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L’âne normand


L’introduction des ânes dans la Manche paraît remonter à une époque ancienne. Il existait déjà des ânes dans ce département vers le milieu du XVIe siècle, voire avant puisque certaines communes de Basse Normandie rappellent la présence de l’âne dans le toponyme qui les désigne :
- Asniières en Bessin (Calvados) vers 1069
- Asnelles (Calvados) vers 1063

En Normandie, il existe 2 races d’ânes
- l’âne du Cotentin, reconnu en 1997
- l’âne Normand

Comment les reconnaître ?
- l’âne du Cotentin est gris, avec le bout du nez gris ou noir et le tour des yeux gris ou noir.
Sa particularité : une croix sur le dos, que l’on appelle "Croix de Saint-André"

- l’âne Normand le plus petit des ânes français ; sa couleur varie du brun au noir. Le bout de son nez est blanc
Très robuste, il pouvait porter une charge égale à son poids (180 kgs environ)


Pendant des siècles, ils ont servi pour les travaux des champs Ils faisaient tourner la roue qui broyait les pommes, ou tiraient les attelages. le plus petit des ânes françaisVers les années 1930, le département de la Manche comptait environ 9 000 ânes utilisés principalement comme "âne de bât" pour transporter le lait de la traite des vaches avec bâts, cageots, cannes à lait et la traditionnelle "triolette" (servante qui montait en amazone sur son âne)

Aujourd’hui, les ânes rendent encore service, comme pour nettoyer les coteaux normands en mangeant les mauvaises herbes mais désormais, l’âne est de plus en plus associé aux loisirs dans le cadre du tourisme vert.

Si vous voulez rencontrer ces gentils compagnons que l’on nomme ici, "quétons", la foire de Sainte Croix à Lessay et celle de GAVRAY mettent à l’honneur les ânes de Normandie.

Sources : Association de l’Ane du Cotentin - La Manche Libre 6 septembre 2008

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