Robert de Neufbourg favori d’Henri (...)" />
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favori d’Henri II, eut l’honneur d’être nommé gardien de Marguerite de France, épouse du prince Henri [2], fils d’Henri II | 1157 |
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Grand Sénéchal de Normandie, distribua son bien aux pauvres et se fit religieux à l’abbaye du Bec-Hellouin | 1158 |
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livra à Henri les forteresses qu’il avait en France | 1158 |
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décéda sans enfans son comté fut réuni au domaine du duc de Normandie | 1156 |
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Connétable de Normandie, suivi de la noblesse du duché, prit Combourg | 1163 |
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Abandonnèrent à Henri II le château d’Alençon et la roche Mabire avec toutes leurs appartenances et dépendances | 1163 |
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Fît bâtie l’abbaye de Valmont-en-Caux | 1169 |
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en mourant, laissa son comté à Henri, qu’il avait eut de la fille de d’Aubigny, comte d’Arondel, sa maîtresse | 1170 |
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Mourût ; son ainé eut le comté de Ponthieu, et Jean, son puiné, tous sees domaines de Normandie | 1172 |
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Sénéchal de Normandie, fit les honneurs de la cour du jeune Henri, à Bures, près de Bayeux, où ce prince s’était retiré pour les fêtes de Noël. Le jeune duc, pendant son séjour à Bures y tint son tynel, ou cour ouverte. Guillaume de Saint-Jean, sénéchal du duché, Guillaume Haimon, sénéchal de Bretagne, firent les honneurs d’un diner ou ils étaient cent dix seigneurs portant tous les noms de Guillaume, non comprit les écuyers et serviteurs de ce nom. Pendant ce temps, le vieil Henri tenait sa cour à Chinon, ou tôt après, le jeune Henri vint le rejoindre | 1172 |
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Signèrent les articles convenus entre Henri II, roi d’Angleterre, duc de Normandie et Hubert, comte de Morienne relativement au mariage de Jean Sans Terre, avec Alais, fille ainée du comte de Morienne | 1173 |
Prirent parti pour le jeune Henri qui se révolta contre son père | 1174 | |
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Allèrent à Alençon prévenir le roi Henri II de la défection de son fils | 1174 |
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Défrndirent courageusement Verneuil qu’assiégeait le roi de France | 1174 |
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Fidèle au roi Henri II, fut fait prisonnier avec son fils par le jeune Henri | 1174 |
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Prisonniers par les troupes du roi d’Angleterre, et enfermés par son ordre à Falaise | 1174 |
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Fait prisonnier par Guillaume de Mandeville | 1174 |
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Envoyé en ambassade avec une foule de noblesse à sa suite, par devant l’empereur, pour négocier la réconciliation du duc de Saxe, gendre d’Henri II, roi d’Angletere et duc de Normandie | 1181 |
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fut député vers le pape pour que ce pontife daigne employer ses bons offices pour la réconciliation du duc de Saxe avec l’empereur Frédéric | 1184 |
[1] Henri II d'Angleterre (5 mars 1133 – 6 juillet 1189), comte d'Anjou, du Maine et de Touraine, duc de Normandie, roi d'Angleterre (1154-1189), dit parfois Henri Court-manteau ( Curtmantle ) à cause du vêtement court et pratique qu'il affectionnait. Il est le premier roi de la dynastie des Plantagenêts et de leur empire. D'une force peu commune, perpétuellement en mouvement et très cultivé, Henri II passa sa vie à rétablir les droits acquis du temps de son grand-père maternel Henri Ier d'Angleterre et à maintenir son héritage territorial. Le 18 mai 1152 à Poitiers, il épouse Aliénor d'Aquitaine qui lui donne huit enfants : -* Guillaume Plantagenêt (17 août 1153 – 1156) ;
[2] Henri le jeune roi (28 février ou 1er mars 1155 – 11 juin 1183), fut le deuxième des cinq fils d’Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine. Il tient son surnom de son couronnement anticipé du vivant de son père, et du sens de jeune à cette époque : le chevalier qui n’est pas encore établi, qui n’a pas hérité.
En 1158, il est fiancé à Marguerite de France, première fille de Louis VII et de son épouse Constance de Castille. Le 2 novembre 1160, après l’obtention d’une dispense accordée par le pape Alexandre III, le mariage des deux jeunes enfants (lui 5 ans, elle 2 ans) est célébré.
Le 14 juin 1170, il est sacré roi d’Angleterre à Westminster par Roger de Pont-l’Évêque, archevêque d’York. Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry et primat d’Angleterre, seul habilité à sacrer le roi, trouve là matière à excommunier les évêques ayant consenti à célébrer cette cérémonie. Ce prétexte sera utilisé pour justifier l’assassinat de Becket.
Devenu gendre du roi de France, ce dernier n’aura de cesse d’attiser les ambitions du jeune Henri, en lui faisant remarquer que bien que roi, il n’exerce aucun pouvoir. En 1173, Henri le Jeune proteste contre le fait que son père envisage de donner des territoires à son frère Jean sans Terre à l’occasion de ses fiançailles avec Alix (fille du comte Humbert III de Savoie et de Maurienne), alors que lui n’en a aucun. Aliénor d’Aquitaine pousse alors son fils aîné à se révolter contre son père et lui conseille de se réfugier auprès de Louis VII en France, où il est bientôt rejoint par ses frères Richard et Geoffroy.
[3] Élu pape sous le nom d'Alexandre III en 1159, « Ex ansere custode » dans la prophétie de Saint Malachie, Orlando Bandinelli est né vers 1105 à Sienne et décédé le 30 août 1181 à Civita Castellana.
[4] Guillaume Ier de Ponthieu, dit Talvas († 1171) fut comte de Ponthieu de 1110 à 1126, sire d’Alençon et de Sées (sous le nom de Guillaume III) de 1119 à 1171. Il était fils de Robert II de Bellême, sire d’Alençon, vicomte d’Hiémois, seigneur de Bellême et comte de Shrewsbury, et d’Agnès, comtesse de Ponthieu.
Son père était un noble anglo-normand qui, bien que fidèle de Guillaume le Conquérant, chercha à devenir indépendant à la mort de ce dernier et se révolta fréquemment contre les fils de Guillaume. Henri Ier Beauclerc finit par lui confisquer ses terres anglaises en 1102 et par l’emprisonner en 1112. Robert de Bellême s’était montré cruel avec sa femme, au point que celle-ci s’enfuit, se réfugia à la cour de Blois, puis s’installa dans le Ponthieu. Elle y mourut entre 1106 et 1110 et Guillaume Talvas devint comte de Ponthieu. En 1119, Henri Beauclerc rend à Guillaume Talvas une partie des domaines confisqués à son père.
Pour se consacrer à ses affaires normandes, il confie le Ponthieu à son fils Guy en 1126. Dans le conflit qui oppose Henri d’Angleterre à Geoffroy Plantagenêt, comte d’Anjou, il choisit le comte d’Anjou, et Henri lui prend les châteaux d’Alençon et d’Argentan. Il profite de la mort du roi Henri Ier pour reprendre Alençon. La mort du roi annonce une guerre de succession entre Mathilde, fille du roi et épouse de Geoffroy Plantagenêt, et Étienne de Blois, neveu du roi. Alors que la plupart des seigneurs voisins se rallient à Étienne, Guillaume reste fidèle à Geoffroy et à Mathilde, et il doit se défendre contre Rotrou du Perche et Richard de l’Aigle. En 1147, il suit le roi Louis VII le Jeune lors de la deuxième croisade. A son retour, un litige l’oppose à Henri II Plantagenêt, le nouveau comte d’Anjou et duc de Normandie, et ce dernier lui reprend Alençon. Pour se venger, Guillaume dévaste la zone située entre le Perche et la Normandie.
Après avoir fondé plusieurs établissements religieux, dont l’abbaye de Perseigne, Guillaume Talvas meurt le 29 juin 1171.
Mariage et enfants
Il avait épousé vers 1115 Hélène de Bourgogne (v. 1080 † 1141), fille d’Eudes Ier, duc de Bourgogne, et de Sibylle de Bourgogne, et veuve de Bertrand de Toulouse. De ce mariage étaient nés :
[5] sic
[6] Maulny, qui cite ce texte à la fin du XVIIIe siècle, décrit ainsi le château de la Ferté-Bernard, encore intact en son temps : il est situé au milieu d’un vaste marais couppé par les rivières d’Huisne et de Mesme, au moyen duquel il y a toujours esté facile de couvrir d’eau toutes les prairies voisines [...] et il est revêtu d’une double enceinte de murs fort épais, garnis de tours, de bastions, d’esprons et autres ouvrages avancés, et séparés de fossés à eau vive très profonds, par la rivière d’Huisne, deux bras de laquelle enveloppent le Céreuil [?] de dehors et forment une seconde isle dans l’Isle ou terrain de la nouvelle ville. (Marie-Madeleine Mouflard, Robert Garnier. La Vie, La Ferté Bernard, R. Bellanger, 1961, pp. 23-24.
[7] ° 1136 Ivry, Oise, France, fs Guillaume de LOVEL & Maud de CHAUMONT