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Cabart-Danneville


Origine du nom

Venus sans doute du Danemark, ou peut-être de Norvège, entre l’an 800 et l’an 900, les Cabart ont débarqué sur la côte Est de Cherbourg. Il semblerait qu’ils se soient implantés tout de suite à l’endroit appelé encore aujourd’hui le Becquet de Danneville. C’est de ce point qu’ils vont s’étendre vers Digosville, Tourlaville, La Glacerie, Saint-Pierre-Église, Le Theil, Néville, Denneville, Anneville-sur-Mer, Gouberville, Urville, etc.

Cabart-Danneville / Cabart

  • Hélène-Renée Cabart-Danneville (1891-1974), travaille le piano à la Schola Cantorum de Paris avec Vincent d’Indy et y a pour camarade Wanda Landowska, apprend la peinture à l’Académie Julian. Ses tableaux peints presque tous à l’extérieur, reflètent son attachement pour La Glacerie.
  • Suzanne-Marie Cabart-Danneville (1872-1957), épouse Paul Noirot, neveu d’Adolphe Carnot qui est le frère de Sadi Carnot, Président de la République.
  • Odette Cabart-Danneville (1892-1949), épouse le peintre Edmond-Marie Poullain.
  • Maurice Cabart-Danneville (1886-1942), sénateur de la Manche, maire de Tourlaville.
  • Charles Maurice Cabart-Danneville (1846-1918), député et sénateur de la Manche.
  • Marie-Ernestine Cabart-Danneville (né Serret en 1812), peintre française.
  • Charles-François Cabart-Danneville (1813-1884), né à Cherbourg, polytechnicien (promotion 1832), répetiteur et examinateur de mission et de sortie à l’école polytechnique.
  • Joseph-Nicolas Cabart-Danneville (1765-1830), receveur central des contributions indirectes (voir Wikimanche).
  • Noëlle-Sabine Noirot, née Cabart-Danneville (1900-1944), résistante, morte de faim et de froid le 25 décembre 1944, en déportation au camp de Ravensbruck. Anneville-sur-Mer, commune de la Manche.
  • Passe Cabart-Danneville, qui a été ouverte dans la digue Collignon, de la rade de Cherbourg.
  • Denneville, commune de la Manche, « la Maison des Danois ».
  • La marque Cabart, est aujourd’hui une gamme de hautbois d’étude, apprécié pour leur justesse rigoureuse et la qualité de leur fabrication. Le Cabart Petites Mains est destiné aux enfants pour qu’ils puissent commencer le hautbois très jeunes. La marque Cabart était utilisée par la maison Thibouville-Cabart, pour ses intruments de musique de qualité dès le XIXe siècle.

    La légende à la clé

    Il y a longtemps, très longtemps, quand la Sainte Vierge et les Saints, les loups garous et les goubelins vivaient au milieu des hommes ; quand les « caches », les bois et les landes étaient peuplés de personnages inquiétants, formes diverses du Malin, qui, au milieu de la nuit, tiraient les dormeurs par les pieds, agitaient les kannes dans la laiterie, faisaient hurler de peur les animaux dans les champs et dans les étables ; quand tous parlaient avec crainte de certains lieux nommés encore maintenant la « Table aux fées », la « Roche au Chat », la « Chasse au Diable », le « Fourchu », un Cabart marchait le long de la grève, près du Becquet. Un moine venait à sa rencontre. Arrivé près de lui, le moine s’arrête et lui dit : « Cabart, veux-tu être riche ? » - « Bien sûr », dit-il étonné - « Alors, prends cette clé et tiens la dans ta main » - Cabart se saisit de la clé, mais la rejette aussitôt avec violence, en jurant. Elle était en feu, et s’en alla en fumée. Satan car c’était lui, partit d’un rire énorme qui fit écho sur les rochers : « Tu ne seras jamais riche, Cabart, ni toi, ni tes descendants ! » - Et il disparut.

« Les Cabart-Danneville, une famille du Val de Saire », La revue de la Manche Tome 17 - avril 1975 - Fasicule 66