Le50enligneBIS

Vétérinaire


photo mystère 94 (saison 7) - photo mystère


C‘est un casse dents de vétérinaire (plus précisemment dentiste équin)

JPEG - 130.3 ko

Enigme de Brigitte HÉRAUD

L’indice foireux de jcd était .... l’intro du blues du dentiste par Henri Salvador


VETERINAIRE : Autrefois, on soignait les bêtes comme les hommes, c’est-à-dire, le plus souvent, pas du tout. La création de la première école vétérinaire remonte seulement au règne de Louis XV ; le métier n’a vraiment pris son essor que pendant la seconde moitié du XIXème siècle.

Une école créée par Louis XV

La création d’une école vétérinaire, par Bourgelat (1712-1779), remonte à 1765, sous Louis XV. D’abord installée provisoirement Porte-Saint-Denis, elle est vite transférée là où elle se trouve toujours : à Alfort, dans un château que l’architecte du Panthéon entoure d’un parc et de terres labourables nécessaires à l’éducation des élèves.

Établissement éducatif ou prison ?

Dès le début de l’école vétérinaire d’Alfort est instauré un régime scolaire rigoureux, un internat sévère "mi-militaire, mi-claustral", qui demande de rudes surveillants, recrutés parmi d’anciens soldats, un enseignement très autoritaire et un apprentissage par cœur des cahiers de cours. Ceux-ci apportent les principaux rudiments d’anatomie du cheval, du bœuf et du mouton. La panoplie pharmaceutique à la disposition des élèves dérive de celle utilisée pour l’homme. Mais surtout on leur enseigne l’importance de l’observation des bêtes malades et de l’interprétation des faits - ce qui est chose relativement neuve pour l’époque. Tout cela fait rapidement d’Alfort une école de renommée européenne, où les étrangers affluent pour s’initier à cette discipline nouvelle : la science vétérinaire. Au décès de son créateur Bourgelat, en 1779, le succès est définitivement acquis.
Au milieu du XIXème siècle, l’internat existe toujours mais des permissions de sortie sont accordées de manière plus libérale qu’aux premiers temps de l’école. Après 1849, l’encadrement des élèves se fait plus serré, les surveillants d’études étant recrutés parmi d’anciens gendarmes. La discipline s’est resserrée depuis un chahut et des mutineries en 1848-1849 dues, selon la direction, à un régime trop laxiste (les élèves avaient eu le droit de lire les journaux pendant les récréations, de sortir de l’école le jeudi... et de se faire pousser la moustache !).

Une véritable médecine animale

En 1837, le professeur Eugène Renault prend la direction de l’école vétérinaire. C’est un médecin de très haute réputation et, dans le domaine de la pathologie, un excellent chercheur. Eugène Renault va savoir assurer à la fois la prospérité matérielle et le rayonnement scientifique de l’école.

Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.


Il est a noter que le Maréchal-Ferrand qui faisait aussi office de cloutier, assistait le charron pour établir ou rectifier le cerclage métallique des roues,associé au Serrurier pour la réalisation de grilles ou de pentures, était aussi vétérinaire (voir Cours théorique et pratique de maréchallerie vétérinaire... Par F. Jauze)