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JANIN, Jules Gabriel

Dernier ajout : 16 juin 2011.

Jules Gabriel Janin, (° 16 février 1804, Saint-Étienne - + 19 juin 1874, Päris)

Membre de l’Académie Française

Fils d’un avocat [1], Janin reçoit une bonne éducation, d’abord dans sa ville natale puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Après un passage dans l’étude de l’avoué Jean-Baptiste Guillonnet-Merville, où il sera saute-ruisseau en même temps qu’Honoré de Balzac, il devient journaliste et travaille notamment à la Revue de Paris, à la Revue des Deux Mondes, au Figaro et à la Quotidienne. Il fut parmi les fondateurs de la Revue de Paris et du Journal des Enfants. Il se fait connaître en 1827 avec un étrange roman l’Âne mort et la femme guillotinée. La Confession en 1830, un peu moins profond, mais au style encore plus remarquable, et Barnave en 1831, où il attaque la famille d’Orléans, finissent d’asseoir sa réputation.

Entre-temps, il entre comme critique au Journal des Débats où il reste quarante ans. Son autorité le fait surnommer « le prince des critiques ».

Après de nombreuses tentatives, il est élu à l’Académie française le 7 avril 1870 et prend le siège de Sainte-Beuve.

Une étude sur Jules Janin accompagnée d’une bibliographie a été publiée par Alexandre Piedagnel en 1874.



Notes

[1] extrait wiki