ville de Montmorency (95) : D’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions [1] d’azur, quatre dans chaque canton.
Les armes de la Ville sont celles que portaient les membres de la famille de Montmorency : « d’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur ». En héraldique, gueules est la couleur rouge et l’alérion est une petite aigle – féminin en héraldique – sans bec ni pattes. Ces armoiries étaient souvent accompagnées de la devise « aplanos » qui signifie en grec « sans dévier ».
L’histoire de ces armes commencerait en 978, Bouchard Ier, baron de Montmorency, repoussa l’Empereur d’Allemagne Othon II. Suite à cette victoire, il aurait pris pour armes 4 alérions d’azur. Le 27 juillet 1214, lors de la bataille de Bouvines, Mathieu II de Montmorency se distingue par sa bravoure et enlève 12 bannières à l’ennemi, ce qui lui permit d’ajouter 12 alérions à son blason. La croix rouge aurait été tracée par le roi Philippe-Auguste avec le sang de Mathieu II, blessé au cours de la bataille.
Montmorency - armes originelles D’or, à la croix de gueules
Montmorency - armes intermédiaires D’or, à la croix de gueules, cantonnée de quatre alérions d’azur.
Cette grande pierre très érodée provient du château de Dammartin. Elle figure les armes de Henri Ier de Montmorency (1534-1614) dont la famille possède le comté à partir de 1554.
Branche aînée De Montmorency.(armes ultimes) D’or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’azur (4, 4, 4 et 4). [2]
D’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur ordonnés 2 et 2..
de Montmorency-Laval : d’or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’azur.
Ce blason se trouvait à l’origine sur la façade ouest de l’ancienne église. Au Moyen Âge, la paroisse dépend de l’abbaye Saint-Georges de Rennes, et Jeanne de Montmorency-Laval est abbesse de Saint Georges entre 1360 et 1364. D’autre part, Isabeau de Tinténiac, la fille unique de Jean de Tinténiac, héros du combat des Trente, épouse vers 1347 Jean de Laval, seigneur de Châtillon-en-Vendelais : elle apporte ainsi à la famille de Laval toute la seigneurie de Tinténiac-Montmuran. Les familles de Laval et de Montmorency s’allient quand Guy de Laval épouse en secondes noces Anne de Montmorency-Laval.
de Montmorency-Hachicourt
De Montmorency,sur-le-tout écartelé : 1 et 4, de Hornes ; 2 et 3, conte-écartelé de Moers et de Saarwerden.
de Montmorency-Fosseux et de Montmorency-Lauresse
De Montmorency, chargé en cœur d’une étoile à six rais d’argent.
de Montmorency-Bours
De Montmorency, chargé en cœur d’un croissant d’argent.
de Montmorency-Laval-Châtillon puis de Montmorency-Laval-Loué
De Montmorency-Laval, le premier canton de Beaumont-le-Vicomte.
de Montmorency-Laval-Loué
De Montmorency-Laval, le premier canton de Bauçay.
de Montmorency-Luxembourg
De Montmorency, chargé en cœur d’un écusson de Luxembourg-Piney.
Montmorency-Bouteville
De Montmorency-Luxembourg, au lambel d’argent.
source : heraldique-europeenne et autres
Voir :
Seigneurs de Montmorency
Ducs de Montmorency (1551-1689)
La baronnie de Montmorency est érigée une première fois en 1551 et élevée au rang de pairie.
[1] ALÉRION. Les Alérions sont des aiglettes sans bec ni jambes, comme les merlettes, dont ils diffèrent en ce que les merlettes ont les ailes serrées contre le corps, et sont comme passantes, tandis que les Alérions sont mis en pal, montrant l’estomac, et ont les ailes étendues comme les aigles et les aiglettes ; seulement, leur vol est abaissé. Les Alérions sont nouveaux en armoiries, selon Duchesne qui prouve très bien, dans son Histoire de la maison de Montmorency, que ce que l’on appelle aujourd’hui Alérions étaient autrefois des aiglettes ayant bec et ongles.
d’après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816
[2] les alérions sont le souvenir de seize bannières ennemies prises au combat