Le50enligneBIS

Henry Gréville - bio


Fille de Jean Fleury, écrivain haguais et professeur à Paris, elle l’accompagne en Russie quand il devient lecteur en littérature française à l’Université impériale de Saint-Pétersbourg. Elle y étudie les langues et les sciences avant d épouser à Paris en 1873, Émile Durand, professeur de droit français et amateur d’art.

Elle commence à écrire dans le Journal de Saint-Pétersbourg, puis, de retour en France, en 1872, elle prend le nom de plume d’Henry Gréville, en référence au village de ses parents. Elle écrit des romans sur la société russe et publie dans la Revue des deux mondes, le Figaro, la Nouvelle revue, le Journal des débats, le Temps…

Auteur prolifique, s’essayant au théâtre comme aux nouvelles, à la poésie comme au roman, elle a été à son époque, un écrivain à succès. Son manuel pour l’Instruction morale et civique pour les jeunes filles a été réédité 28 fois entre 1882 et 1891.

Jules Barbey d’Aurevilly lui consacre un chapitre de ses Bas bleus : « C’est encore une femme, à ce qu’il paraît, ce monsieur-là ! La mascarade des pseudonymes continue... (…) Cette revenue du pays des neiges, a tout de suite percé la neige de l’indifférence publique, si dure aux débutants. Elle est une perce-neige heureuse ! Elle en a la pureté… Elle a la pureté de la plume, cette chose maintenant plus rare que le talent. ». Guy de Maupassant dit d’elle : « De toutes les femmes de lettres de France, Mme Henry Gréville est celle dont les livres atteignent le plus d’éditions. Celle-là est surtout un conteur, un conteur gracieux et attendri. On la lit avec un plaisir doux et continu ; et, quand on connaît un de ses livres, on prendra toujours volontiers les autres. »

Elle est morte emportée par une congestion à Boulogne-sur-Seine (Boulogne-Billancourt).


source : wiki


trouvé 3 rues Henr Gréville, une à Cherbourg, une à Angers (entre la rue Franklin et la rue Joachim-du-Bellay) et une à Menton.


Portfolio

Henry Gréville rue Henry Gréville à Menton rue Henri Gréville à Angers