Ferblantier

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C‘est un marteau de ferblantier

l’indice était une marmotte, la caisse à outils du ferblantier d’aujourd’hui, qui travaille avec le couvreur.

énigme de jcd

patronymes :

on dit aussi dinandier ferblantier, marchanf poëlier ou encore chaudronnier.

La ferblanterie consiste à produire des d’objet avec des feuilles de fer mince trempées dans de l’étain en fusion.

Le ferblantier est celui qui fabrique ou qui vend des outils ou ustensiles en fer-blanc souvent ménagers tels que par exemple les casseroles, les bassines, les assiettes, les lanternes en fer recouvert d’une fine couche d’étain.

C’est une appellation professionnelle provenant de fer-blanc, un acier doux recouvert d’une fine couche d’étain

Elle désigne aussi :
Des ouvriers ou artisans fabriquant des ustensiles de ménage ou de jardinage en acier galvanisé. Cette profession a pratiquement disparu de nos jours. Dans certaines régions de montagne, notamment en Suisse et en Haute-Savoie, des ouvriers et artisans couvreurs-zingueurs, posant et façonnant des ouvrages de toiture en acier galvanisé. Dans ces régions, il s’agit donc un métier du bâtiment.

OUTILS DU MONDE
Auteur : Hubert Comte
Editions de la Martinière

Revêtue d’une fine couche d’étain, la feuille de fer ne craint pas la rouille. Par ailleurs le métal est solide pour un faible poids. Faciles à confectionner, les objets de fer-blanc étaient bon marché. Bien naturellement, ils régnaient dans la cuisine (la louche, l’écumoire, l’entonnoire, la passoire, la boule à faire cuire le riz, les diverses râpes à légumes), la salle à manger (la cruche, la cafetière, la lampe à huile, l’huilier), les transports et travaux divers (le bidon à lait, la burette à huile du camionneur, du garagiste, du mécanicien de locomotive) ou encore dans la réserve, sous forme de boîtes à biscuits ou de bocaux à épices. La boîte verte du naturaliste et la réserve d’eau de l’aquarelliste sortaient aussi des mains du ferblantier.

Son outillage se limitait à peu de chose. Ciseaux et cisailles, mobiles ou fixes, servant à découper les feuilles de fer blanc suivant des patrons et des gabarits. Une enclume, non pas munie de cornes comme celle du maréchal-ferrant mais rectiligne pour qu’on puisse, en tournant régulièrement la pièce de métal, la façonner en cylindre. D’autres, plus compliquées sur lesquelles on peut former deux demi-tubes que la soudure associera.

Evidemment, les marteaux larges ou ronds, étroits ou plats seront les artisans de ce merveilleux passage de la feuille plate au volume creux du récipient. Comme l’aiguille chez le tailleur, c’est le fer à souder qui scellera la rencontre des surfaces. Le plus élémentaire est un simple marteau à tête de cuivre en pointe, long manche de fer et poignée de bois.

Fer à souder

Sans cesse, il quitte le feu pour être nettoyé, mis en contact avec la tige d’étain, et passé rapidement sur l’intervalle entre les deux pièces qui doivent se rejoindre.

Chez le ferblantier, on rêve de l’atelier de Léger : des cubes, des courbes, des cylindres de métal luisant, encore et toujours

Historique
Les débuts de la ferblanterie remontent à 3000 av. JC, puisqu’en égypte et à Babylone se pratiquaient déjà à cette époque la soudure à l’étain et la ciselure.

Cette technique du fer étamé va se propager lentement sur tous les continents, sans vrais changements dans la réalisation artisanale des objets. Les savoirs vont se transmettre notamment aux Grecs, aux étrusques et aux Romains qui vont utiliser la brasure.

C’est à partir du premier millénaire de notre ère que ces techniques vont se populariser pour aboutir à la fabrication d’Instruments de musique, de lanternes, de boucles de ceinture, et de différents ustensiles domestiques.

14ème siècle : le "fer-blanc" ou "fer étamé", est réalisé par friction pour mieux résister à la corrosion.

1442 : Premier marteau-pilon sur le territoire de la Confédération, à Aarau. Il utilise l’énergie hydraulique et travaille le fer du Fricktal. C’est un énorme progrès dans la fabrication de tôles.

15e siècle : Les artisans sur cuivre se mettent à faire aussi des travaux de toiture.

16e siècle : débuts de la spécification des artisans sur ustensiles.

XVII siècle siècle : invention du fer-blanc obtenu par bain à chaud, entraînant une généralisation de la ferblanterie. La fabrication artisanale "à la demande" d’ustensiles de plus en plus perfectionnés est opérationnelle. Dans le bâtiment on commence à utiliser le fer, le plomb, et le cuivre pour façonner les clochers, les girouettes et les premiers chéneaux.

C’est Colbert qui va contribuer fortement à l’introduction en France de la ferblanterie, en chargeant un représentant du roi de France en Allemagne, l’Abbé de Gravel, de convaincre des ouvriers allemands de venir s’installer dans notre pays. Ces derniers fondent à Beaumont, dans la Nièvre la première fabrique de ferblanterie.

Fin XVII siècle : L’Allemagne, l’Angleterre et la Suède introduisent le laminage, qui rend inutile le pénible battage de la tôle. Invention de la machine à vapeur. Début de l’ère industrielle.

Milieu XVIIIéme siècle : La révolution française abolit les corporations et l’apprentissage. Déclin de l’artisanat. Les autres pays ne sont pas touchés par cette mesure.

Début XIXéme siècle : La presse à emboutir et diverses autres machines, telles que le tour à repousser, permettent de produire en série. Augmentation de la production.

Milieu XIXéme siècle : Installations sanitaires.

Depuis, cette industrie a prospéré ; elle s’est beaucoup développée de nos jours grâce à la banalisation de la préparation des conserves alimentaires : plats préparés, poissons, viandes, légumes, etc., que l’on enferme dans des boîtes en fer blanc appelées vulgairement "boites de conserves".

Pour la petite histoire, le père du "Douanier Rousseau" (dont l’emploi à l’octroi de Paris lui confère le surnom de "Douanier".), Henri Rousseau (né à Laval en Mayenne en 1844) était ferblantier.

Notes sur mon SOSA 64 (1756, Cantal - 1849, Côtes du Nord) dit marchand poëlier dans les actes

Dans le livre de Pierre AMIOT (cousin) "Histoire de mon village PLURIEN"
page 119
-Jean DEVAL, poëllier, de Plurien, répare quelques bassines et casseroles tout en vendant quelques chopines de cidre. Sa patente est ramenée à quatre livres le 29 pluviose de l’an 6 (17.2.1798)

page 121 : la population en l’an 7 de la république
991 habitants dont 664 entre 12 et 60 ans dont 1 chaudronnier

photo 8 : 19. Cisaille à banc.

20. Cisaille à main.

21. Plaque de plomb, sur laquelle on découpe avec l’emporte - piece.

22. Fer à souder.

23. Rochoir qui contient de la poix - résine pulvérisée.

24. Appuyoir.

25. Sceau.

26. Soufflet.

27. Grand tas.

28. Tenaille.

29. Pince plate.

30. Pince ronde.