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Mondeville (14)


les Mondevillais étaient plus de 10 000 en 2007.

Historiquement situé sur le territoire de Mondeville, Clopée fut ultérieurement incorporé à la commune de Colombelles. Prenant acte du fait qu’une partie du hameau appartenait déjà à Mondeville, que Clopée se trouvait à 12 km de son chef-lieu de canton (Troarn) et que l’église de Notre-Dame-des-Champs était à seulement un kilomètre, alors que Saint-Martin de Colombelles était à 2,4 kilomètres, [1] les députés ont pris la décision le 18 octobre 1849 [2] de rattacher à Mondeville les 14 hectares du territoire de Clopée occupé par 35 à 40 habitants.

 Histoire

De la préhistoire au haut Moyen Âge

Le premier site d’occupation humaine sur le territoire actuel de Mondeville était un village que des fouilles [3] ont mis au jour à la delle Saint-Martin (emplacement de l’actuelle ZI Henri Spriet) à proximité d’un domaine rural situé sur le territoire de Cagny [4]. Les premières traces d’occupation remontent au néolithique : céramique du bronze final III (VIIIe siècle av. J.-C.) et foyer rudimentaire utilisé du Hallstatt au début de la Tène.

Pendant l’Antiquité, une villa ou une petite agglomération rurale se développa sur le site. Il semble que les bâtiments étaient composés de mur de pisé ou à colombages reposant sur des murs de pierre ; on suppose que les toits étaient recouverts de chaume, de roseau, de bruyère ou de bois.

Plus proche du bord du plateau, un oppidum gaulois a également été découvert à l’emplacement de l’actuel lotissement à l’est du chemin de la cavée (ancien lieu-dit de la masse).

Au IIIe, les invasions barbares provoquèrent l’abandon du village. Les maisons en pierre furent alors remplacées par des cabanes de 4m² à 12 m² construites totalement en bois [5] et semble-t-il recouvertes de chaume ou de bois. Ce petit groupement d’habitations [6] était entouré par une clôture.

Au VIIe, le sud de la commune actuelle fut défriché et le village connut un nouvel essor. De nouvelles maisons en pierre furent construites et surtout une église, dédiée à Saint-Martin, fut érigée sur les ruines de l’ancien domaine gallo-romain (fin VIIe - début VIIIe). Les morts étaient inhumés à l’intérieur et autour de cet édifice rectangulaire de 40m² qui fut agrandi au IXe.

Au XIIe, ce village fut abandonné et l’église probablement détruite. La population migra vers Grentheville, dont l’église fut fondée à cette époque, et vers la vallée de l’Orne et du Biez.

De l’an mil à la fin du XIXe

Sud-est de la région de Caen sur la Carte de Cassini au milieu du XVIIIe avec le contour des communes actuelles

Le nom de Mondeville (Hamundivilla - Amundivilla - Mondevilla [7]) apparaît pour la première fois dans les textes au Xe. En 989, Richard Ier de Normandie fit donation à l’abbaye de Fécamp de la cure située sur le domaine d’un seigneur scandinave, Amun ou Amundi [8]. À partir de cette date, le domaine d’Amundivilla fut géré comme un fief ecclésiastique par la baronnie d’Argences [9] ; grâce au tonlieu et à la dîme [10], les bénédictins purent profiter des ressources que les villageois tiraient de la vallée fertile dans laquelle ils étaient implantés.

Au Xe, le territoire de la commune était alors divisée en six paroisses :

  • Saint-Martin (abandonné au XIIe)
  • Notre-Dame-du-Pré
  • Sainte-Madeleine
  • Saint-Denis
  • Notre-Dame-de-la-Fontaine
  • Sainte-Paix (réuni à la paroisse de Vaucelles en 1718)

Entre 1790 et 1794, Clopée, d’abord commune indépendante, est rattaché à Mondeville [11]

L’habitat.

Au IIe millénaire, surtout après l’abandon de Saint-Martin au XIIe, le village se concentra au bord du plateau et dans les terres les moins inondables de la vallée [12]. Plutôt qu’un village concentré autour d’un bourg, il s’agissait plutôt d’un chapelet de hameaux constitués de petites maisons à un étage aux murs de plaquettes et de moellons recouvertes d’un toit en ardoise, parfois en forme de bateau retourné [13]. Dans les vallées marécageuses de l’Orne, dont le cours était alors méandreux, et de son affluent le Biez, ces maisonnettes s’alignaient sur des digues autour de terres asséchées devenues polders (organisation de type marschufendorf).

Au milieu de ce paysage rural où émergeaient quelques habitations de taille modeste, quelques bâtiments ressortaient par leur dimension et/ou leur importance symbolique :

  • les églises paroissiales
    • l’église Notre-Dame
    • l’église Saint-Denis, utilisée l’hiver quand les crues rendaient Notre-Dame inaccessible, détruite au XVe
    • l’église Sainte-Paix (aujourd’hui à Caen)
  • les lieux d’exercice du pouvoir seigneurial
    • la grange aux dîmes
    • le pressoir à cidre (actuelle maison du peuple), construite vers 1740-1750
    • le four à ban [14]
  • le moulin de Clopée
  • la maladrerie de la Madeleine, attestée en 1541 et détruite au début du XVIIIe

Le moulin de Clopée sur le Biez

Au XVIIe-XVIIIe, plusieurs pavillons de chasse, appelée châteaux, furent construits sur ces terres très giboyeuses. Le plus important, le château de Bellemaist fut construit au XVIIe par la famille Noroy-Turgot dans un domaine de plus de 50 hectares entourés d’un mur dont on peut encore suivre la trace dans le centre de Mondeville.

La commune était traversée par quatre grandes voies de communication

  • la route de Paris qui étaient autrefois sinueuse (les courbes du "Grand Chemin du Roi" ne furent supprimées qu’en 1736)
  • la route de Rouen qui traversait autrefois les hameaux du Four à ban et du Vast (actuelles rue de Valleuil et Eugène Varin)et qui fut ensuite détournée plus au sud (actuelle rue Émile Zola)
  • la route de Dives par Clopée (rue Pasteur aujourd’hui) qui rejoignait à Ranville celle qui passait par le bac de Colombelles
  • enfin l’Orne, décrivant de larges courbes jusqu’à la fin du XVIIIe [15], qui étaient depuis le Moyen Âge, voire depuis l’Antiquité [16], un vecteur important d’activité jusqu’à l’ouverture du Canal de Caen à la mer en 1857.

La commune était ainsi étape aux portes de Caen. En 1837, un service de paquebot à vapeur entre Caen et le Havre fut créé et des escales furent prévues à Mondeville. Les diligences [17], notamment celles venant de Paris, passaient également à Mondeville.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les bords de l’Orne à Mondeville servent de lieu de villégiature aux Caennais.

« Toutes les villes possèdent en dehors de leur enceinte des lieux de plaisir et d’abandon où court le dimanche, boire et danser, une population d’ouvriers, heureux d’oublier, un jour au moins, les fatigues et les travaux de la semaine. Mondeville jouit de ce privilège : de joyeuses guinguettes y appellent des bandes de buveurs et de danseurs ; mais, pour quelques-uns, les suites de ces réunions bruyantes deviennent funestes, et l’abus qu’ils ne manquent pas de faire de ces jouissances de quelques heures les force parfois au repentir. » J. MORLAND, 1837 [18]

L’économie agraire.

Les villageois tiraient principalement leurs revenus de l’agriculture. Plusieurs type de cultures étaient privilégiés en fonction de la qualité de la terre.

Le maraîchage se développait au bord du Biez, la terre y étant particulièrement fertile grâce au limon déposé par les crues. Les marais étant des biens communaux qui appartenaient au "Messieurs de Fécamp", les fermiers devaient payer ces derniers en monnaie et en nature. Au XVIIIe-XIXe de multiples conflits éclatèrent entre les meuniers de Clopée qui n’entretenaient pas leur bief, et les maraîchers en amont dont les récoltes étaient compromises du fait de cette incurie. Suite à cela, un syndicat des maraîchers fut créé en 1861.

Les prairies, moins riches, étaient affermées par les moines de Fécamp. Chaque année, les prairies étaient "marquées à la perche" pour la livrée des foins, ce qui entraînait des différences d’année en année puisque l’aune de la perche était le pied d’un homme différent chaque année. Un droit de "deuxième herbe" permettaient également au villageois de les utiliser pour la pâture des veaux d’un an, des vaches et des bourriques après la récolte des foins de l’abbaye. Les fermiers, puis les propriétaires terriens du XIXe, souvent de riches bourgeois caennais, étaient cependant réticents à permettre l’exercice de ce droit séculaire qui semble remonter aux origines du fief ; de nombreux procès les opposèrent aux villageois. Après la rectification du cours de l’Orne à la fin du XVIIIe, ces prairies n’étaient accessibles qu’en bac depuis Clopée ou Sainte-Paix. Ils pouvaient contenir 70 à 80 personnes ou 10 à 12 animaux de grande taille (chevaux, mulets, bœufs ou vaches). Celui de Clopée fut supprimé en 1880 après la construction du pont de Clopée.

Au contraire des terres du plateau de la plaine de Caen dotées d’un fort potentiel de productivité et utilisées comme labours, les vallées sèches, fréquentes à Mondeville étaient plus pauvres et servaient généralement d’herbage pour le bétail, notamment pour les troupeaux d’ovins à laine.

L’extraction de la pierre de Caen.

La pauvreté des sols de ces terres incultes, principalement due à la faible épaisseur des limons, favorisa le développement de l’extraction de la pierre de Caen. À l’époque gallo-romaine, le bovage, exploitation par chambres souterraines accessibles par des puits, commença sous le plateau à Saint-Martin. Le même procédé fut utilisé aux Housseaux (actuel ZAC Charlotte Corday) du XIIIe au XVIIe. Des parcelles étaient loués en surface pour six ans. Cinq à six ouvriers creusaient les boves puis remontaient les blocs en cranant, c’est-à-dire en tirant les cordes grâce à une roue et un cabestan. La pierre était ensuite acheminée jusqu’à la destination finale par les chemins au bœuf, voies défoncées par les convois tirés par des bovins. Du XIIIe au XVe, les flancs de coteau au four à ban, à la Madeleine ou vers l’actuel lotissement des charmettes furent exploités à ciel ouvert et taillés en gradin.

Mais l’exploitation massive de la pierre de Caen à Mondeville eut lieu dans le quartier des Roches qui bénéficiait de la proximité de l’Orne. La pierre était extraite des galeries creusés par trois à cinq ouvriers à partir du pied de la falaise, puis elle était tirée par des chevaux jusqu’aux bords du fleuve où elle séchait pendant une période pouvant aller de quelques mois à quelques années ; enfin elle était acheminée par voie d’eau jusqu’à Caen ou jusqu’en Angleterre. Pendant l’occupation anglaise de la Normandie, Henri V d’Angleterre et Henri VI d’Angleterre se réservèrent le monopole de l’utilisation de la pierre (1407-1450). Au XVIIe-XVIIIe, les carrières de Caen fermèrent et celles de Mondeville connurent alors leur apogée. Il semble que le séisme du 30 décembre 1776 ait mis un terme à ce développement. Délaissées, les chambres souterraines servirent alors de glacière au XVIIIe, de prison sous la Révolution française, de champignonnière et de cave à vin (coopérative de la SMN) au XXe.

Une communauté villageoise pauvre.

Situé aux portes de Caen, au bord de l’Orne, le village fit l’objet de pillage en période de guerre, notamment en 1346. Pour diversifier leur source de revenu, les villageois menaient de front plusieurs activités. Les femmes travaillaient à domicile dans le textile (dentelle), mais cette activité déclina à partir de 1860. Pendant les périodes où le travail des champs étaient moins prenant, les hommes vendaient leur force de travail dans les carrières ; les enfants, capables de se faufiler dans les galeries étroites, étaient également mis à profit pour exploiter la pierre de Caen.

Des fièvres cycliques (peste de 1348, choléra en 1849, 1854 et 1865, variole en 1871, mais également typhoïde) et la tuberculose, à l’état endémique, décimaient la population. La présence des marais, les conditions d’hygiènes déplorables, dues entre autres à la mauvaise qualité des maisons, alliées à des conditions de travail difficiles expliquaient cet état sanitaire préoccupant. Un enfant sur deux décédait avant deux ans (44% des enfants de moins de un an mouraient à la suite d’une pneumonie ou d’une bronchite en 1850 [19]) et l’espérance de vie au début du XIXe était de 37 ans.

Pour venir en aide à la population, des œuvres charitables furent fondées. La Maladrerie de Mondeville, située à proximité de la route de Rouen est attestée depuis 1541. Gérée par les Sœurs de la Charité, elles tiraient ses revenus des fermages sur les terres qu’elle possédait sur le plateau. Quand elle fut démolie au début du XVIIIe, le revenu tiré de la vente des pierres de sa chapelle fut distribué aux pauvres. En 1643, le pape Urbain VIII reconnut la "Confrérie de Notre Dame du Pré" qui distribuait de la nourriture et de l’argent pour soigner les malades ou régler les frais d’inhumation des défunts sans ressource. À la Révolution, les biens fonciers et immobiliers de la confrérie furent confisqués au profit du Bureau de Bienfaisance. En temps normal, 10% de la population mondevillaise bénéficiait de cette aide, mais au début du XIXe, ce chiffre monta jusqu’à 20%.

Quand le village devient ville (XXe)

Évolution démographique 1806

1803 1836 1866 1896 1926 1954 1999 2006
741 946 966 1 218 2 628 6 821 10 428 10 230

Le début de l’urbanisation.

Surtout à partir des années 1920. En 1855, la première gare de Caen fut provisoirement construite à Mondeville. En 1858, l’actuelle gare fut inaugurée à Vaucelles et la gare de Mondeville fut abandonnée ; toutefois, l’arrivée du chemin de fer provoqua à la fin du XIXe une hausse de la population qui se fixa au nord-ouest de la commune. À partir de 1881, la commune fut traversée par la ligne Caen - Dozulé-Putot. En 1893, le premier bureau de poste fut ouvert et, en 1905, une nouvelle mairie, associée à un groupe scolaire, fut inaugurée rue Chapron pour se rapprocher de cette nouvelle population. Enfin en 1912, l’électricité fit son apparition.

Mais ce fut au XXe que Mondeville connut un grand essor démographique [20]. Rompant avec son caractère rural, Mondeville se mua en ville industrielle. En 1909, Auguste Thyssen acheta des terrains sur le plateau surplombant le village de Colombelles qui comptait alors moins de 200 habitants. Il fonda ensuite la Société des hauts-fourneaux de Caen et fit construire en 1913 une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles. La ligne de chemin de fer entre cette usine et les mines de Soumont Saint-Quentin fut construite en partie à l’est de la commune. La Société des Hauts Fourneaux et Acieries, qui devint ensuite la Société métallurgique de Normandie, changea complètement le visage du sud-est de la périphérie de Caen. Pour loger les ouvriers, la cité ouvrière du Plateau, à cheval sur les communes de Mondeville, Giberville et Colombelles fut créée sur les hauteurs de Mondeville entre 1913 et 1930 :

  • 1913 Grands Bureaux, Hôtellerie
  • 1921 Cité Centrale
  • 1925 Cité des Roches
  • 1926 Cités du Bois et de la Grande Rue
  • 1929 école des Tilleuls

En 1925, l’armée aménagea un complexe pyrotechnique, la Cartoucherie, dans le domaine du château de Valleuil. Non loin, au-dessus de la route de Rouen, la COFAZ (Compagnie Française de l’Azote) fit construire en 1931 une usine d’engrais (actuelle halle d’athlétisme Michel d’Ornano). Dans le centre, une grande partie du domaine de Bellemaist fut loti à partir de 1928 pour former les Charmettes (ancienne "Cité Loucheur"[23]). La commune fut dotée d’une nouvelle poste[24] en 1935 et d’une nouvelle église, dédiée à Marie-Madeleine Postel, en 1938. Le centre de la gravité de la commune était définitivement établi dans le secteur compris entre la route de Rouen et la route de Cabourg.

En 1944, la commune fut touchée par les bombardements. Les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières de la rue des Roches. La cité du Plateau fut détruite et reconstruit à l’identique.

Mondeville, une commune intégrée dans l’agglomération caennaise.

Après la Seconde Guerre mondiale, la commune perdit définitivement son caractère rural du fait de la déconcentration industrielle qui marqua l’ensemble de la Basse-Normandie. De grandes entreprises se sont implantées sur de vastes zones industrielles à cheval sur Mondeville, Grentheville et Cormelles-le-Royal comme Citroën (devenu PSA Peugeot Citroën), Valéo ou Robert Bosch GmbH. Le développement de l’activité portuaire le long du Canal effacèrent les dernières traces des guinguettes que l’on trouvait à la fin du XIXe et au début XXe au bord de l’Orne ; l’ouverture de la station d’épuration du Nouveau Monde le 2 décembre 1976 marqua définitivement la disparition du caractère rural de ces anciennes prairies.

Pour permettre l’essor des activités industrielles et l’amélioration des conditions de la circulation automobile, d’importantes infrastructures routières furent construites sur le territoire de la commune. Depuis 1975, le Boulevard périphérique de Caen enjambe le Canal et l’Orne grâce au viaduc de Calix et traverse le centre-ville, ainsi que le Bois du Biez, dernier vestige des taillis que l’on trouvait un peu partout sur la commune autrefois. L’autoroute de Normandie lui est connecté depuis la même époque. Ces infrastructures, favorisant le tout-automobile, permit le développement de grandes zones commerciales qui font aujourd’hui la richesse de la commune. En février 1970, le premier hypermarché de l’agglomération caennaise, Supermonde, ouvrit ses portes au bord de la Route nationale 13 le long de laquelle s’étirent depuis de grandes zones commerciales (Vallée Barrey et ZA Charles de Coulomb).

De nouveaux quartiers furent aménagés :

  • (1954-1958) la Résidence du Parc et la rue Laennec dans ce qui restait du domaine de Bellemaist
  • la ZAC Charlotte Corday (1955-1991)
  • le lotissement du Bois de Claquet (années 1980)
  • la Vallée Barrey (1992)
  • les Hauts de Mondeville (années 1990)

Désormais, il ne reste pratiquement plus de terrain agricole sur la commune et ceux qui demeurent sont concentrés à l’est à la frontière avec Giberville.

En 1993, Société métallurgique de Normandie a fermé, provoquant un important marasme économique dans la région. En 1995, le centre commercial Supermonde fut transféré de l’autre côté de la RN13 et devint le centre commercial régional Mondeville 2. En 1997, le bouclage du périphérique fut l’occasion de réaménager l’échangeur de la porte de Paris qui est désormais le plus complexe du système routier de l’agglomération.


source wiki

Portfolio

Notes

[1] Source : Annuaire du département du Calvados pour l’année 1847, p. 163

[2] Source : Bulletin des lois de la République française , second semestre de 1849, p. 359

[3] Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur ce terrain de 3ha : 1913, 1917, 1933 et 1977.

[4] Fouilles préventives menées en 2008 avant la construction de la plateforme logistique Décathlon

[5] En attestent les traces de poteaux, plantés dans la terre et la roche.

[6] Il s’agissait bien d’habitations puisqu’on a trouvé des reliquats de la vie courante : os de cuisine, tesson de céramique, monnaie ou parure vestimentaire comme des fibules ou des agrafes.

[7] Statistique monumentale du Calvados, M de Caumont, 1846, p.59

[8] René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de commune de la Normandie, éditions Charles Corlet, Presses Universitaires de Caen, Caen, 1996

[9] La cure d’Argences fut offerte en donation avec celle de Mondeville.

[10] La grange aux dîmes est toujours présente près de la route de Rouen au bout de l’impasse de la dîme

[11] Source : EHESS/Cassini

[12] En 1926, l’inondation hivernale dépassa un mètre.

[13] On peut encore aujourd’hui observer des maisons aux toitures à la Philibert de l’Orme.

[14] Ce four appartenait au seigneur de Mondeville ; c’était le seul du village et tous les habitants de Mondeville devaient y passer pour faire cuire leur pain.

[15] On retrouve l’ancien tracé de l’Orne dans les limites communales actuelles entre Caen, Hérouville Saint-Clair et Mondeville.

[16] Lors du creusement du Canal de Caen à la mer, on retrouva un navire gallo-romain enfoui sous neuf mètres de tourbe.

[17] En 1798, une diligence fit d’ailleurs l’objet d’une attaque à Mondeville.

[18] Joseph Morland, Promenade maritime du Havre à Caen, Le Havre, 1837

[19] En 1926, un quart de la population de moins de un an mourait encore pour les mêmes raison.

[20] Source des données démographiques : bulletin municipal de Mondeville.