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Jules d’AUXAIS - bio

Jules d’Auxais (1818-1881), sénateur et député de la Manche


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Informations générales
M. Jules, Charles, François D’AUXAIS
Né le 10/07/1818 à PÉRIERS (MANCHE - FRANCE)
Décédé le 24/08/1881 à SAINT-AUBIN-DU-PERRON (MANCHE - FRANCE)

Mandats à l’Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
08/02/1871 - 07/03/1876 : Manche - Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs
Sénateur : de 01/01/1876 à 01/01/1879


représentant à l’Assemblée nationale de 1871, puis sénateur de 1876 à 1879, né à Périers (Manche), le 10 juillet 1818, mort à Saint-Aubin-du-Perron (Manche), le 24 août 1881, ne compte dans l’histoire parlementaire que depuis le 8 février 1871, date de son élection à l’Assemblée nationale par le département de la Manche, sur la liste conservatrice monarchiste, le 5e sur 11, avec 72,390 voix sur 88,856 votants et 153,878 inscrits ; il fut de la réunion des Réservoirs, et vota constamment avec la Droite. Il se prononça contre Thiers au 24 mai, et, royaliste pur, n’accorda son adhésion ni au Septennat, ni à la Constitution de 1875. Le 30 janvier 1876, il se présenta dans son département aux élections sénatoriales, comme candidat conservateur, et fut élu en cette qualité, le dernier sur trois, par 404 voix (740 votants, 749 inscrits), contre M. Dumanoir (309 voix.) Il siégea à l’extrême-droite, jusqu’au renouvellement triennal de 1879, qui le rendit à la vie privée. Il avait voté la dissolution de la Chambre en juin 1877. Le comte d’Auxais, riche propriétaire dans la Manche, était vice-président du Conseil général de ce département, où il représentait le canton de Saint-Sauveur-Lendelin [1]


Le comte Jules d’Auxais, Charles, François, Alexis, né à Périers le 10 juillet 1818 et mort à Saint-Aubin-du-Perron le 24 août 1881, est un homme politique de la Manche.

De part son mariage en 1845 avec Louise Gigault de Bellefonds (1827-1920), petite-fille d’Alexandre Gigault de Bellefonds (1758-1819), acteur de la chouannerie et modèle à Barbey d’Aurevilly pour son héros de l’Ensorcelée, l’abbé Jéhoel de la Croix-Jugan, Jules d’Auxais est l’un des plus riches propriétaires du département de son époque [2].

Maire de Saint-Aubin-du-Perron où il possède un château qu’il a fait reconstruire [3], il représente le canton de Saint-Sauveur-Lendelin au conseil général de la Manche, dont il est un temps vice-président [4].

Monarchiste, il est élu député de la Manche sur la liste conservatrice et monarchiste le 8 février 1871 (5e sur 11), participant à la réunion des Réservoirs et s’opposant au cabinet Thiers, au Septennat et à la Constitution de 1875 [5].

Élu dernier représentant de la Manche sur trois au Sénat le 30 janvier 1876, il siège à l’extrême-droite et n’est pas réélu en 1879 [6].


On notera que son épouse Louise Gigault de Bellefonds apparaît dans la descendance de la famille OSBER. Voir l’article Les seigneurs du Val à Chef-du-Pont

Notes

[1] Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

[2] Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, éditions Eurocibles. ISBN : 2-914 541 17-1

[3] Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, éditions Eurocibles. ISBN : 2-914 541 17-1

[4] Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889

[5] Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889

[6] Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889