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Bréhal


Histoire

Le site est habité depuis fort longtemps et le nom de la commune (prononcé "Bréà" par les anciens) pourrait être d’origine celtique. La commune a été constituée à l’époque révolutionnaire par la réunion des paroisses de Bréhal et Saint-Martin-le-Vieux. Chaque paroisse avait son église. Celle de Saint-Martin, délaissée après le rattachement est d’origine fort ancienne (IXe siècle). Elle garde une bonne partie de ses murs et un double campanile fort original. L’église ancienne et fort belle de Bréhal a été détruite volontairement au XIXe siècle et remplacée par un édifice plus grand mais sans caractère dont le clocher ne manque cependant pas d’élégance. Au Moyen Âge, l’église de Bréhal dépendait de l’abbaye de Hambye (haut lieu médiéval) et que les moines du Mont-Saint-Michel exerçaient aussi des droits, en particulier sur les marais. En 1789, Bréhal avait un suzerain laïc, le Prince de Monaco, héritier de la famille des Matignon (une partie des archives de Bréhal est conservée au Palais de Monaco).

Personnalités liées à la commune

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  • Mathilde Jacob (1848 - Bréhal, 1928), écrivain
  • Guy Môquet, résistant, fusillé à 17 ans le 22 octobre 1941. L’une des rues de la commune porte son nom. Son père, Prosper Môquet, est né dans la commune voisine de Chanteloup et décédé à Bréhal.
  • Edmond-Marie Poullain (1878-1951), peintre-graveur , aquafortiste et juge de paix, s’installe à Bréhal en janvier 1928. Il recevra dans sa demeure ses amis Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Fernand Fleuret, Louise Hervieu, André Salmon qui viendra s’y réfugier en 1946.

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