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Fils de de
ROUCY Hugues
dit Cholet - 32 - |
Uni avec de MAREUIL Elisabeth |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de D'AUVERGNE
Robert
IV - 34 - |
Uni avec DE CALABRE Jeanne |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Bélissende
ou Assalide
- 82 - |
1 Note Générale :
La.filiation avec sa mère reste à vérifier (aller voir sa fiche).
Se croise en 1147.
Profession : Dauphin d'Auvergne, Comte de Clermont.
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Fils de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Uni avec CAPÉTIEN ; de BOURGOGNE Mahaut
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1
enfant est né de cette union : |
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Fille de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Elle a épousé vers 1151, |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
MERCOEUR Judith
- 85 - |
o
de
MERCOEUR Toutelinge
- 86 - |
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Fille de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Elle a épousé vers 1154, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Uni avec DE BOURGOGNE Mathilde ou
Mahaut |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Marie
- 89 - |
1 Note Générale :
Profession : Comte d'Auvergne.
Décès : ou vers 1182.
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Fille de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Elle a épousé vers 1150, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de d'AUVERGNE
Guillaume
VIII dit le Vieux - 35 - |
Uni avec DE MEYMONT Iseult |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Châtelain de Meymont.
Il a pris le parti de son neveu Gui et perdit la plupart de ses biens. 8 chartes de 1190 à 1270 parlent de Robert de Clermont dit de Velay (très probablement le père, puis un fils de même prénom). appelé mon oncle par Guy II 1190.
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Fils de de
HAUTEVILLE ; de SICILE Roger
- 36 - |
Uni avec de MEDANIA Sybille. |
3
enfants sont nés de cette union : |
o de SICILE Guillaume |
o
de
SICILE Marie
Albine ou Elvire
- 93 - |
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61. de SICILE Guillaume II Dit Guillaume Le Bon1 , Génération V |
Fils de de
SICILE Guillaume
1er Dit Le Mauvais - 37 - |
Uni avec d'ANGLETERRE Jeanne. |
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1 Note Générale :
Guillaume II de Sicile dit Guillaume le Bon (de la Maison de Hauteville), est roi normand de Sicile du printemps 1166 à 1189. Né en 1153/54, il est le second fils et successeur du roi Guillaume le Mauvais. À la mort de ce dernier, il est placé sous la régence de sa mère Marguerite de Sicile jusqu’à sa majorité en 1172. Élevé à l'orientale, très cultivé et polyglotte, c'est un roi « bon » mais peu attiré par la guerre. Cependant, le qualificatif de « bon » peut également cacher un manque certain d'autorité, notamment face aux barons normands continentaux d'Italie méridionale.
Il entretient de bons rapports avec la papauté, s’allie au roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, dont il épouse en 1177 la fille Jeanne d'Angleterre, sœur de Richard Cœur-de-Lion, mais reste hostile à l’Empire byzantin et s’oppose à l’empereur germanique Frédéric Barberousse, ce dernier tentant pas moins de cinq descentes militaires en Italie, sans grands résultats toutefois.
Il tente vainement de continuer la politique expansionniste de son père, et surtout celle de son grand-père Roger II de Sicile, attaquant en 1174 l’Égypte mais échouant dans sa tentative de prendre Alexandrie. Il attaque l’Empire byzantin, prend Corfou, Céphalonie et Zante, pille Thèbes et Corinthe, prend et occupe Durazzo (1181), et réussit en 1185, à prendre et occuper la deuxième ville de l’Empire, Thessalonique. Cependant, une contre-offensive byzantine force les troupes normandes, en majorité musulmanes, à quitter la ville la même année (fin 1185) et à évacuer Durazzo sur l’Adriatique.
Cherchant une alliance contre Byzance, il finit par donner sa tante Constance de Hauteville, fille posthume de Roger II de Sicile, au prince impérial Henri Hohenstaufen, fils de Barberousse (1186). Mais sa mort précoce à l'âge de 35 ans, sans enfants légitimes, provoque vite de graves problèmes de succession, laissant le royaume normanno-sicilien en proie aux prétentions du Saint-Empire romain germanique.
Le roi Guillaume le Bon est à l'origne de plusieurs édifices. Il fait achever notamment en 1170, le palais de la Zisa, commencé par son père en 1164, et y entame quelques modifications jusqu'en 1184. Vers 1180, c'est la « Cuba » qu'il fait édifier à Palerme.
Dans la Divine Comédie, Dante fait mention du roi Guillaume le Bon, un « souverain estimé et aimé de ses sujets », le plaçant au paradis dans le 6e ciel, le ciel de Jupiter, parmi les princes pieux, justes et sages, aux côtés des David, Trajan, Constantin.
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Fils de de NEUFBOURG Henri II |
Il a épousé à l'âge de 20 ans, en
1190, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de HOHENSTAUFEN Henri IV Le Cruel |
Uni avec PLANTAGENET Isabel |
1
enfant est né de cette union : |
1
Note Générale :
Frédéric II de
Hohenstaufen (1194-1250), empereur germanique de 1220 à 1250
Petit-fils de Frédéric Barberousse, fils de l’empereur Henri VI et de Constance de Hauteville, héritière des rois normands, il voit le jour le 26 décembre 1194. A quatre ans il sera orphelin et confié à la tutelle d’Innocent III. En 1212, à 18 ans alors soutenu par le pape il sera désigné comme roi des Romains, les princes allemands vont abandonné à son profit le parti d’Otton de Brunswick après la défaite de Bouvines en 1214 et, abusant de la faiblesse politique d’Honorius III il se fait couronner empereur en 1220. Au passage notons qu’il réunit la Sicile à l’Empire Germanique.
Donc notre ami Frédéric II est empereur à 26 ans, fastueux, curieux, rationaliste et fasciné par l’Orient (il sera un bon ami du sultan d’Egypte Al Kamil, fil de Saladin ; il va lui racheter Jérusalem en 1228.) Il sera surtout un souverain méditerranéen dans lequel on a vu un précurseur de la Renaissance. Il est connu pour sa très forte personnalité qui fit de lui l’un des souverains les plus originaux de l’histoire. Malgré l’éducation qu’il reçu d’Innocent III il fut, comme ses prédécesseurs, un adversaire acharné de la papauté. Il fait preuve d’une certaine indifférence en matière religieuse, qui n’exclut pas la poursuite des hérétiques mais l’incite à la tolérance envers les juifs et les musulmans (notons tout de même que le sang d’un juif ou d’un sarrasin vaut la moitié de celui d’un chrétien, in les Constitutions de Melfi, qui sont la première tentative au Moyen Age de substituer un état laïque à l’instabilité des allégeances féodales. Frédéric II y rassemble toute la législation, ce Liber augustalis (nom « original » des Constitutions de Melfi ) exprime sa conception d’une monarchie absolue et de l’administration du royaume). C’est un homme sans scrupules et avides de connaissances. Il fit de la Sicile son centre de gravité et délaissa la Germanie, mais voulant étendre son influence à tout la péninsule Frédéric II se heurte au pape et aux villes de l’Italie du Nord.
Au moment où Frédéric II obtient du sultan al-Kamil la restitution de Jérusalem le pape envahit les Pouilles. Grégoire IX sera battu et devra signer la paix à San Germano en 1230. Mais bientôt un nouveau conflit l’oppose à Grégoire IX, à propos de la Sardaigne, que l’empereur a concédée à son fils Enzo, au mépris des droits de l’Église. La violence des deux camps s’exprime notamment à grand coup d’encycliques pontificales et de libelles impériaux.
Il sera excommunié deux fois ; la première lorsqu’il mena, contre l’avis du pape Grégoire IX, la sixième croisade et la seconde par Innocent IV qui réunit à Lyon un concile qui dépose l’empereur (1245). Frédéric II ne se tient pas pour battu: malgré des complots, la révolte de Parme, il semblait avoir raffermi son autorité en Italie du nord, lorsqu’il meurt dans un château des Pouilles en 1250. Sa disparition provoque l’écroulement de la puissance impériale, la partie germanique qu’il avait délaissée est soumise à l’anarchie féodale et aux luttes intestines propres au Grand Interrègne.
Développements
Les Allemands feraient-ils meilleur accueil à ce nouveau « roi des prêtres », instrument docile de la politique pontificale ? Constance s'apprêtait à recevoir Otton IV quand le légat contraignit la ville à laisser entrer son concurrent. Ce fut le signal d'un retournement subit de l'opinion. « L’enfant d'Apulie », tout auréolé de la gloire qu'évoquait le nom des Hohenstaufen, fut comme porté par la vague d'enthousiasme populaire, un enthousiasme que les bénédictions papales et l'argent français stimulaient. Frédéric Il se garda bien de distendre les liens qui le rattachaient à la papauté. En 1213, la Bulle d'or d'Eger confirma toutes les concessions qu'Otton IV avait faites à la Curie, en particulier la restitution des biens qu'elle réclamait en Italie, mais aussi la renonciation à la clause du concordat de Worms qui prévoyait la présence de l'empereur aux élections épiscopales ; enfin, Frédéric s'engageait à combattre l'hérésie. En Italie, le Welf Otton IV avait été l’homme des villes naguères humiliées par les Hohenstaufen ; elles se disaient guelfes et qualifiaient leurs ennemis de gibelins, parce qu'ils étaient fidèles aux Souabes, sortis de l'obscur Waiblingen.
En 1217, Honorius III avait pris place sur le trône de saint Pierre ; il était moins intransigeant que son prédécesseur, Frédéric mit à profit ce changement et revint sur sa parole ; il fît élire Henri (son fils, dit Henri (VII)) roi des Romains en avril 1220 ; les deux couronnes étaient à nouveau réunies sur la tête d'un enfant ; en fait, c'était à son père qu'incombait la charge de prendre des décisions ; l'union tant redoutée par les papes avait été rétablie grâce à ce tour de passe-passe. En 1231, Frédéric II dut intervenir ; il avait besoin de l'appui des princes qui l'avaient soutenu lors d'un premier conflit avec la papauté ; il leur accorda donc à tous, laïcs et ecclésiastiques, un statut, le Statutum infavorem principum, qui les protégeait contre les empiétements d'une politique urbaine qui aurait pu s'avérer envahissante: il faisait d'eux les détenteurs de la haute justice sur leurs terres. Les historiens allemands ont dit très souvent par le passé que l'empereur, exclusivement intéressé par l'Italie, avait abandonné le regnum teutonicum à la haute aristocratie qui, grâce aux droits qu'il lui avait concédés en 1220 et 1231, avait transformé ses seigneuries en principautés ; ainsi Frédéric Il endossait la responsabilité de la division qui devait condamner l'Allemagne à l'impuissance. L’école historique actuelle révise ce jugement ; elle estime que Frédéric Il ne fit que tenir compte des réalités, ayant bien vu qu'il n'avait pas de prise sur elles ; les princes n'avaient pas attendu que le roi les y autorisât pour se transformer en « seigneurs de la terre » et pour exercer sur ces Länder une autorité large, soutenue par un réseau de plus en plus dense d'institutions. Vu sous cet angle, le Statut de 1231 apparaît comme un état des lieux ; il marque des limites peut-être plus qu'il n'accorde de libertés. Non, Frédéric II n'avait pas abandonné l'Allemagne aux princes. Il ne fit pas que passer, le temps de mettre son fils aux arrêts (Henri (VII)). Une diète solennelle à Mayence fut pour lui l'occasion de montrer que le maître c'était lui. Conrad, avait été élu roi des Romains en 1237 ; pour qu'il ne fût pas tenté d'abuser de son titre à son tour, Frédéric ne le fit pas sacrer. Lui-même quitta l'Allemagne au début de l'automne 1227 ; il ne devait plus y retourner. Sa politique devait s'avérer payante : quand le pape le déposa en 1245, les Allemands furent peu nombreux à quitter son camp. Non content de renforcer en la transformant la monarchie féodale, Frédéric en bâtit une autre qu'avec une pointe d'exagération on peut qualifier d'absolue. Les règles fondamentales en sont contenues dans les Constitutions de MeIfi en 1231, dites aussi Liber augustalis, un qualificatif révélateur. Frédéric s'y présente comme le nouveau Justinien, mais aussi comme le nouvel Auguste ; à l'exemple de cet empereur, il entend faire triompher la paix et la justice ; le règne des lois, c'est la nécessité qui justifie son autorité, une autorité devant laquelle toute volonté divergente doit s'incliner ; uniformes, les lois s'appliquent dans toute l'étendue du royaume, car elles sont dictées par la raison qui est la même pour tous les humains ; les contrevenants doivent être recherchés même si personne ne les dénonce, ainsi l'inquisition, expérimentée dans le domaine religieux, s'étend au profane. Les papes n'avaient pas pris au sérieux tout de suite le voeu prononcé à Aix-la-Chapelle ; un empereur à la tête des croisés, cela ne leur convenait guère mais quand la cinquième croisade eût échoué lamentablement, ils rappelèrent à Frédéric sa promesse. Frédéric tarda ; Grégoire IX ne l'entendit point ainsi : l'échéance n'avait pas été respectée, les peines prévues seraient appliquées ; l'excommunication s'abattit donc sur Frédéric. En 1230 le pape leva l'excommunication, de son côté Frédéric promit de ne plus se mêler des élections épiscopales - il y avait 150 évêchés dans son royaume de Sicile - et déclara qu'il renonçait à ses prétentions sur les terres récupérées par Innocent III.
Quand Frédéric unit son bâtard Enzio à la plus riche héritière de Sardaigne, Grégoire IX y décela l'intention de prendre au Saint-Siège cette île qui était son fief. L'alliance avec la Ligue lombarde s'imposait ; que celle-ci fût ou non truffée d'hérétiques importait peu ; combattre l'hérésie c'était l'affaire des spécialistes qu'étaient les religieux Mendiants, pas celle de Frédéric. L’excommunication fut derechef fulminée contre ce dernier. La lutte n'opposait plus l'empereur à des rebelles ; elle mettait aux prises à nouveau l'empire et le sacerdoce. Les acteurs étaient les mêmes qu'à l'époque de Barberousse : les Lombards étaient les alliés du pape. Après la mort de Grégoire IX, en 1243, le Sacré Collège, divisé, mit longtemps avant de désigner Innocent IV d'origine gibeline ; Frédéric crut d'abord qu'un terrain d'entente pourrait être trouvé ; il se trompait, la théocratie n'eut pas de représentant plus résolu que ce pape. L’empereur mourut le 13 décembre 1250 ; Enfin la papauté pouvait respirer: « la race de vipères » des Hohenstaufen était exterminée. Dans les années qui suivent la mort de Frédéric II, le chef de l’Eglise va intervenir dans toute la Chrétienté pour que ses héritiers ne puissent lui succéder, bloquer ainsi l'élection impériale pendant vingt-trois ans, apporter à Charles d'Anjou, frère de saint Louis, la couronne de Sicile et assumer par là une lourde responsabilité dans les luttes sanglantes entre guelfes et gibelins.
L’empereur n'était plus seulement pour le pape un voisin inquiétant ; il encerclait Rome ; un jour, peut-être, il tenterait d'en faire vraiment sa capitale ; l'abattre était une nécessité vitale. Le souverain pontife avait affûté son glaive : la doctrine théocratique était formulée sans détours, subordonnant César au Christ, dont le successeur de Pierre était le représentant ici-bas. Ses coups portaient plus loin depuis que les ordres mendiants lui fournissaient une milice, bien entraînée et disciplinée, de prédicateurs capables de remuer les foules ; itinérants par vocation, ces religieux allaient partout où le pape avait besoin d'eux ; en Allemagne aussi. Si leurs adversaires eurent ainsi raison de ce que les Hohenstaufen avaient construit, ils ne purent pas grand-chose contre l'idée d'empire qu'ils avaient incarnée. Bien plus que des héros de légende, ils devinrent de ces figures mythiques qui ne meurent jamais. En Italie d'abord, dans les années 1260 déjà, on disait que Frédéric II et ses armées attendaient dans les flancs de l'Etna l'heure de la revanche. Pour rappeler son droit et faire comprendre à l'empereur qu'il pourrait le condamner, Innocent IV invoque de façon très claire la Donation de Constantin ainsi que le transfert de l'Empire et rappelle que c'est le pape qui, par le sacre, concède le pouvoir impérial et juge de la « justice » de celui-ci. La formulation va donc cette fois un peu plus loin et laisse entendre que l'Empire relève du Saint-Siège par essence et non pas seulement casualiter et causa urgente. En déposant l'empereur qui porte atteinte à la liberté du Saint-Siège et de l'Église, Innocent IV semble intervenir comme naguère Alexandre III menaçait de le faire à l'encontre des villes qui, en abandonnant la Ligue lombarde, pouvaient nuire à la Papauté. Toutefois, l'adversaire de Barberousse en avait logiquement déduit que la rupture de l'alliance devait être sanctionnée par l'excommunication, alors que, contre Frédéric II, c'est la déposition qui est prononcée, c'est-à-dire une sanction éminemment politique. A cette différence de degré et de nature de la peine s'ajoute qu'il n'est fait aucune allusion à la nécessaire consultation et délibération des princes électeurs, ce qui est en contradiction avec les thèses des canonistes de la fin du XIle siècle et avec Innocent III. Par ailleurs, la sanction politique ne vise pas tant les interventions excessives de l'empereur dans les affaires ecclésiastiques que toute sa politique condamnée parce qu'elle s'oppose à celle du Saint-Siège en Italie. C'est cela qui oblige à un nouvel exposé.
Celui-ci proclame avant tout la plénitude du pouvoir (plenitudo potestatis) du pape qui est d'essence religieuse et concerne d'abord la juridiction spirituelle, mais qui, liée à l'argumentation selon laquelle le pontife est le vicaire du Christ, lui confère la souveraineté en tous domaines, grâce à laquelle il peut intervenir partout et à chaque instant et au nom de laquelle il exerce directement son autorité sur l'empereur, chef de l'administration temporelle, qui tient de lui son glaive et peut en être privé. Cela aboutit finalement à la rénovation des thèmes traditionnels du XIe siècle sur la nécessité pour l'empereur d'être chrétien et sur la dépendance de l'Empire par rapport au Saint-Siège. Toutefois la mission de l'État intéresse moins Innocent IV qu'on ne le croit. Sa vraie pensée, qui ne contredit pas cette notion, est qu'ici-bas la souveraineté est indivisible, qu'il ne peut y avoir une souveraineté spirituelle et une souveraineté temporelle et que le pape est donc le seul à détenir cette unique autorité absolue. Une telle doctrine, on le voit, renoue avec la théocratie grégorienne dans cette ultime conclusion; mais elle ne s'agence pas selon la même argumentation et ne se fonde pas sur la même « philosophie » de l'autorité et elle reste dans la tradition d'Innocent III, peut-être quelque peu gauchie. Elle affirme, en effet, que l'Empire relève de la Papauté dans son essence parce que la gestion temporelle de la Chrétienté, qui répond à la nature même du pouvoir impérial, appartient aussi souverainement au pontife romain qui intervient non pas seulement en vertu de son office spirituel, mais aussi dans l'exercice de sa souveraineté politique.
Henri de Suse estime cependant que l'autorité spirituelle peut intervenir dans le temporel aussitôt qu'une entreprise mise en oeuvre par celui-ci a une connexion, même secondaire, avec le domaine religieux ou ecclésiastique, ce qui est conforme à la tradition d'Alexandre III et d’Innocent III. Mais il précise que les deux pouvoirs sont seulement distincts dans leur exercice, ce qui revient à attribuer au pape la souveraineté. Thomas d'Aquin note, démarche nouvelle quant à l'autonomie du pouvoir politique, que celui-ci a en charge le « bien civil » et que, même s'il doit en certaines choses être soumis au spirituel, cela ne peut qu'être très exceptionnel.
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64. de SAVOIE Humbert III Le Bienheureux, N° Sosa 507172720, Génération V |
Fils de de SAVOIE Amédée III |
Uni avec de VIENNE Béatrice |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de d'ALBON
Guigues
IV - 41 - |
Uni avec ALERAMICI Marchese di Montferrato ; de MONTFERRAT
Béatrice Béatrix |
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Fils de de POITIERS Raymond |
Uni avec d'HARENC Orgueilleuse |
1
enfant est né de cette union : |
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67. de Beaugency de LA FLÈCHE ; du MAINE Eremburge1 , N° Sosa 2028687583, Génération VI |
Fille de de
BEAUGENCY Elie
1er - 44 - |
Elle a épousé le vendredi 13 novembre 1142,
|
3
enfants sont nés de cette union : |
o
PLANTAGENET
Geoffroy
- 100 - |
1 Note Générale :
Héritière du Maine. François Villon en parle dans son poëme : "Ballade des Dames du Temps Jadis".
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Fils de de REVIERS Richard |
Uni avec MALHERBE Béatrice. |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de REVIERS Richard |
Il a épousé en 1185, |
1
enfant est né de cette union : |
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|
Fils de de REVIERS Richard |
2
enfants sont nés de mère non dénommée
: |
o
de
REVIERS Zaccharie
- 105 - |
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Fils de DE
CARDONA Raymond
II Folch Alias Pierre - 46 - |
Il a épousé le jeudi 17 janvier 1152, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Vicomte de Cardona.
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|
Fille de DE FOIX Roger III |
Unie avec DE PÉRIGORD Hélie IV |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
PÉRIGORD Hélie
V
- 108 - |
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|
Fils de DE FOIX Roger III |
Il a épousé vers 1151, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
FOIX Esclarmonde
- 110 - |
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74. de CASTILLE Sanche III, N° Sosa 4057310572, Génération VI |
Fils de de CASTILLE Alphonse VII le Bon |
Il a épousé à l'âge de 16 ans, en
1151, |
1
enfant est né de cette union : |
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|
75. de LEON ; de CASTILLE Ferdinand II, N° Sosa 2028655284, Génération VI |
Fils de de CASTILLE Alphonse VII le Bon |
Il a épousé à l'âge de 28 ans, en
juin 1165, |
1
enfant est né de cette union : |
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|
Fils de DE DAX Raymond II Arnald |
1
enfant est né de mère non dénommée :
|
1 Note Générale :
Profession : Vicomte de Dax.
Décès : assiégé dans Dax.
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Fils de DE SÉVERAC Guy II |
Uni avec 2 DE CANILLAC Béatrix |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Chevalier Seigneur de Séverac
Attesté en 1189.
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2 Note Générale :
Le village de Canilhac est posé sur un mamelon entre deux profonds ravins et un étroit plateau qui relie vers le sud aux dernières falaises du Causse de Sauveterre. et sur l'éperon schisteux de St-Laurent, se dressait un second château, plus avenant, résidence habituelle des seigneurs.
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Fille de DE SÉVERAC Guy II |
Unie avec DE TURENNE Raymond III |
4
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
TURENNE Raimonde
- 116 - |
o
DE
TURENNE Marguerite
- 117 - |
o
DE
TURENNE Comtors
- 118 - |
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Fille de de GUISE Bouchard |
Unie avec d'AVESNES Jacques |
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Fille de de
ROUCY Robert
Guiscard - 52 - |
Unie avec de PIERREPONT Robert. |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de D'AUVERGNE
Guillaume Ier
le Jeune - 53 - |
Uni avec DE
COMBORN Guillemette
ou
Huguette - 149 - |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Blanche
- 122 - |
1 Note Générale :
Profession : Dauphin d'Auvergne, Comte de Clermont, Châtelain d'Herment & Vodable (63).
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Fille de D'AUVERGNE
Guillaume Ier
le Jeune - 53 - |
Elle a épousé vers 1170, |
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Fils de d'AUVERGNE
Robert V
- 54 - |
Uni avec de CHAMBON Pernelle. |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de MERCOEUR Béraud VI |
Uni avec de BOURGOGNE Alix ou
Alixente |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Il se croisa avec Philippe Auguste en 1190.
Profession : Seigneur de Mercoeur.
Incertain : d'après Jean-Pierre Masson, Connétable d'Auvergne en 1229 et décédé le 29 Décembre 1254... Y aurait-il eu 2 Béraud ?
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Fille de de MERCOEUR Béraud VI |
Elle a épousé en 1190, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de de MERCOEUR Béraud VI |
Unie avec de LANGEAC Bernard II |
1
enfant est né de cette union : |
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|
Fils de DE RODEZ Hugues |
Uni avec DE
SÉVERAC Irdoine
- 114 - |
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1 Note Générale :
Profession : Comte de Rodez après son aîné.
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Fils de D'AUVERGNE
Robert V
- 57 - |
Il a épousé en 1180, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Guillaume
X
- 128 - |
1 Note Générale :
Profession : Comte de Clermont & d'Auvergne.
Décès : avant février 1224.
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Fille de D'AUVERGNE
Robert V
- 57 - |
Unie avec DE LA TOUR DU PIN Albert II |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE CHAMBON Amiel III ou Amélius |
Elle a épousé en 1180, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Guillaume
X
- 128 - |
1 Note Générale :
Dame de Chambon & Combrailles.
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Fils de DE
VELAY Robert
dit de Clermont
- 59 - |
Il a épousé en 1249, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
MAYMONT D OLIERGUES Marguerite
- 131 - |
1 Note Générale :
Profession : Seigneur d'Olliergues (63).
Source : Héraldique.&.Généalogie n 93.391.
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Fils de de
SICILE Tancrède
- 60 - |
Uni avec N Irène Ange. |
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Fille de de
SICILE Tancrède
- 60 - |
Elle a épousé en premières noces en 1201 à
Melun (77), |
Unie avec di SAN SEVERINO Giacomo. |
Unie avec GUIDI Tigrini. |
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1 Note
Saint-Jean d'Acre, Palestine
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94. de NEUFBOURG ; de BEAUMONT le ROGER Marguerite, Génération VI |
Fille de de
NEUFBOURG Robert
II - 62 - |
Unie avec de MEULANT ; de MEULLENT Amaury II |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
de
BEAUMONT MEULAN GOURNAY Galérand
- 133 - |
o
de
MEULAN ; de BEAUMONT Ide
- 134 - |
Unie avec de MEULLENT ; de MEULAN Amaury II |
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Fille de de
HOHENSTAUFEN Frédéric
II - 63 - |
Unie avec WETTIN Albrecht le Dénaturé |
1
enfant est né de cette union : |
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96. de SAVOIE Thomas Ier1 , N° Sosa 253586360, Génération VI |
Fils de de
SAVOIE Humbert
III Le Bienheureux - 64 - |
Il a épousé à l'âge de 18 ans, en
1195, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
comte de Savoie (1189-1233), comte de Maurienne, marquis en Italie (1189), vicaire impérial en Lombardie (1226)
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Fille de d'ALBON
Guigues V
- 65 - |
Unie avec de BOURGOGNE Hugues III |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de
POITIERS Bohemont
III Le Begue - 66 - |
Uni avec de LUSIGNAN Melissende De Jerusalem. |
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99. d'ANJOU Sybille Sibylle1 , N° Sosa 1014343791, Génération VII |
Fille de d'ANJOU Foulques V le Jeune |
Elle a épousé en premières noces à
l'âge de 11 ans, en 1123, |
Elle a épousé en deuxièmes noces à
l'âge de 22 ans, en février 1134, |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
d'ALSACE
Marguerite
- 139 - |
o
DE
FLANDRES Marguerite
- 140 - |
1 Note Générale :
Elle accompagne son mari lors de son 4ème voyage, et décide de rester en Palestine, au couvent Saint-Lazare de Jérusalem.
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100. PLANTAGENET Geoffroy1 , N° Sosa 8114621148, Génération VII |
Fils de d'ANJOU Foulques V le Jeune |
Uni avec d'ANGLETERRE Mathilde Maud Adélaïde |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Geoffroy Plantagenêt: Duc de Normandie et d'Anjou, époux de Mathilde à laquelle la couronne d'Angleterre était normalement destinée à la mort de son père Henri 1er Beauclair
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Fils de d'ANJOU Foulques V le Jeune |
Il a épousé à l'âge de 36 ans, le
lundi 15 janvier 1151, |
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Fils de de
REVIERS Richard
- 68 - |
Uni avec de PIROU Agnès. |
1
enfant est né de cette union : |
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