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Fille de DE
FOIX Raymond-Roger
- 109 - |
Elle a épousé le lundi 6 mai 1224, 1 |
1
enfant est né de cette union : |
1
Note Générale :
6/5
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Fille de DE LISLE-JOURDAIN Jourdain II |
Elle a épousé avant 1219, |
1
enfant est né de cette union : |
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156. de CASTILLE Bérangère, N° Sosa 1014327643, Génération VIII |
Fille de de
CASTILLE Alphonse
VIII - 111 - |
Elle a épousé à l'âge de 17 ans, en
1198, |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
de
CASTILLE Ferdinand
III
- 159 - |
o
de
CASTILLE Saint
Ferdinand III
- 160 - |
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|
Fille de de
CASTILLE Alphonse
VIII - 111 - |
Elle a épousé à l'âge de 12 ans, le
mardi 6 juin 1200 à PONT-AUDEMER (27), |
5
enfants sont nés de cette union : |
o
d'ARTOIS
; CAPET Robert
Ier Le Bon
- 216 - |
o
de
TOULOUSE ; CAPET Alphonse
- 217 - |
o
d'ANJOU
; de SICILE Charles
1er
- 219 - |
1 Note Générale :
Blanche de Castille
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Couronnement de Louis VIII et Blanche de Castille
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Couronnement de Louis VIII et Blanche de Castille
Blanche de Castille, (née le 4 mars 1188 à Palencia, Espagne - morte le 27 novembre 1252 à Melun), reine de France, était la fille d'Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre, elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre. Elle fut mariée en 1200 au futur Louis VIII, fils de Philippe-Auguste.
Stipulé par le traité du Goulet (22 mai 1200), ce mariage avait pour fin principale une reconciliation entre la France et l'Angleterre, qu'il scellera en définitive fort mal.
Reine de France en 1223, la réputation de Blanche tient en partie au fait qu'elle donne au Capétien plus de dix enfants, mettant ainsi fin à une série de règnes assombris par des inquiétudes dynastiques. La rigueur de l'éducation morale et religieuse qu'elle donne à ses enfants vaut également à Blanche l'approbation du clergé.
Régente à la mort de Louis VIII en 1226, la reine rencontre cependant l'hostilité des barons, probablement hostiles au gouvernement d'une femme, de surcroît étrangère et appuyée sur un autre étranger, le cardinal de Saint-Ange Romano Frangipani, mais surtout désireux de profiter d'un affaiblissement de l'autorité royale pour reprendre les prérogatives politiques qu'un siècle de progrès du pouvoir royal leur a fait perdre.
Blanche ne déjoue la coalition qu'en la divisant. La conclusion du traité de Meaux-Paris de 1229, qui achève d'organiser la mainmise capétienne sur le Languedoc, ajoute à son prestige.
Saint Louis lui laisse donc une grande influence politique, même après sa majorité en 1234. C'est à elle qu'il confie la régence pendant la septième croisade d'Égypte. Elle sut triompher des ligues formées contre elle et contre l'État par les grands vassaux, gouverna avec la plus grande sagesse, et mit fin à la guerre avec les Albigeois. Retirée à Melun vers la fin de sa carrière, elle y mourut en 1252. Elle était aussi célèbre par sa beauté que par sa sagesse. Elle inspira, dit-on, une vive passion à Thibaut de Champagne, qui la seconda dans sa politique et la chanta dans ses vers. Elle conclut la croisade contre les Albigeois à Paris en 1229
Bibliographie [modifier]
* Philippe Delorme, Blanche de Castille, Histoire des Reines de France, Ed. Pygmalion, 2002.
1.
PRÉSENTATION Blanche de Castille (1188-1252), reine de France,
épouse de Louis VIII et régente du royaume durant
la minorité de son fils, Louis IX (1226-1244).
2. PRINCESSE DE CASTILLE ET D’ANGLETERRE Née à Palencia, en Castille, Blanche est la fille d’Alphonse VIII de Castille et d’Aliénor d’Angleterre, elle-même descendante d’Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine. Le mariage de Blanche avec Louis VIII, fils de Philippe II Auguste, est décidé lors de la signature du traité du Goulet entre le roi de France et Jean sans Terre. Ce texte devait, pour un très court laps de temps, sceller la réconciliation entre les deux royaumes, en perpétuelle rivalité pour le contrôle des possessions anglaises en terre française. Blanche de Castille apporte en dot une grande partie du Berry, principalement les seigneuries d’Issoudun, de Graçay et de Châteauroux.
Le mariage est célébré le 23 mai 1200 à Pont-Audemer, petite ville située à la frontière de la Normandie et du royaume capétien. Puis, le 6 août 1223, Blanche de Castille est sacrée et couronnée à Reims avec son époux, le nouveau roi, Louis VIII. À la mort de ce dernier, en 1226, l’héritier de la couronne, le jeune Louis, n’a que onze ans ; la reine de France, se conformant aux dernières volontés du défunt, qui a su apprécier son énergie et son dévouement, reprend donc le gouvernement du royaume jusqu’à la majorité du roi.
3. GARDIENNE DU ROYAUME
Énergique et austère, Blanche de Castille sait s’appuyer sur l’équipe de remarquables administrateurs réunis par Philippe II Auguste, ainsi que sur le légat du pape, Romano Frangipani, cardinal de Saint-Ange, qui devient son conseiller le plus proche.
Elle doit immédiatement faire face à l’hostilité des grands féodaux qui s’opposent à un gouvernement féminin (voir Thibaud de Champagne). Appuyée par Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, et Henri III d’Angleterre, elle parvient à mater une première révolte qui se conclut par la signature du traité de Vendôme. Elle doit affronter une seconde coalition en 1228-1229, dont elle réussit à détacher Thibaud de Champagne, lequel, passionnément épris d’elle, la chante dans ses vers.
Elle réprime également la révolte des Albigeois en Languedoc (conférences de Meaux et traité de Paris en 1229) et, la même année, grâce à sa victoire sur Raymond IV, comte de Toulouse, impose une alliance entre son fils, Alphonse II, et Jeanne, l’héritière du comté, accroissant ainsi son prestige.
Très pieuse, elle veille sur l’éducation de ses enfants, et tout particulièrement sur celle du futur Louis IX ; on lui attribue même des propos éducatifs abusifs : en effet, elle aurait affirmé à son fils qu’elle préférait le voir mort plutôt que souillé d’un péché mortel. En 1234, elle négocie le mariage du jeune roi avec Marguerite de Provence, fille de Raymond Bérenger V de Provence, afin d’étendre l’influence française dans la vallée du Rhône. Cette alliance est renforcée en 1246 par l’union de son plus jeune fils, Charles Ier d’Anjou, avec Béatrice de Provence, héritière du comté.
Abandonnant progressivement les rênes du pouvoir à son fils, qui ne gouvernera de façon véritablement indépendante qu’à partir de 1244, elle reprend l’administration du royaume lors du départ de Louis IX pour la septième croisade, en 1248. Durant cette période, elle réprime la révolte des Pastoureaux. Le roi est encore en Terre sainte lorsqu’elle s’éteint en 1252 à l’abbaye de Maubuisson qu’elle a fondée. "Blanche de Castille," Encyclopédie® Microsoft® Encarta 2000. © 1993-1999 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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158. de CASTILLE ; de LÉON Bérangère, N° Sosa 507163821, Génération VIII |
Fille de de
LEON Alphonse
IX el Barboro de CASTILLE - 112 -
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Unie avec de BRIENNE Jean 1er |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de
LEON Alphonse
IX el Barboro de CASTILLE - 112 - |
Uni avec de MONTFORT Laure. |
1
enfant est né de cette union : |
Uni avec de DAMMARTIN Jeanne. |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de de
LEON Alphonse
IX el Barboro de CASTILLE - 112 - |
Uni avec de SOUABE ; de HOHENSTAUFEN Elisabeth |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE TARTAS Arnaud-Raymond III |
Elle a épousé vers 1215, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de DE CAYLUS Déodat Ier |
Il a épousé le mercredi 23 juin 1232, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Seigneur de Séverac, il est fait Chevalier à Noël 1244.
Attesté en 1249, 1260 et 1270.
Décès : en Croisade, sur la route de Jérusalem.
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Fils de DE COMBRET de CAYLUS Déodat Ier |
Uni avec DE SAINT URCIZE Melior |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
DE
CANILLAC Guillaume
- 227 - |
1 Note Générale :
Profession : Seigneur de Canillac (19).
Attesté en 1241, 1257, 1264.
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Fille de DE
TURENNE Boson
- 115 - |
Elle a épousé en 1207, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE
TURENNE Boson
- 115 - |
Unie avec DE ROQUEFEUIL Raymond II |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE LA ROCHE Hugues |
Elle a épousé vers 1240, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE VENTADOUR Ebles VI |
Unie avec D'AUVERGNE
Robert Ier
- 169 - |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de DE CARDAILLAC Bertrand II |
Il a épousé vers 1240, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Baron de Cardaillac & de Bioule, de Saint-Cirq.La.Popie pour un quart & de La Capelle-Marival.
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Fils de D'AUVERGNE
Guillaume
II - 121 - |
Uni avec DE
VENTADOUR Alix
ou Alasie
- 167 - |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Dauphin d'Auvergne, Comte de Clermont.
Décès : ou 1273
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Fille de D'AUVERGNE
Guillaume
II - 121 - |
Unie avec DE
MONTBOISIER Eustache
III - 245 - |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de DE CHATEAUNEUF Guérin II ou Pons |
Uni avec DE CHATEAUNEUF Béatrix |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Chevalier Seigneur de Châteauneuf.du.Randon, d'Apchier (48) et Montaleyrac.
Il suit Saint-Louis à la Croisade en 1249.
Ses armes sont dans la salle des Croisades à Versailles.
Attesté le 19 avril 1232, en 1236, 1243 et 1245.
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Fille de d'AUVERGNE
Guillaume
VII - 123 -
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Elle a épousé à l'âge de 13 ans, en
1238, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de de
MERCOEUR Béraud
VIII le Grand - 124 - |
Unie avec DE POLIGNAC Armand V |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de de
MERCOEUR Béraud
VIII le Grand - 124 - |
Unie avec de PIERREPONT Jean III |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de de
MERCOEUR Béraud
VIII le Grand - 124 - |
Unie avec DE MONTBOISSIER Héracle II |
Elle a épousé en deuxièmes noces en 1253,
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2
enfants sont nés de cette union : |
1 Note Générale :
La.filiation avec ses parents reste à vérifier.
Dame de La Clavelier en Auvergne.
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Fils de DE
LA TOUR d'AUVERGNE Bernard
Ier - 125 - |
Uni avec X Yolande |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Seigneur de La Tour d'Auvergne
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Fils de de
LANGEAC Guillaume
- 126 - |
Il a épousé à l'âge de 17 ans, en
1280, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de D'AUVERGNE
Guillaume
X - 128 - |
Unie avec D'AUVERGNE
Robert
II - 231 - |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
D'AUVERGNE
Mahaut
- 242 - |
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Fille de DE
LA TOUR DU PIN Albert
III - 129 - |
Unie avec DE GENEVE Rodolphe |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de DE
LA TOUR d'AUVERGNE Bertrand
II - 239 - |
Il a épousé le jeudi 17 novembre 1295, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Profession : Seigneur de La Tour
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Fils de DE
MAYMONT D OLIERGUES Marguerite
- 131 - |
1
enfant est né de mère non dénommée :
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Fils de d'ESTOUTEVILLE Estout |
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Fils de d'ESTOUTEVILLE Estout |
Il a épousé en 1351, |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de d'ESTOUTEVILLE Estout |
Unie avec de
FLANDRE ; de FLANDRES Guy
- 662 - |
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Fille de d'ESTOUTEVILLE Estout |
Unie avec de GROMENIL Robert |
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186. de BEAUMONT MEULAN GOURNAY ; de MEULLENT Isabelle, Génération VIII |
Fille de de
BEAUMONT MEULAN GOURNAY Galérand
- 133 - |
Unie avec PAYNEL ; PAISNEL Olivier III Ou IV |
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Fils de de
PONTHIEU Jean
I - 221 - |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
de
PONTHIEU Blanche
- 249 - |
1 Note Générale :
comte d'Aumale (5th, 11 July 1302 - 16 January 1343)
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Fils de WETTIN
Friedrich
1er - 135 - |
Uni avec von Wittelsbach Mathilde |
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Fils de de
SAVOIE Thomas
II - 136 - |
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Fille de de
SAVOIE Thomas
II - 136 - |
Unie avec de FOREZ Louis |
1
enfant est né de cette union : |
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191. de SAVOIE Amé Le Grand (Amédée)1 , N° Sosa 63396590, Génération VIII |
Fils de de
SAVOIE Thomas
II - 136 - |
Uni avec de BAUGÉ Sybille. |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Amédée V de Savoie, dit « le Grand », né au château du Bourget[1](Savoie) en 1249 et mort à Avignon le 16 octobre 1323, est comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne 1282 à 1323. Il est fils cadet de Thomas II, seigneur de Piémont, et de la génoise Béatrice Fieschi.
« Pendant que l'Empire longtemps en proie à l'anarchie revient à un gouvernement plus régulier, que la maison de Habsbourg se consolide en Autriche, que la Suisse devient libre, et qu'en France la dynastie des Valois commence contre l'Angleterre la longue guerre de cent ans, le comte de Savoie, contemporain de tous ces grands évènements, est un homme intelligent, redoutable à ses ennemis par une grande valeur, aimé de ses sujets à cause de son caractère juste et bienfaisant, sage dans sa conduite et heureux dans toutes ses entreprises. Il mérite le nom de « Grand » et la postérité n'a pas songé à lui discuter un si beau titre. »[2].
[modifier]
Son père meurt quand il a 10 ans. Sa mère l'élève, jusqu'au moment où son oncle, Philippe, le fait venir à Lyon pour étudier[3].
Amédée V de Savoie succède, en 1285, à l'âge de 36 ans, à son oncle Philippe Ier, étant son plus proche parent, et ce malgré l'existence d'un fils de son frère aîné. Ce dernier, Philippe, est d'ailleurs encore mineur. Amédée est son tuteur et lui confirme par la suite l'apanage du Piémont, sous la suzeraineté du comté de Savoie.
Biographie
Amédée V de Savoie est tout d'abord par son mariage seigneur du Baugé (1272) et d'une partie de la Bresse du fait d'échanges de terres contre deux châteaux, avec son cousin, le comte Robert II de Bourgogne (1289)[4].
Les guerres des principautés et des républiques italiennes (1292) [modifier]
Le nouvel empereur Rodolphe Ier du Saint-Empire attaque les partisans de Charles Ier d'Anjou qui est à l'origine de bien des guerres en Italie.
Le nouvel empereur Rodolphe Ier du Saint-Empire attaque les partisans de Charles Ier d'Anjou qui est à l'origine de bien des guerres en Italie.
Son règne est long et glorieux, quoique presque constamment troublé par la guerre avec ses voisins[5].
Le marquis de Saluces et le marquis de Montferrat ressentaient déjà contre les comtes de Savoie cette haine et cette jalousie d'instinct qui va finir par leur devenir fatale, mais qui ne laisse pas durant plusieurs siècles de faire courir d'innombrables périls aux Savoyards.
Les villes libres du nord-ouest de l'Italie qui imploraient constamment la protection de l'un ou de l'autre de leurs puissants voisins, mais qui se révoltaient toujours à la seule pensée de se donner définitivement un maître, étaient comme l'enjeu de toutes ces parties armées entre les princes italiens ou pour mieux dire piémontais et lombards.
Deux nouvelles puissances s'étaient formées dans les derniers temps, et faisaient concurrence aux protecteurs accoutumés des villes républicaines, soit par la terreur qu'elles leur inspiraient soit par la cupidité qu'elles flattaient. Ces deux astres nouvellement surgis étaient les Visconti, en Lombardie, et les Angevins, dans le royaume de Naples.
Conradin est le dernier représentant légitime de la maison de Hohenstaufen. Il combat l'Église avec l'appui aux forces gibelines du Nord de l'Italie et des soldats allemands.
Conradin est le dernier représentant légitime de la maison de Hohenstaufen. Il combat l'Église avec l'appui aux forces gibelines du Nord de l'Italie et des soldats allemands.
Lors de son passage, à travers l'Italie septentrionale, en allant conquérir le royaume de Naples, Charles Ier d'Anjou et Béatrix de Provence, sa femme, avaient reçu l'hommage des villes principales de ces contrées, telles que Turin, Alexandrie (Italie), etc...
Plus tard, c'est à dire lors de la défaite de Conradin, par le même Charles Ier d'Anjou, et des actes cruels de vengeance exécutés par le vainqueur, d'autres villes telles que Alba, Ivrée, Savillan, etc. ... s'unissent aux premières et se placent sous la domination du roi de Naples.
Malgré le dépit avec lequel le marquis de Saluces voie cet usurpateur fortuné et cruel étendre sa main puissante, jusqu au milieu de ses propres domaines, il se met sous ses ordres et entreprend de le venger de la famille del Carretto, qui avait pris part à la tentative de Conradin, en la contraignant à lui prêter main forte pour punir Gênes, d'avoir suivi le même parti[6].
D'autre part, Guillaume VII de Montferrat, ligué avec les habitants de la ville d'Asti, avec les Milanais et les Génois et encouragé par le roi de Castille et par le nouvel empereur Rodolphe Ier du Saint-Empire attaque les partisans de Charles Ier d'Anjou, prend Turin, Alba et enlève au marquis de Saluces plusieurs de ses terres, ce que voyant ce dernier et craignant que les secours du roi Charles ne vinssent à lui manquer, il préfère s'allier à ceux-là mêmes qui venaient de le dépouiller à condition que ses dépouilles lui soient rendues.
Guillaume VII de Montferrat atteint à cette époque un degré de puissance, dont ses prédécesseurs avaient été fort éloignés. Turin est presque aussitôt repris par le comte de Savoie, mais Tortone, Verceil, Ivrée, Novare, Alexandrie (Italie) et Alba lui demeurent, malgré la ligue que les Génois, les Milanais, les Plaisantins, les Pavesans, et les Bressans forment contre lui. Pavie ne tarde pas à tomber en son pouvoir.
Amédée V le Grand entre en guerre [modifier]
Le château des ducs de Savoie, à Chambéry.
Le château des ducs de Savoie, à Chambéry.
Amédée V le Grand succède alors à ses oncles Pierre et Philippe. Les princes de sa maison avaient pour coutume de demeurer étrangers aux contestations entre les villes et les seigneurs du voisinage, excepté lorsqu'ils étaient pour ainsi dire assurés de tirer quelque avantage bien défini de leur intervention ou lorsqu'ils étaient appelés à y jouer le rôle d'arbitres entre les parties opposées[7] .
Imploré cette fois par les habitants d'Asti, Amédée V de Savoie joint ses troupes en nombre fort considérable aux leurs, et à l'aide d'une conspiration ourdie par les membres de la famille del Pozzo d'Alexandrie, il parvient à se rendre maître de Guillaume de Montferrat, que les Astésans irrités enferment dans une cage de fer. Ce marquis de Montferrat meurt en prison en 1292.
Amédée V de Savoie ne tire pas de cette victoire tout le profit qu'il pouvait en attendre puisque les villes délivrées par lui se donnent immédiatement à Mathieu Ier Visconti, seigneur de Milan, nouveau rival de la puissance savoyarde, mais il en profite autrement.
Affaibli d'abord par son alliance avec la Maison d'Anjou, plus tard par son abandon de cette alliance même, et, tout récemment enfin, par la captivité de son nouvel allié, le marquis Guillaume de Montferrat, Thomas de Saluces est hors d'état d'opposer à Amédée V de Savoie une résistance sérieuse, lorsque celui-ci réclame de lui l'hommage pour les terres de Bucca, de Bernesco, de Scarnafigio, et de Barge, qui relèvent en effet de la Savoie[8].
En 1295, Amédée V de Savoie achète le château des ducs de Savoie, à Chambéry, qui devient rapidement la principale résidence comtale. Dès la fin du XIIIe siècle, des travaux considérables sont entrepris.
L'attitude du marquis Thomas de Saluces [modifier]
Mathieu Visconti le Grand est sans cesse un rival.
Mathieu Visconti le Grand est sans cesse un rival.
Aveuglé par sa fatale jalousie, Thomas de Saluces refuse l'hommage requis, mais à la première démonstration hostile que fait Amédée V de Savoie, suivi par les habitants d'Asti et quelques autres de ses alliés, il se ravise et envoie l'un des seigneurs de sa cour, faire en son nom sa soumission à Amédée V de Savoie.
Malgré sa haine contre la maison de Savoie, le jeune marquis de Saluces en vient à un tel degré de découragement et de désespoir qu'il propose à Amédée V de Savoie de s'inféoder à lui pour tous ses domaines et pour la portion du Montferrat qu'il convoitait s'il lui porte secours.
Amédée V de Savoie accepte d'abord mais prévoyant que ces promesses ne seront pas respectées par le marquis, il déclare vouloir conserver la neutralité entre les deux adversaires. Le marquis adresse aussitôt aux Visconti, de Milan, les mêmes propositions qui cette fois ne sont pas repoussées[9].
Mais Amédée V de Savoie agit de même. D'abord allié au roi d'Angleterre, Édouard Ier, il se rallie en 1304 au roi de France, Philippe IV le Bel, et participe aux luttes contre les Flamands. Amédée V de Savoie prend notamment une part glorieuse à la célèbre bataille de Mons-en-Pévèle, en 1304. Il négocie la paix entre la France et l'Angleterre. Amédée assiste au mariage de sa fille aînée, Isabelle de France (1292-1358) avec le prince de Galles, en 1308.
Amédée V de Savoie fait la guerre à Humbert Ier du Viennois pour défendre les droits de Robert II de Bourgogne sur le Dauphiné.
Une nouvelle guerre contre les Angevins (1306) et la défense de Rhodes. [modifier]
Le roi Robert Ier de Naples, qui vient l'année suivante en Piémont, se fait rendre hommage non seulement par un grand nombre de villes mais par le marquis de Saluces lui-même. Ce voyage, les exactions et les vexations de tout genre que ce roi n'épargne à personne dans le Nord de l'Italie, font qu'Amédée V de Savoie réussit à réconcilier les deux marquis et à en faire ses alliés contre l'Angevin.
Les Astésans font aussi partie de la ligue et la première démarche des alliés est d'appeler en Italie l'empereur Henri VII du Saint-Empire. Le nouvel empereur se rend sans peine à leur appel, en 1310, et vient accroître la discorde qui déchire déjà l'Italie en même temps qu'affaiblir la maison d'Anjou en lui suscitant des ennemis nouveaux et en lui enlevant d'anciens amis[10].
Rhodes.
Rhodes.
Amédée V de Savoie ne tire de cette expédition que de vains honneurs plus propres à satisfaire la vanité d'un courtisan que l'ambition d'un prince. Le titre de comte du Saint-Empire et le fait qu'il reçoit de l'empereur Henri VII les seigneuries d'Asti et d'Ivrée, le font changer d'avis. Il réunit également à ses domaines une partie de Genève et le bas-Faucigny.
Amédée V de Savoie resserre son alliance avec les deux marquis.
Philippe Ier de Piémont, prince d'Achaïe, est toujours le vassal le plus fidèle de son oncle et il l'accompagne même lors de son expédition dans l'île de Rhodes, pour assurer cet asile aux chevaliers de Saint Jean, en 1315. L'arrivée de la flotte d'Amédée V de Savoie sauve la ville assiégée par les Ottomans. Il adopte la croix d'argent en champ de gueule de la religion de Rhodes au lieu des aigles.
Quand Amédée V de Savoie meurt en 1323, en comptant ce siège de Rhodes, on a calculé qu'il a fait dans le cours de sa carrière trente deux sièges. Du reste il fut constamment heureux dans ses entreprises et le résultat définitif de son règne fut d'ajouter aux États de Savoie, les seigneuries d'Asti et d'Ivrée, la moitié de la Bresse, le bas-Faucigny et une partie de la ville de Genève. En outre, sa race se trouvait grandie en importance par l'effet de la haute considération qui s'attachait à sa personne. Les papes Clément V et Jean XXII le tenaient en très grande estime le roi Philippe le Bel suivait volontiers ses avis et l'empereur Henri VII, son beau frère, qui l'avait créé comte de l'Empire recommanda très instamment à son fils, lorsqu il l'envoya en Italie, de ne pas écouter d'autres conseils que ceux du comte de Savoie[11].
Descendance [modifier]
Le blason du Bugey est identique à celui des Baugé, excepté que le d'azur remplace le de gueule.
Le blason du Bugey est identique à celui des Baugé, excepté que le d'azur remplace le de gueule.
Amédée V de Savoie épouse, le 5 juillet 1272, à Lyon[12], Sibylle de Baugé (1255-1294), fille unique de Guy II, dernier seigneur du Baugé[13] et de la Bresse, et de Béatrix de Montferrat. Sibylle de Baugé est donc l'héritière de riches domaines prés de Mâcon[14]. Ils ont sept enfants :
* Jean de Savoie (1273-1284).
* Bonne de Savoie (1275-1300), mariée :
o en 1280 à Jean Ier (1264-1282), dauphin du Viennois
o puis en 1282 à Hugues de Bourgogne († 1324), seigneur de Montbauson
* Béatrice de Savoie (1278-1291)
* Éléonore de Savoie (1280-1324), mariée trois fois :
o en 1292 à Guillaume Ier de Châlon (1277 † 1304), comte d'Auxerre,
o en 1305 à Dreux IV de Mello († 1311),
o en 1311 à Jean Ier (1275 † 1334), comte de Forez
Édouard de Savoie (1284-1329), dit le Libéral, né en 1284 dans le Baugé, mort à Paris le 4 novembre 1329, comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne 1323 à 1329.
* Agnès de Savoie (1286-1322) mariée à :
o le 31 août 1297 à Guillaume III (1286-1320), comte de Genève
o en 1321, en secondes noces, à Jehan Beguin (1290-1365), capitaine-général des archers de Monseigneur l'évêque de Lausanne. Elle décède le 4 octobre 1322
Aymon, dit le Pacifique, né à Chambéry, le 15 décembre 1291 et mort à Montmélian le 22 juin 1343, est comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne de 1329 à 1343.
* Marguerite de Savoie (1295-1339), mariée en 1296 à Jean Ier (1277 † 1305), marquis de Montferrat .
Marie de Brabant est la fille de Jean Ier de Brabant
Marie de Brabant est la fille de Jean Ier de Brabant
En secondes noces, Amédée V de Savoie épouse en avril 1297 Marie de Brabant (1280-1340), fille de Jean Ier de Brabant (1253-1294), duc de Brabant et de Marguerite de Flandre.
* Marie de Savoie (1298-1336), mariée en 1309 à Hugues de La Tour du Pin († 1329), baron de Faucigny, fils d'Humbert Ier du Viennois.
* Catherine de Savoie (1304-1336), mariée en 1315 à Léopold Ier d'Autriche (1290-1326), duc d'Autriche et de Styrie, troisième fils de l'empereur Albert Ier du Saint-Empire et d'Élisabeth de Carinthie, héritière de Görz-Tirol (ou Gorizia-Tyrol). Après la mort de ses parents, il devient le chef de la famille des Habsbourg.
* Jeanne (1306-1359), mariée en 1326 à Andronic III Paléologue, empereur byzantin de 1328 à 1341.
* Béatrice de Savoie (1310-1331), mariée en 1328 à Henri de Görtz, (1270-1335) duc de Carinthie de 1295 à 1335 et roi de Bohême de 1307 à 1310 .
Notes et références de l'article [modifier]
1. ? Les châteaux de Savoie, par Michèle Brocard, p.69.
2. ? Histoire de la Savoie et du Piémont, par Armand Le Gallais, p.78.
3. ? Histoire de Savoie, depuis la domination romaine jusqu'à nos jours, par Claude Genoux, p.135.
4. ? Histoire de la Savoie et du Piémont, par Armand Le Gallais, p.78.
5. ? Histoire de la maison de Savoie Par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24.
6. ? Histoire de la maison de Savoie Par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24 et suivantes.
7. ? Histoire de la maison de Savoie Par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24 et suivantes.
8. ? Histoire de la maison de Savoie, par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24 et suivantes.
9. ? Histoire de la maison de Savoie Par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24 et suivantes.
10. ? Histoire de la maison de Savoie Par Cristina Belgioioso, Christine Trivulce de Belgiojoso, p.24 et suivantes.
11. ? Histoire de la Savoie et du Piémont, par Armand Le Gallais, p.78., p.86.
12. ? Histoire de Savoie, depuis la domination romaine jusqu'à nos jours, par Claude Genoux, p.135.
13. ? Et pas des Bauges !
14. ? Histoire de la Savoie et du Piémont, par Armand Le Gallais, p.79.
Bibliographie [modifier]
* Colombo A., Amedeo V e il suo vicario in Lombardia, in Miscellanea Manno, Turin, 1913
* Louis Charles Dezobry et Théodore Bachelet, Dictionnaire de Biographie et d'Histoire, Paris, 1863 [détail édition].
Articles connexes [modifier]
Liens et documents externes [modifier]
* Archives de Savoie
* Généalogie de la maison de Savoie
* Amédée V, comte de Savoie, délivre un diplôme de protection en faveur de l'Hospice de Mont-Joux, le vendredi avant l'Assomption 1288 (soit le 13 août), depuis sa résidence du Bourget. Le document débute avec le nom du comte Nos Amedeus comes Sabaudie (nous Amédée, comte de Savoie), et se termine avec la date et le sceau, ici en cire noire
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Fille de de
BOURGOGNE Guigues-André
- 137 - |
Unie avec de MONTFORT Amaury Vi |
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enfants sont nés de cette union : |
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de
MONTFORT Laure
- 254 - |
o
de
MONTFORT Marguerite
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Unie avec de MONTFORT Amaury V. |
1
enfant est né de cette union : |
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Fille de DE
HAUTE-LORRAINE Mathieu
- 138 - |
Elle a épousé en 1179, |
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enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Contesté : Certaines sources la font fille de la 2ème épouse de Mathieu Ier, Eléonore de Vermandois.
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194. de HAINAUT ; DE HAINAULT Yolande, N° Sosa 253585947, Génération IX |
Fille de de HAINAUT ; DE HAINAULT Baudoin V Le Courageux |
Elle a épousé à l'âge de 18 ans, en
1193, |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
de
COURTENAY Éléonore
- 259 - |
o
de
COURTENAY Baudoin
II dit Porphyrogénète
- 260 - |
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Fille de DE
FLANDRES Marguerite
- 140 - |
Unie avec DE BEAUJEU Guichard IV |
1
enfant est né de cette union : |
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Fils de d'ANGLETERRE
; PLANTAGENET Henri
II Curtmantle - 141 - |
Uni avec de NAVARRE Bérengère |
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1 Note Générale :
Richard Coeur de Lion: Troisième fils d'Henri II et d'Aliènor d'Aquitaine, son fils préféré, elle lui donna en héritage maternel le duché d'Aquitaine. Il passe les premières années de sa vie à combattre son père pour protéger ses possessions. Se brouilla avec le roi de France Philippe II Auguste. Participa aux croisades contre Saladin, à son retour il est fait prisonnier par l'Empereur germanique auquel il dut verser une rançon. à sa libération, il se rendit en France pour protéger ses intérêts contre Phillipe II, pour celà fit construire Château Galliard. Mort lors d'une escarmouche en 1199
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Fils de d'ANGLETERRE
; PLANTAGENET Henri
II Curtmantle - 141 - |
Il a épousé à l'âge de 23 ans, en
juillet 1181, |
1
enfant est né de cette union : |
1 Note Générale :
Geoffroy II Plantagenêt est né en 1158 et est mort à Paris, fils du roi d'Angleterre, duc de Normandie et comte d'Anjou Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine, il devint duc de Bretagne au nom de sa fiancée, Constance de Bretagne, en 1169. Il mourut des blessures reçues dans un tournoi le 19 août 1186. Il fut inhumé dans la cathédrale Notre Dame de Paris.
Le duc de Bretagne Conan IV avait pu arracher le pouvoir à son tuteur Eon de Porhoët grâce à l'appui du roi d'Angleterre. Mais cette rivalité comme l'intervention brutale d'Hernri II provoquèrent les révoltes successives de beaucoup de ses vassaux sous la conduite d'Eon et des princes du Léon. Proclamé duc en 1156, il dut abdiquer en 1166 quand Henri II Plantagenêt envahit la Bretagne à la tête d'une armée et dévasta les villes insurgées. Pour mieux contrôler la Bretagne, Henri II fiança deux enfants : son fils Geoffroy et l'héritière Constance, fille de Conan IV. Henri II se fit reconnaître comme gardien du duché jusqu'à la majorité de Geoffroy.
Leur mariage eut lieu en juillet 1181, mais le pouvoir effectif de Geoffroy fut bref, car il mourut à 28 ans en 1186 dans un tournoi à la cour de France où il s'était réfugié après s'être rebellé contre son père le roi Henri II. Il eut le temps de faire rédiger en 1185 par une assemblée de juriste un texte juridique, l'Assise au Comte Geoffroy qui visait à limiter la division des grands fiefs, ce qui lui valut la faveur des barons.
Il laissait deux très jeunes enfants, Aliénor et Arthur, fils posthume destiné à hériter du duché. Le nouveau roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion, continua la politique paternelle de sujétion de la Bretagne et s'empara de la duchesse en 1197 à Carhaix. Une réaction des Bretons mit son armée en déroute. C'est pourquoi, Arthur de Bretagne fut confié au roi de France, Philippe Auguste pour assurer sa sécurité.
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198. d'ANGLETERRE ; PLANTAGENET Aliénor Eléonore, N° Sosa 2028655287, Génération IX |
Fille de d'ANGLETERRE
; PLANTAGENET Henri
II Curtmantle - 141 - |
Elle a épousé à l'âge de 15 ans, en
1176, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
de
CASTILLE Blanche
- 157 - |
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Fille de d'ANGLETERRE
; PLANTAGENET Henri
II Curtmantle - 141 - |
Elle a épousé à l'âge de 31 ans, en
1196, |
3
enfants sont nés de cette union : |
o
de
TOULOUSE Raimond
VII
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o
de
TOULOUSE Marie
- 265 - |
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200. JEAN SANS TERRE ; Roi d'Angleterre ; PLANTAGENÊT 1 , N° Sosa 4057202324, Génération IX |
Fils de d'ANGLETERRE
; PLANTAGENET Henri
II Curtmantle - 141 - |
Il a épousé à l'âge de 32 ans, en
1200, |
2
enfants sont nés de cette union : |
o
de
CORNOUAILLE Richard
- 267 - |
1
Note Générale :
bonsoir
tiré du prochain Livre Les Barons du Cotentin, on travaille sur la couverture
cordialement
AD (André DAVY)
Chapitre VII
Le Cotentin et la fin
du duché de Normandie
Jean-sans-Terre, apprit la nouvelle de la mort de son frère Richard, à Carentan, en visitant son comté. Le nouveau roi se hâta de rejoindre Chinon, pour s’emparer du trésor et acheter des complicités. On le vit prendre la succession normande dès le 25 avril 1199. Avec la complicité de ses partisans, dont l’archevêque de Cantorbéry, qui lui fit une allocution solennelle des plus élogieuses, Jean fut couronné roi d’Angleterre le 27 mai, sans s’occuper des droits de son neveu, Arthur.
Le roi d’Angleterre, nomma évêque de Londres le 16 septembre 1199, Guillaume de Reviers de Sainte-Mère-Église, qui assista au couronnement le 27 mai.
Le nouveau roi était un être nonchalant, dépressif, comme le sera sa gestion, à la loyauté suspecte. Avec son pouvoir absolu, Jean-sans-Terre avait le mépris de tout, l’instabilité et des abus sans frein, son cynisme entraîna une aversion de ses sujets, pour arriver à la Grande Charte, qui freina ses abus royaux. En 17 ans, il ruinera l’œuvre gigantesque de deux siècles de ses ancêtres. Il faut lui reconnaître qu’il sut préparer l’avenir de son royaume, par la force de la marine.
Constance de Bretagne en apprenant l’événement, alors que son fils était héritier légitime de Richard-Cœur-de-Lion, mit son fils Arthur sous la protection du roi de France, vu son jeune âge.
Le 16 août 1199, Philippe-Auguste arma chevalier Arthur, âgé de quatorze ans, qui lui rendit l’hommage comme suzerain, pour les terres de Normandie, Bretagne, Maine, Touraine, Poitou et Anjou.
Le roi d’Angleterre logea au château de Cherbourg, le 4 décembre 1199, pour faire des engagements, envers les barons du Cotentin.
Le roi irrita fortement l’aristocratie anglaise, en imposant le divorce à son épouse, Hawise (Isabelle), fille du comte de Gloucester.
Pendant cette année 1200, qu’il passa pratiquement en Basse-Normandie. On le vit allant d’un château à l’autre, pour les visiter. En janvier, au château de la Roche-d’Orval dans le Vexin, Jean rencontra le roi de France, pour un début de négociation. A la fin de ce mois, Jean était à Caen, puis Valognes et Barfleur, mais l’état de la mer ne permit pas une traversée. Du 18 au 20 février, le roi Jean séjourna à Cherbourg, le 23 février à Valognes, puis Barfleur pour s’embarquer le 27, vers Angleterre.
En début mai, de retour d’Angleterre, il fit étape à Valognes, pour se rendre à la Roche d’Orval, rencontrer le roi Philippe. Jean-sans-Terre négocia son mariage, par le traité de Gaillon (Eure), le 22 mai 1200. Il rendit l’hommage à Philippe-Auguste pour le duché de Normandie, l’Anjou et l’Aquitaine. Le roi de France gardait ses conquêtes, Evreux et son comté et le Vexin Normand sauf Château-Gaillard, qu’il recevait en dot du mariage conclu entre Louis le prince héritier et Blanche de Castille sa nièce.
Adhémar comte d’Angoulême espérait recevoir le comté de la Marche. Devant la puissance de cette dynastie, Jean sans Terre l’attribua à Hugues de Lusignan (Lebrun) frère de Raoul d’Exoudun, comte d’Eu, deux famille rivales. Un rapprochement se fit soudain, Hugues se fiança à Isabelle âgée de 12 ans, le belle héritière du comte d’Angoulême.
Le roi Jean rencontra les deux comtes à Lusignan le 5 juillet 2000. Il serait tombé amoureux de la belle Isabelle, Jean sans Terre l’enleva pour l’épouser un mois après à Angers. Disons que politiquement il pensait reprendre ainsi le contrôle de la partie principale de l’Aquitaine.
Du 12 septembre au début octobre, il fit visiter le Cotentin à sa jeune épouse, pour être reçu dans les manoirs de Valognes le 23 septembre, le 24 à Brix et de Gonneville le 25. Cherbourg et Valognes hébergèrent le couple royal, qui de Barfleur attendit un vent favorable pour embarquer le premier octobre. Le 9 du mois, Isabelle fut couronnée reine d’Angleterre à Westminster
Jean-sans-Terre se trouvait à Cherbourg le 4 décembre.
Dans le début de 1201, le roi Jean essaya d’entraîner les barons anglais à le suivre en Normandie, avec leurs armements de guerre et des chevaux. Beaucoup de barons ne répondirent pas à l’appel, préférant payer l’impôt de deux marcs d’argent par bouclier.
A Barfleur, à la Pentecôte 1201, le roi débarqua avec son épouse, quelques barons et des routiers. Le roi de France reçut royalement le couple royal anglais, avec en arrière-pensée la conquête de la Normandie.
En novembre, Jean visita son comté de Mortain, et passa le 12 et 13 novembre, au manoir de Robert de Trégoz, sur les bords de la Vire. Du manoir il envoya un mandement à Pierre de Préaux, seigneur des îles de Jersey et Guernesey, ainsi qu’aux baillis, d’imposer une contribution à tous les fiefs, pour son mariage et les frais pour la préparation à la guerre.
En 1201, le comte d’Angoulême et Lusignan, le fiancé d’Isabelle, réagit en portant plainte devant son suzerain Philippe-Auguste, pour l’enlèvement de celle-ci par le duc de Normandie. Une première instance condamna, Jean-sans-Terre, pour avoir enlevé et forcé au mariage Isabelle d’Angoulême (d’Anjou), déjà fiancée à Hugues de Lusignan, comte de la Marche. La condamnation porta à la confiscation de ses terres dans le domaine royale. Le roi Jean se vit déchu de ses fiefs français par son suzerain le roi de France.
Jean-sans-Terre passa les fêtes de Noël à Argentan et fit des réjouissances tout l’hiver. A la carême 1202, il eut une nouvelle entrevue avec Philippe-Auguste, qui ne donna aucun résultat, comme le souhaitait celui-ci.
Jean, retint à son service les principaux barons.
Dans cette période de 1202, il avait nommé comme grand sénéchal Raoul Tesson, fils Jourdain, vicomte de Saint Sauveur (un favori de Richard Cœur de Lion) ; son connétable Guillaume du Hommet ; comme baillis du Cotentin Richard de Fontenay et Richard de Reviers ; le bailliage de Gavray à Robert Trégoz ; le bailliage d’Avranches à son frère naturel, le comte de Salisbury.
En juin 1202, Philippe-Auguste commença l’envahissement par le pays de Caux et s’empara de la place de Gournay.
Il arma le jeune prince Arthur, avec deux cents lances, pour assiéger le château de Mirabeau, où la vieille reine Aliènor s’était réfugiée. En août, Jean-sans-Terre à l’appel de se mère et avec la complicité du sénéchal d’Anjou, surprit Arthur de Bretagne et ses compagnons dans leur sommeil. Le prisonnier fut conduit à Rouen, Jean, espérant lui faire signer un abandon de ses droits sur la couronne d’Angleterre.
Le bailli de Barfleur reçut un ordre du roi Jean daté du 10 août du Mans, de fournir un bon et solide navire, pour le transport des 200 prisonniers de Mirabeau, en Angleterre. Le même ordre daté du 13, de Falaise, parvenait au bailli de Ouistreham.
Devant cet enlèvement, outrée par un tel crime, une assemblée de barons et d’évêques bretons fit appel au roi de France, qui dans une deuxième instance, confirma la confiscation des domaines du roi d’Angleterre, par l’arrêt du 30 avril 1203.
Jean-sans-Terre envoya en début d’année, son connétable Guillaume Le Maréchal comte de Pembroke, proposer une trêve à Philippe-Auguste, qui refusa.
L’histoire dit que Jean-sans-Terre aurait tué son neveu et rival au trône, Arthur de Bretagne, de ses propres mains en le noyant dans la Seine, en avril 1203.
Devant ce crime, des barons le quittèrent, parmi eux nous trouvons : Guillaume du Hommet, Raoul Tesson, Richard de Vernon, seigneur de l’île de Serk, Guérin de Glapion, bailli de Caen ; Robert de Thibonville, tuteur du fils mineur de feu Robert IV Bertran, seigneur de Bricquebec…Le roi Jean signa les mandements qui confisquèrent leurs terres, de Falaise les 7 et 10 mai 1203.
Pour cette raison, ni les Bretons ni le roi de France n’eurent à guerroyer dans le Cotentin, qui garda sa sérénité, évitant les pillages.
Jean-sans-Terre monnaya très cher les partisans de la dernière heure : Guillaume Legros devenait sénéchal, avec la garde du château de Bur-le-Roi près de Falaise, résidence des ducs, et le bailliage du Bessin ; Richard de Fontenay devenait son lieutenant ; Guillaume de Préaux reçut le bailliage de Lisieux ; Pierre de Préaux le bailliage de Gavray ; Salisbury reçut la garde de Pontorson ; Jean du Bois reçut la seigneurie de Thorigny ; Richard de Reviers pris le commandement de Cherbourg, Tourlaville et Equeurdreville…
Le jeudi de Pâques, Jean était au château de Vire, devant l’invasion imminente des Bretons.
Les Bretons firent une incursion en Sud-Manche. Dans les Grands Rôles de l’Echiquier, on voit que le château de Thorigny fut ruiné, le 12 mai 1203. Les Normands répondirent par le pillage des places de Fougères et de Dol de Bretagne.
Les défections des barons furent nombreuses, et favorisèrent la prise rapide des places de Normandie.
Vers le milieu de mai, de Bonneville-sur-Touques, le roi d’Angleterre quitta la terre normande, pour s’embarquer vers l’Angleterre, et se faire couronner une troisième fois.
De retour en fin du mois, avec son épouse, on le vit festoyer aux environs de Rouen, allant d’un manoir à l’autre. Insouciant, frivole, avec une épouse dont il était éperdument amoureux, pendant que son duché se morcelait un peu plus chaque jour. Ses oiseaux et ses chiens le suivaient dans ses déplacements, à grands frais.
Un mandement au bailli de Barfleur, lui demanda de procurer le passage aux hommes d’armes et aux chevaux chargés d’apporter le trésor royal d’Angleterre.
Renaud III de Carteret, le 8 juillet 1203, fut chargé par Jean-sans-Terre, de lever un impôt pour l’entretien des forces armées de l’île de Jersey. Après la perte de la Normandie, le roi Jean le chargea, avec Pierre des Préaux, d’organiser la défense des îles. De cette époque, fut construit le château de Mont-Orgueil, resté fidèle à l’Angleterre, Renaud vit la confiscation de la terre de Carteret.
Jean-sans-Terre quitta Rouen, pour faire une halte à Caen le 7 août 1203. Entre le 12 et le 15, il séjourna à Alençon, pour rejoindre Rouen par Chambay, Verneuil et Montfort, et le voici repartit en direction du Cotentin. Le 13 octobre à Caen, les finances du trésor royal étaient épuisées, le prévost Guillaume Guyard, fournit l’argent pour l’achat de deux fourrures de vair à la reine, et l’abbé de Saint Etienne de Caen, pour nourrir la meute royale, déboursa 20 £ et 16 deniers.
Les nouvelles sur la presqu’île du Cotentin, avec le soutien majoritaire des barons au roi de France, n’étaient guère encourageantes. Vers la mi-mai, le roi chargea le vicomte de Caen de louer un bateau à Ouistreham et confia la reine à Richard de Beauchamp, pour la conduire Angleterre
Tranquillisé, Jean partit pour le château de Bur-le-Roi. Le 22, il apparaît au château de Brix, pour aller faire étape, du 22 au 28 dans la place de Valognes, et repartir à Rouen.
Jean ne voulait pas se trouver piégé dans Rouen par l’invasion du roi de France, dans le Vexin et le siège devant Château–Gaillard. Le 9 novembre, il quitta la place pour gagner le Cotentin par petites étapes ; le 15 et 16 on le vit à Caen pour se rendre à Domfront et rejoindre le Cotentin par le Val de Vire.
Dans ce Cotentin, du 24 novembre au 5 décembre, il se rendit successivement dans le château de Gonneville, de Richard Reviers. Le château de Morfarville (Montfarville) de la famille Foliot, d’où il expédia un mandat de 7 £ d’Anjou au prévost de Barfleur, pour le passage en Angleterre à Southampton, de l’oisellerie royale, avec le grand fauconnier, Hugues de Hauville
Malgré les libéralités, les chartes concédées aux communes… depuis deux ans, les défections se multiplièrent. Cherbourg reçut sa visite le 4, le soir il fit étape à Montfarville, pour rejoindre le lendemain le port de Barfleur.
Le 5 décembre 1203, embarqua le dernier duc, Jean-sans-Terre, qui avait été libre dans cette Normandie, et qui n’était plus que roi d’Angleterre.
Quelle aubaine et légale, pour Philippe II, de se rendre maître de cette contrée de Normandie aux terres grasses et fécondes. Avec l’aide des barons de Bretagne, du Perche, du Poitou et de la Haute-Normandie, le roi de France, Philippe II l’Auguste avait commencé l’invasion du Vexin, et le siège de Château-Gaillard. L’annexion de la province ne mettait pas une fin à ces luttes de dynastie, Jean-sans-Terre continua la confrontation par un autre genre de guerre.
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201. d'ALENÇON Robert III, N° Sosa 1014345434, Génération IX |
Fils de d'ALENÇON Jean 1er |
Uni avec de LA GUERCHE Jeanne. |
3
enfants sont nés de cette union : |
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Fille de d'ALENÇON Jean 1er |
Unie avec MALET Robert |
1 Note Générale :
d'ALENÇON Alix : Dame de Montgomery, née en 1150, épouse de Robert Malet. fille de Jean 1er d'Alençon et de Béatrice d'Anjou.
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Fille de de
REVIERS Robert
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Unie avec TILLY d'ESCARBOSVILLE ; de TILLY Jean |
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Fils de de
REVIERS Jean
- 144 - |
Il a épousé en 1260,
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2
enfants sont nés de cette union : |
o
de
REVIERS Geoffroy
- 274 - |
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