ribeiro, 1529), Basses de Judie (carte de Henri II en 1542), Syrtes Indie (Sanuto, 1588), Basse Juive (De Mannevilette, 1770) pour finalement recevoir son nom d’aujourd’hui, Bassas da India, par le Britannique Owen en 1825.

Bassas da India devient une colonie française le 31 octobre 1897 en exécution de la loi du 6 août 1896.